11e régiment d'infanterie légèrefv
Le 11e régiment d'infanterie légère (11e léger) est un régiment d'infanterie légère de l'armée française créé sous la Révolution à partir du bataillon de chasseurs des Ardennes, un régiment français d'Ancien Régime lui-même issu du Régiment de chasseurs à cheval des Ardennes. En 1854, il est transformé et prend le nom de 86e régiment d'infanterie. Création, différentes dénominations
Colonels et chefs de brigade
Historique des garnisons, combats et bataillesChasseurs des ArdennesLe bataillon des Chasseurs des Ardennes est formé, à Montauban, le , avec les quatre compagnies d'infanterie attachées aux chasseurs à cheval des Ardennes . Il est envoyé la même année à Monaco. En 1790, il est en garnison à Antibes. 11e bataillon de chasseurs à piedGuerres de la Révolution et de l'EmpireEn 1791 lors de la réorganisation des corps d'infanterie français les « chasseurs des Ardennes » deviennent le 11e bataillon de chasseurs à pied et rejoint Sorgues en , pendant les troubles d'Avignon. En 1792, il fait partie du camp de Barrault et de l'armée des Alpes. En 1793, il passe à l'armée du Rhin et se trouve engagé aux batailles de Schanzel et de Kaiserslautern, au siège de Mayence et 1 bataillon est engagé le 26 décembre 1793 à la 2e bataille de Wissembourg. 11e demi-brigade légère de première formationGuerres de la Révolution et de l'EmpireEn 1794, la 11e demi-brigade légère de première formation est formée par l'amalgame :
En 1795, la demi-brigade assiste à la bataille de Mombach. 11e demi-brigade légère de deuxième formationGuerres de la Révolution et expédition de Saint-Dominguele 11 frimaire an V (), la 11e demi-brigade légère de deuxième formation est formée par les :
En 1796, la demi-brigade affectée à l'armée d'Italie est sous les ordres de général Masséna. On trouve l'unité aux batailles du pont de Lodi, de La Bochetta-di-Campione, La Corona, de Lonato, et de Saint-Georges, puis il pénètre dans le Tyrol et se trouve engagé dans l'escarmouche dans le défilé de Lavis[1] et de Brixen. La demi-brigade est dissoute en pour cause d'insubordination et les bataillons sont répartis dans divers demi-brigades[note 3] et une nouvelle 11e demi-brigade légère est recrée avec :
En 1799, affectée à l'armée du Rhin elle combat à Offenbourg. En 1800, la demi-brigade est affectée à l'armée Gallo-Batave et se trouve le au combat de Fischbach En 1802, les 1er et 2e bataillons de la 11e demi-brigade légère de deuxième formation embarquent pour Saint-Domingue où elles sont réorganisés, une première fois, en 3 bataillons avec les éléments de la 24e demi-brigade légère de première formation. En 1802-1803 dans le cadre de l'expédition de Saint-Domingue, l'unité est engagée à la bataille du Gros-Morne, aux sièges de la Crête à Pierrot, du Cap-Français et à la bataille de Vertières.
Lors de la réorganisation de 1803, les 1er et 2e bataillons de la 11e légère entrent dans la composition de la 5e régiment d'infanterie légère organisé aux colonies. Le 11e régiment d'infanterie légère n'est pas formé, lors de la réorganisation de l'an XII. 11e régiment d'infanterie légèreGuerres de l'EmpireLe le « 11e régiment d'infanterie légère » est recréé à Cherbourg, à 5 bataillons, avec les[2] :
Il est immédiatement envoyé à Wesel. En 1812, il fait la campagne de Russie et participe aux batailles de Sivotschina, de Swolna (en) ou le colonel de Casabianca est mortellement blessé, de Polotsk. En 1813, il est engagé dans la campagne d'Allemagne et prend part aux batailles de Dresde et de Leipzig. En 1814 , durant la campagne de France il contribue aux victoires de Brienne, de La Rothière, de Valjouan, de Montereau et de Troyes. Pendant la Première Restauration, le 11e régiment d'infanterie légère garde son numéro[4]. Pendant les Cent-Jours, le régiment affecté à l'armée du Nord, participe aux batailles de Ligny, de Wavre et de Namur. Le , comme l'ensemble de l'armée napoléonienne, il est licencié à la Seconde Restauration. Légion de la Haute-MarneLes la légion de la Haute-Marne est créée. 11e régiment d'infanterie légèreGuerre belgo-néerlandaisePar ordonnance royale du 23 octobre 1820 11e régiment d'infanterie légère est formé à Sedan, avec les 2 bataillons de la légion de la Haute-Marne En 1832, dans le cadre de la guerre belgo-néerlandaise le 11e régiment d'infanterie légère est à l'armée du Nord ou il participe, au siège et à la prise de la citadelle d'Anvers. France et AlgérieEn 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris[5] et prend part aux journées des 23, 24, 25 et 26 juin contre les insurgés. Le , le régiment perd 220 membres à Angers lors de la catatrophe du pont de la Basse-Chaîne. De 1851 à 1855 il est en Algérie où il est engagé jusqu'en 1855 et participe aux expéditions contre les Béni-Snassen, les Beni-Ider, la Kabylie, Aghribs et Taourirt. Par décret impérial 24 octobre 1854 le 11e régiment d'infanterie légère devient le 86e régiment d'infanterie de ligne Personnalités ayant servi au régimentArticles connexesNotes et référencesNotes
Références
Sources et bibliographie
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