août 1631 : Le régiment est cédé au chevalier d'Alincourt et prend le nom de régiment d'Alincourt.
: Le régiment d'Alincourt obtient le drapeau blanc[2] et prend le nom de régiment de Lyonnais.
1776 : Le régiment de Lyonnais est dédoublé à Calais. Les 1er et 3ebataillons conservent le titre, les drapeaux et le costume du régiment de Lyonnais. Les 2eet 4e bataillons du régiment forment le régiment de Maine Ce nouveau régiment a les parements et les revers roses, le collet bleu de roi.
28 mai 1800 : revue de Chivasso : Napoléon, pour féliciter la 28e demi-brigade de sa fermeté dans les épreuves, lui attribue la première place de l'avant-garde qu'elle conservera jusqu'à la fin de la campagne[6].
2 décembre : Bataille d'Austerlitz[10] ; le général Jean-Marie Valhubert, ancien commandant du régiment, est blessé mortellement par un obus à la cuisse et refuse d'être évacué, faisant appliquer à la lettre la consigne qui interdisait aux soldats valides de quitter le combat pour transporter un blessé[11],[12].
Les trois premiers bataillons sont en garnison à Madrid, rattachés à l'armée du roi Joseph, et assurent un service d'escorte et de reconnaissance contre la guérilla.
Du 16 juin au 27 août 1811, les bataillons du régiment livrent 5 combats aux insurgés pour dégager les communications avec l'armée du maréchal Soult
16 mai 1812 : escorte d'un convoi de transport de fonds, combat d'Ormaiztegi contre la guérilla
11 août 1812 : les Français évacuent Madrid sans combat
2 novembre 1812 : les Français rentrent sans combat dans Madrid évacuée par les Anglais de Wellington[18].
Le régiment est rattaché au 1er corps du général Drouet d'Erlon
16 juin : le 1er corps, à la suite d'ordres contradictoires, erre entre le champ de bataille des Quatre-Bras et celui de Ligny sans participer à aucune.
18 juin : bataille de Waterloo ; le 1er corps combat toute la journée pour emporter le chemin d'Ohain mais l'arrivée inopinée des Prussiens met l'armée française en déroute.
Le régiment, qui comptait 1 045 hommes au début de la campagne, ne compte plus que 22 officiers et 278 hommes de troupe présents au 24 juin[22].
Au début de la guerre de 1870, le régiment quitte le son dépôt de Nantes, avec trois bataillons de guerre[24]. Il rejoint la 4e division d'infanterie du 6e corps d'armée de l'armée du Rhin[25].
Le dépôt forme ensuite des compagnies de marche[24],[26].
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De 1871 à 1914
Le régiment est reconstitué le , avec les militaires du dépôt, des militaires du 28e de ligne libérés de captivité[27] et les cadres du 128e régiment de ligne dissout[28].
1903 : il est rapporté que les hommes de la 8e compagnie, stationnés à Gaillon (Eure), assurent le défilé du dans un uniforme "prototype" proposé pour supplanter la tenue comportant le pantalon "Garance".
↑Brevet par lequel le roi de France pourvoit à des charges et offices militaires
↑La possession d'un drapeau blanc devint le privilège et la marque des corps permanents, mais on laissait aux formations temporelles la possibilité d'obtenir le drapeau blanc si elles s'en montraient dignes.
↑ a et bAristide Martinien, La mobilisation de l'armée, mouvement des dépôts (armée active) du 15 juillet 1870 au 1er mars 1871 : guerre de 1870-1871, Paris, L. Fournier, , 463 p. (lire en ligne), p. 73-74
↑Dont 5 à la Bataille de Charleroi et 8 à la Bataille de Guise
↑« Suppression de régiments d'infanterie », La Charente, , p. 1 (lire en ligne)
↑Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 196-197