1er janvier : début du onzième consulat d'Auguste[1]. Crise politique : découverte de la conjuration de Fannius Caepio contre Auguste ; Varron, également consul, impliqué, est mis à mort avec Fannius Caepio[2].
Maladie d'Auguste ; il remet son anneau à Agrippa, ainsi associé à l’empire[1]. Il est guéri par les soins du médecin Antonius Musa.
Agrippa est envoyé en Orient[3]. Il séjourne à Lesbos en 23-21 av. J.-C. Selon Dion Cassius il reçoit d'Auguste le gouvernement de la Syrie à la suite d'une querelle avec Marcellus, pour l'éloigner ; il se contente d'y envoyer ses légats, et reste à Mytilène[4].
Marcellus, qui reste à Rome, passe pour l’héritier présomptif. Il meurt cependant de maladie qui a atteint Auguste[5].
Famine à Rome. Le Sénat romain et le peuple font pression sur Auguste pour qu'il accepte de s'occuper du ravitaillement en blé de la cité, ce qu'il accepte[6]. C'est la première compétence qu'il retire aux magistrats républicains[7].
↑Augusto Fraschetti et Carlo Pavolini, Auguste et Rome, suivi de Ostie, port et porte de Rome, Presses Univ. du Mirail, , 195 p. (ISBN978-2-85816-634-3, présentation en ligne)