1671 : création (de quatre régiments suisses dans l'armée française) sur la demande du roi Louis XIV du Régiment d'Erlach.
1672 : (date officielle de la création du premier régiment de suisse) qui deviendra par filiation qui en découle la date de fondation du 63e régiment d'infanterie.
1672 à 1782 : le régiment à successivement porté le nom des colonels :
1791 : Le , le régiment quitte Marseille pour prendre garnison à Aix-en-Provence[2].
1792 : Le , à Aix, le régiment est assiégé dans sa caserne avant d'être désarmé par les fédérés de Marseille[2]. Après cette échauffourée, le régiment est dirigé vers la Suisse, sous la conduite du lieutenant généraldu Muy[3].
En 1862, il part en Algérie.
En 1863, il stationne à Philipeville (Skikda) et Collo (El-Qoll), puis à Constantine (Qacentina).
En , le régiment participe à une colonne pour réprimer une révolte aux environs de Tébessa (Tbessa).
Le régiment est ensuite stationné à La Calle (Al Cala).
Ensuite, le régiment rejoignit Sétif (Stif) afin de réprimer une révolte en Kabylie. Il subit plusieurs combats autour d'une position nommée Takitount (11-).
Après cela, le régiment rentre en France, embarquement à Bougie (le ) débarqué à Marseille ().
Au , le 63e régiment d'infanterie de ligne fait partie de l'Armée du Rhin.
Avec le 2e régiment d'infanterie du colonel de Saint-Hillier et le 10e bataillon de chasseurs du commandant Schenk, le 63e forme la 1re brigade aux ordres du général Doens.
Cette 1re brigade avec la 2e Brigade du général Micheler, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 3e division d'infanterie commandée par le général de division Merle de La Brugière de Laveaucoupet.
Cette division d'infanterie évolue au sein du 2e corps d'armée ayant pour commandant en chef le général de division Frossard.
1885 : Le régiment est en garnison à Limoges à la caserne des Bénédictins puis à la caserne Beaupuy (3 bataillons), siège du régiment et à la caserne Saint-Yrieix (1 bataillon)[réf. nécessaire].
1939 à 1940 : Formé le par le CMI no 94 (Centre Mobilisateur d'Infanterie) sous les ordres du lieutenant-colonel Jaubert, il appartient à la 24e division d'infanterie. Il est composé de trois bataillons puis 14e CDAC (Compagnie divisionnaire antichar).
1944 à 1945 : le 63e R.I. sera reformé le et ses unités reconstituées à Limoges, caserne Beaupuy et à St-Yrieix. Il est formé de 3 bataillons, le , il sera affecté au secteur NantesSaint-Nazaire. L'effectif sera de 1 848 hommes pour la plupart proviendront directement des rangs des maquisards. Le régiment partira pour le front de l'Atlantique le , pour combattre les derniers éléments allemands incrustés dans la poche de Saint-Nazaire.
De 1945 à nos jours
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Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[8] :
Le drapeau a 90 centimètres de côté (normes en vigueur dans l'infanterie), l'étamine est en soie et est composée d'un fond tricolore aux couleurs nationales. Sur un côté du drapeau sont inscrits en lettres d'or, REPUBLIQUE FRANCAISE. Et 63e REGIMENT D'INFANTERIE.
Devise
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63e Régiment d'infanterie - Extrait succinct du journal des Marches et Opérations militaires du Régiment depuis 1840, Service historique de la défense, 4 M 60.
À la gloire du 63e d'Infanterie, images de Charles Morel gravées par Rougeron-Vignerot, Armand Colin et Cie, éditeurs, 1892.
Molard (J.), Historique du 63e régiment, 1672-1887, Berger-Levraud, Paris, 1887.