Échec cinématographiqueD'un point de vue commercial, un échec cinématographique[1],[2],[3], couramment appelé bide[4], raté[5], fiasco[6], flop[7] ou four[8], se dit d'un film dont le succès ne couvre pas suffisamment les dépenses engagées pour sa production, sa distribution et sa promotion. Ce terme est souvent cité pour une marge de déficit assez élevée, on l'emploie rarement si les pertes sont limitées. Parmi les causes concourant à l'échec financier d'un film, les plus fréquentes se rencontrent parmi les suivantes, seules ou combinées[9]. CausesAccueil de la critique et du publicUn accueil défavorable de la presse, éventuellement conforté par un bouche-à-oreille négatif au sein du public, peut limiter la fréquentation, même si ce n'est pas systématique. Aux États-Unis, l'organisme CinemaScore sonde les sorties de salles pour mieux anticiper la tendance. Un manque de cohérenceQuand il y a plusieurs suites de films (une trilogie), l'idée de départ du film doit se retrouver un minimum dans les autres. Un scénario trop complexeLes spectateurs peuvent avoir du mal à s'identifier aux personnages (aux acteurs) s'ils sont très nombreux par exemple et mal interpréter le film dans son ensemble (par exemple, en raison d'une surcharge de détails inutiles). Le public décroche alors rapidement. Un décalage entre un résumé et le filmLe résumé d'un film peut présenter de manière très intéressante ce film qui sera finalement jugé en vrai décevant par le public. Budget excessif
Bande-annonceComme le résumé, la bande d'annonce reflète l'image du film et se doit d'être attrayante pour que le public soit au rendez-vous. Le choix des séquences est très important. CompétitionUn facteur de contre-performance d'un film peut être la présence d'autres gros succès à l'affiche durant la même période. La revue Positif se plaint de cela et démontre qu'avec une dizaine de films sur une sortie hebdomadaire, sans oublier qu'ils ne restent à l'affiche que quelques semaines, il est impossible d'atteindre la rentabilité. Mauvaise promotionUn bide peut être dû à une promotion rendue mauvaise par une ou plusieurs personnes ayant travaillé à la réalisation d'un film. Hollywood impose donc une loi du silence à toutes les équipes travaillant sur la réalisation. Cette loi interdit toute critique négative qui pourrait nuire à sa promotion et par conséquent à sa réception par le public. Par exemple, en 2015, le réalisateur Josh Trank brise cette loi du silence lors de la promotion du film Les Quatre Fantastiques qu'il a lui-même réalisé, donnant ainsi une image négative du film.[réf. nécessaire] Adaptation d'œuvres originalesLes adaptations cinéma peuvent parfois se révéler des échecs sans précédent. L'une des raisons pouvant être l'existence de trop grandes différences entre l'œuvre originale et son adaptation sur le grand écran, ce qui peut nettement refroidir le public lors de la promotion. Les jeux vidéo, les romans, les dessins animés japonais et les comics sont en général les principaux types d'œuvres à être adaptés sur grand écran et ne sont pas toujours fidèles ou représentatives de l'œuvre d'origine. Boycott de la presseLa presse spécialisée peut se montrer très dure avec certains projets cinématographiques qu'elle juge mauvais, allant même jusqu'à s'acharner pour que le film soit mal reçu dans son ensemble par les consommateurs[réf. nécessaire]. Certains consommateurs n'hésitant pas eux aussi à boycotter le produit. Raison externeBien que rare, une raison extérieure au film peut lui causer du tort. Par exemple un événement d'actualité d'importance (attentat majeur, guerre, tempête, etc...) peut détourner le public des salles de cinéma, exemple du Covid-19 en 2020. Cas de succès ultérieur après un bide initial
AnnexesArticles connexesLiens externes
Notes et références
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