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167e régiment d'infanterie (France)

167e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 167e régiment d'infanterie (France)
Insigne du 168e régiment d'infanterie de forteresse, repris au 167e RIF de 1939.

Création 1913
Dissolution 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type régiment d'infanterie
Rôle infanterie
Garnison Toul
Inscriptions
sur l’emblème
Bois-Le-Prêtre 1915
Verdun 1916-1917
Soissonnais 1918
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Fourragères aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918
Décorations croix de guerre 1914-1918
deux palmes
une étoile d'argent

Le 167e régiment d'infanterie (167e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française formé en 1913. Appartenant aux unités surnommées « les Loups » ou « les Loups de Bois-le-Prêtre »

Affecté initialement à la garnison de Toul, il combat lors de la Première Guerre mondiale avec la 128e division d'infanterie, dite « division des loups ». Dissous en 1923, il est recréé en 1939 au début de la Seconde Guerre mondiale. Servant en Moselle sur la Ligne Maginot, il disparaît dans les combats de juin 1940.

Création et différentes dénominations

Chefs de corps

  • -  : Colonel Nitard
  • -  : Commandant Duchaussoy
  • 1er février -  : Lieutenant-colonel Étienne (blessé)
  • 25 -  : Commandant Bareille
  • -  : Lieutenant-colonel Laucagne
  • -  : Lieutenant-colonel Decageux
  • -  : Lieutenant-colonel Mariande
  • -  : Colonel Galbrüner
  • -  : Lieutenant-colonel Regard (blessé)
  • -  : Commandant Lebrun
  • -  : Lieutenant-colonel Regard
  • 1939 - 1940 : ?

Historique des garnisons, combats et batailles du 167e RI de ligne

De 1871 à 1914

En application de la loi du , créant 10 nouveaux régiments (de 164 à 173)[1], le régiment est créé en 1913 à Toul, avec trois bataillons repartis dans la place forte de Toul.

Première Guerre mondiale

Rattachements

1914

Août : en garnison dans les forts de Toul
Novembre Woëvre : Hauts-de-Meuse, bois brûlé, bois de Cuite, Martincourt, Mogeville et St Rémi
7- : Reprise de l'offensive : Fay en Haye, Bois le Prêtre

1915

Soldats du 167e RI dans les tranchées de Beaumanoir à Vienne-le-Château, juillet 1915.
Janvier-juin : Woëvre : Bois-le-Prêtre[2], fontaine du Père Hilarion, Croix des Carmes, Quart en Réserve
Mai - Novembre : Argonne : Secteur de Saint-Thomas, La Harazée

Septembre : Seconde bataille de Champagne : Crête de Servon

1916

Janvier - juin : Lorraine : Reillon, Bois Zeppelin
Juillet : Bataille de Verdun : Ravin des Vignes, Ravin du Chapitre, Fleury secteur de St Mihiel : (jusque déc.) : Bois d'Ailly

1917

  • Avril - mai : Le Chemin des Dames
  • Juillet - août : Champagne : Monronvilliers, bois du Chien, Le Casque puis le Ferme de Navarin
  • Octobre - décembre : Verdun : Côte du Talou, Samogneux

En , un bataillon du 417e RI dissous, rejoint le 167e RI

1918

  • -  : Lorraine : Hablainville, Ancerviller
  • Juillet : Marne : bois Madame, bois des Juifs
  • Septembre : Morsain, Eury, Vézaponin, Bagneux, Moulin de Laffaux
  • Septembre - octobre : Flandres : Staden, Geite, Zulte, l'Escaut

Entre-deux-guerres

Le régiment est dissous le [1].

Seconde Guerre mondiale

Affecté au sous-secteur d'Elzange du secteur fortifié de Thionville (ouvrages du Billig, de Metrich, de Sentzich et du Galgenberg), le 167e régiment d'infanterie de forteresse est créé à partir du , avec un noyau constitué de militaires d'active issus du 1er bataillon du 168e RIF[3].

Le 167e RIF évacue ses positions le . Les équipages des ouvrages et des casemates restent seuls, afin d'assurer la couverture de leurs camarades. Le 1er Bataillon parcourra près de 130 kilomètres en 6 jours, et se rendra le aux Allemands à Tantonville (54), au sud de Nancy. Les 2e et 3e bataillons, après s'être organisés sur la région de Frouard (54), se rendront le après un baroud d'honneur. Les équipages ne livreront les ouvrages que le , sur ordre du haut commandement Français réfugié à Bordeaux.

Drapeau

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[4] :

Décorations

La cravate du drapeau est décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec deux palme et une étoile d'argent (deux citations à l'ordre de l'armée puis une citation à l'ordre de la division).

une citation à l'ordre de la division) obtenu par le soldat Marcel Leon Nicolas Renaudin matricule de recrutement 1163. Cité le 10-08-1916 n°51

Il obtient la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918[1].

Insigne

D'après Alain Hohnadel et Michel Truttmann, aucun insigne n'a été dessiné. L'insigne présenté est l'ancien insigne circulaire du 168e RIF, qui fait mémoire des régiments de la 128e DI de 1914-1918[3].

Personnages célèbres ayant servi au 167e RI

Sources et bibliographie

  • Archives militaires du Château de Vincennes.
  • À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).

Notes et références

  1. a b et c Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 202-203
  2. William Benéteau, Ta femme qui t'aime : Correspondance entre Hippolyte Benéteau, Poilu du Bois-le-Prêtre, et sa famille (1914-1915), Senones, Edhisto, , 152 p. (ISBN 978-2-35515-044-9, lire en ligne)
  3. a et b Alain Hohnadel et Michel Truttmann, « Les régiments d'infanterie de forteresse - 2e partie », Militaria Magazine, no 27,‎ , p. 9-13
  4. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

Voir aussi

Liens externes

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