Les élections législatives israéliennes de 2003 se sont tenues de manière anticipée le , et ont désigné la 16eKnesset.
Déroulement de la campagne
Les listes de plusieurs partis sont des combinaisons négociées entre plusieurs partis ou factions pour obtenir des résultats électoraux plus importants et dépasser le seuil de 1,5 % des votes nécessaire pour chaque liste être représentée au parlement. Cela crée des listes aux idéologies peu uniformes.
Liste arabe unie, nationalistes et conservateurs musulmans, deux sièges (-3)
Analyses
Ces élections ont été un franc succès pour le Premier ministre Ariel Sharon, alors que les travaillistes, qui avaient accompli un tournant à gauche avec Amram Mitzna, connaissent une chute historique. Le Shinouï, ennemi du Shass, fait une percée spectaculaire.
Pour former un gouvernement de droite, le premier ministre n'aura aucun problème, car le camp « national » dispose d'une confortable majorité d'au moins 69 sièges. Mais s'il souhaite un gouvernement d'« union nationale » comme en février 2001, il aura beaucoup plus de difficulté.
Ces élections ont mis en évidence ou ont confirmé des changements dans les fondamentaux de la population israélienne :
intégration de l'immigration en provenance de la Russie,
importance croissante de la minorité arabe (20 % de la population et 15 % du corps électoral),
opposition entre le dynamisme économique et social de Tel-Aviv et le conservatisme de Jérusalem,
perte de l'audience des grandes formations politiques, minées par les affaires de corruption.
Elles ont aussi eu lieu dans un contexte économique, politique et social, très difficile.