6 mai : Gian Galeazzo Visconti est un dirigeant efficace et capable. Nombre de villes s’en remettent à son pouvoir car il leur assure une certaine équité dans la répartition des impôts et dans l’exercice de la justice. Il est le garant d’une certaine stabilité politique et d’une politique économique efficace. Il améliore la navigation et l’irrigation en faisant construire le canal de Navigliacco entre Milan et Pavie. L’agriculture et l’industrie lombarde se développent considérablement à la fin du siècle, particulièrement la soie.
13 janvier : échec d'une conspiration contre le pape Urbain VI à Nocera[1]. Six cardinaux sont arrêtés et Urbain VI excommunie Charles Duras et sa femme Marguerite le 15. Charles Duras met le siège devant le château de Nocera où s'est réfugié le pape dès la fin du mois[2].
Les Cortes de Portugal se réunissent à Coïmbra en avril en vue d’imposer la solution prévue lors des engagements matrimoniaux de 1383. L’orateur du tiers état, João das Regras, convainc l’assemblée de la nécessité de confirmer la désignation populaire de Jean d’Avis : Jean Ier de Portugal, grand maître de l’ordre militaire d’Aviz et demi-frère de Ferdinand Ier de Portugal, lui succède après deux années de troubles. Il fera du Portugal une puissance de premier rang[4].
Jagellon est adopté par la reine mère de Pologne, Élisabeth, veuve de Louis Ier d’Anjou, qui le fait baptiser dans la religion catholique (). Devenu Ladislas, il épouse Hedwige, la plus jeune fille du roi Louis, qui avait été couronnée en 1384 roi (rex) à Cracovie, à l’âge de dix ans. Il devient Ladislas II Jagellon.