La dixième étape ne compte aucune difficulté hormis le col de catégorie 3 Alto de San Cosme, situé au tout début de l'épreuve. Le reste des 190 kilomètres est situé en terrain plat[1].
Déroulement de la course
Au lendemain de la première journée de repos, cette dixième étape est favorable aux sprinteurs.
Deux échappés se détachent dès le départ et attaquent l'ascension de la seule bosse du parcours située à 20 kilomètres du départ : Adrián Palomares (Andalucía) et Javier Aramendia (Caja Rural). Ce dernier est un habitué des échappées depuis le début de la Vuelta, en ayant trois à son actif et remporte de nouveau le titre de « plus combatif » du jour[2]. L'avantage des deux coureurs atteint un maximum de près de sept minutes avant que le peloton ne se mette au travail. John Degenkolb (Argos-Shimano) sort du peloton pour obtenir le point restant aux sprints intermédiaires, ce que personne dans le groupe ne lui conteste. À 15 km de l'arrivée, l'équipe Sky passent en tête du peloton et accélère, plusieurs coureurs sont distancés, dont des coureurs fatigués et des équipiers qui se préservent en vue des prochaines étapes pour aider leur leader. À 500 m de la ligne d'arrivée, Degenkolb est emmené avec dans sa roue le champion de France Nacer Bouhanni (FDJ-BigMat) et l'Italien Daniele Bennati (RadioShack-Nissan). Il décroche son quatrième succès sur cette Vuelta, devant Bouhanni et Bennati. Le classement général est inchangé, Joaquim Rodríguez (Katusha) reste leader.