École de guerreÉcole de guerre
L'École de guerre (EdG) est un établissement de formation des officiers supérieurs des forces armées françaises et des services de la Défense, installé dans les locaux de l'École militaire, Paris 7e. Cet établissement supérieur retrouve en 2011 toutes les missions du Collège interarmées de Défense (CID) dont elle est l'héritière, ce dernier ayant hérité en partie des missions de l'ancien Cours supérieur interarmées lors de sa création en 1993. L'École de Guerre actuelle bénéficie du prestige qui s'attachait à l'appellation de l'ancienne École supérieure de guerre, portée de 1873 à 1993, mais qui ne concernait que l'Armée de Terre[2]. L'EdG relève de la Direction de l'enseignement militaire supérieur sous l'autorité du CEMA. Désormais au niveau interarmées, elle s'articule autour de différents domaines : management, stratégie, planification opérationnelle interarmées, culture générale, formation à l'étranger, etc. Cette école forme annuellement près de 350 stagiaires[3] provenant des armées (Terre, Air et Marine), de la Gendarmerie, des directions et services ainsi que des officiers supérieurs venant de pays alliés. Par ailleurs, des auditeurs libres sont conviés à suivre la formation. La sélection, propre à chaque armée, direction et service, consiste le plus souvent en une année de préparation, suivie d'une procédure d'admission écrite, puis pour les candidats admissibles, d'un grand oral. Ensuite, pendant un an, les officiers admis confortent leur culture générale militaire, se forment à la planification et à la conduite des opérations de niveau opératif, et affermissent leurs qualités de chef. À noter que les lauréats du concours école de Guerre peuvent avoir à suivre une formation militaire avant d'intégrer l'École de guerre. Par exemple, les officiers de l'Armée de Terre suivent au préalable une année de formation au sein de l'École de Guerre-Terre (EDG-T), afin de se préparer à la complexité moderne du combat terrestre et aéroterrestre, au niveau de la division et du corps d'armée. La formation est sanctionnée par l'obtention du brevet d'études militaires supérieures (BEMS)[4]. Ce brevet est une condition sine qua non pour se voir confier un commandement de niveau régimentaire (un millier d'hommes - Terre), ou de commandement de niveau 3 (Marine), ou pour exercer des responsabilités équivalentes et être promu colonel ou capitaine de vaisseau. L'école, forme également des officiers de réserve pour l'obtention du brevet technique interarmées de réserve (BTIAR)[5]. MissionL'École de Guerre a pour vocation de préparer les officiers supérieurs à assumer des responsabilités d'état-major, de commandement et de direction au sein de leur armée d'appartenance, des organismes et états-majors interarmées ou interalliés et à tout autre poste où s'élabore et s'exécute la politique de défense. OrganisationSous l’autorité d'un directeur (en principe niveau général de division), secondé par un général directeur de l'enseignement, l’École de guerre est organisée en pôles[6] :
Sous l'autorité du directeur :
Noms de baptême des promotionsDe 1876 à 1993, les promotions de l'École supérieure de guerre ne portent pas de nom de baptême. Il se succède 106 promotions au cours de cette période. À la création du Collège interarmées de Défense (CID), un parrain n'est pas non plus attribué aux nouvelles promotions. C'est seulement en 2008 que s'ouvre cet usage au sein du CID. En 2017-2018, l'usage d'avant 2008 est remis en avant : ainsi, les 25e et 26e promotions ne reçoivent pas de nom de parrain.
Directeurs de l'EdGAvant 2010 : voir Directeurs du Collège interarmées de défense.
Établissements équivalents dans d’autres paysEuropeSon équivalent est l'Académie de commandement de la Bundeswehr de Hambourg en Allemagne, le Joint Services Command and Staff College (en) au Royaume-Uni, la Escuela de Guerra en Espagne, et l'Istituto superiore di stato maggiore interforze (it) en Italie. États-UnisAux États-Unis, il s'agit du National War College.[réf. nécessaire] Afrique
AsieOcéanieArticles connexesNotes et références
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