Inde 1781-1785 - Belgique 1792-1797 - Allemagne 1797-1809 - Espagne 1808-1813 - France 1814 - Espagne 1823 - Morée 1828-1829 - Belgique 1831-1832 - Algérie 1847-1862 - Italie 1859 - France 1870-1871 - Tunisie 1881-1882 - Grande Guerre 1914-1918 - France 1939-1940 - Libération 1944-1945 - Afrique du Nord 1956-1962 - liban 1985 1986
Stèle au 8e régiment d'infanterie de ligne sur le champ de la bataille de Waterloo
Drapeaux des régiments Ponthieu et Austrasie
Drapeau de 1e bataillon en 1791 (avec de fleurs de lys royale )
Drapeau de 2e bataillon en 1793 (sans de fleurs de lys royale)
Drapeau du régiment (Premier Empire)
Drapeau du régiment (avers de 1914)
Drapeau du régiment (revers de 1914)
Historique des garnisons, combats et bataille du 8e RI
Ancien Régime
À sa création le régiment se compose de :
d'un colonel, un colonel en second, un lieutenant-colonel, un major, un quartier-maître trésorier, deux porte-drapeaux, un adjudant, un chirurgien-major, un armurier, un tambour-major et un aumônier, formant l'état-major ;
de 1796 à 1798 : fait partie successivement des armées du Nord puis d'Allemagne puis de Mayence et enfin du Danube et du Rhin : occupation de la Hollande et de l'Allemagne du Nord.
1806 : le corps d'armée du maréchalBernadotte stationne en Bavière jusqu'en septembre, puis il fait mouvement à travers la Saxe. Le , il ne combat ni à Iéna, ni à Auerstaedt, avant de participer aux batailles de Halle le , le à Kriwitz et enfin participe à la prise de Lubeck, le .
1810 : Villaruibie (), Montecy (), Santa-Crux (), l'investissement du fort Matagorda et de l'île San Luis (), Villalon () et siège de Cadix d'août à décembre.
1811 : le , le régiment est battu à la bataille de Barossa, où il perd son colonel, son drapeau et 726 hommes sur 1468. Il participe ensuite aux batailles de Fuentes-d'Onoro (), Albuera (), et en juin et juillet aux combats autour de Cadix.
Drapeau modèle de 1812 (avers)
Drapeau modèle de 1812 (revers)
1812 : le 4e bataillon est envoyé à la 30e division d’infanterie du général Heudelet en Prusse orientale, puis sert de garnison à Dantzig sous les ordres du général Rapp, lors du siège par les Russes et les Prussiens entre le et le .
1813 : Ségovia (), Lignenza, Vittoria (), Pampelune, défense des passes Maya, Brienza et Vera dans les Pyrénées, Ainhoe et St. Pierre d'Irube (). Le 3e bataillon combat lui aussi en Allemagne et participe aux batailles de Lützen (), de Dohny () et Dresde ().
de 1848 à 1853 le régiment est en Algérie. « D'un coup bien frappé le 8e vient de m'ouvrir les portes de Bougie », général Bosquet, 1851, siège de Zaatcha.
En , le 108e régiment d'infanterie de ligne, créé en 1870 sous le nom de 8e régiment d'infanterie de marche, est fusionné dans le dépôt du 8e régiment d'infanterie de ligne[6].
De 1872 à 1914
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« Magnifique régiment. Engagé dans toutes les grandes actions de la campagne, ne recula jamais devant les attaques de l'ennemi ; jamais l'ennemi ne put résister au choc de ses assauts. » Poincaré, 1920.
Le 8e régiment d’infanterie est un régiment d'active, commandé par le colonel Jeanzac au moment de la mobilisation, puis par le capitaine Loison à partir du . Sa devise est « Toujours en avant ».
Un train transportant des troupes du 8e régiment d’infanterie est attaqué le 14 mai entre le village de Cerfontaine et de Silenrieux. 5 soldats français (Édouard Ducastel, Georges Heudron, Maurice Jean, Jean Metayer et Léon Saillard) ainsi que le conducteur de la locomotive (Abel Bourgeois) sont tués[9].
Le régiment se retranche à l'Ouest et à l'Est de la Meuse, dans les villes d'Annevoie et Godinne. Il inflige de lourdes pertes aux Allemands (vraisemblablement les 12 et 13 mai) qui veulent s'emparer de la passerelle enjambant la Meuse. Après deux jours de combat, le reste des éléments à l'Est, repasse la Meuse. Les 2 000 hommes tiennent la Meuse sous leur feu depuis Annevoie (14 mai 1940). Les assaillants allemands renonceront à emprunter la passerelle de Godinne (que les Français feront sauter), préférant profiter de leurs têtes de pont plus au sud (voir bataille de Dinant).
Se sachant en cours d'encerclement par le Sud, le plus gros de la troupe du 8e RI commandé alors par un lieutenant, sans communication, ni approvisionnement, se retire, non sans constater qu'à l'arrière, l'artillerie française avait été neutralisée par les commandos ennemis. Dans leur repli, ils tombent sur un convoi de camions aux couleurs belges (vers le 15 ou 16 mai 1940 environ). En fait ces camions avaient été capturés par les Allemands. Le 8e RI est exterminé l'arme à la bretelle, victime de cette méprise, par l'infanterie et l'aviation adverse[Information douteuse]. Le lieu du massacre (un champ) n'est pas connu à ce jour. Il y aura quelques survivants jamais recherchés et dont le récit aurait pu renseigner l'histoire de la fin du régiment.
Certaines unités dispersées repliées par d'autres chemins sont capturées par l'ennemi. Le régiment est dissous le 22 mai 1940. D'autres unités en retraite dispersées sont incorporées dans le 236e RI le 27 mai 1940.
le dans la XVIIe région militaire à partir du 2e régiment d'infanterie FFI du Lot[10][réf. à confirmer],[11] et placé sous les ordres du lieutenant-colonel Robert Noireau (d'avril à ) puis du colonel Allais (de septembre à ).
Fin , le régiment stationne à Rochefort-en-Terre avant d'être mis à disposition, le , de la XXIe région militaire à Metz. Le il rejoint Sarrebourg ou le 3e bataillon est dissous le et le 2e bataillon le 1er septembre. Le 1er bataillon y cantonne jusqu'au avant de rejoindre La Châtre, le , pour être rattaché à la 19e division d'infanterie. Le 1er bataillon est dissous le , le 8e RI n'existe plus.
Les éléments restants sont affectés, aux régiments composant la 29e division d'infanterie et aux unités chargées de la garde des prisonniers de l'Axe.
2e régiment d'infanterie FFI du Lot
Le 2e régiment d'infanterie FFI du Lot est formé à la caserne Niel de Toulouse en d'engagés volontaires originaires, principalement, du département du Lot mais également de ceux de la Dordogne, de la Corrèze et de l'Aveyron[12].
Le , le régiment est affecté aux Forces Françaises de la pointe de Grave (FFGR)[13] et, le , il prend ses positions en première ligne en remplacement du bataillon d'Arcachon.
Du 14 au , devenu provisoirement 154e régiment du génie, le 2e régiment est rattaché au groupement Ouest de la brigade Médoc, et participe activement à la libération de la pointe de Grave[10][réf. à confirmer].
Durant les combats contre la Festung Gironde Mündung Süd, le 2e RI FFI du Lot perdra 52 tués et 120 blessés[11].
Le le 2e régiment d'infanterie FFI du Lot devient le 8e régiment d'infanterie.
Le 8e RIM est en Algérie de 1955 à 1962. Installé à Saïda, dans le sud oranais, il fait partie intégrante de la 13e Division d'Infanterie du général Ginestet en Zone Sud Oranais. Le commando Cobra du lieutenant Gaget fait partie de ses effectifs. Il encadre également en partie le commando Georges.
Au cessez-le-feu du en Algérie, le 8e RI créé comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale prévues aux accords d'Évian du .
Le I/8e RI forme une unité de la Force locale de l'ordre Algérienne, la 506e UFL-UFO composé de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans, à la Ferme Carrafang, qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie.
Drapeau en 1998 (avers)
Drapeau en 1998 (revers)
1962-1998
Dans les années 1970, le régiment tient garnison au quartier Berniquet de Noyon (Oise), il est aussi en garnison à Landau, en Rhénanie-Palatinat (1970), à deux pas de son frère jumeau, le 7e RI, dont il recueille le drapeau en 1977 lorsqu'il est dissous.
Régiment de la 8e DI, puis régiment de la CMD de Lille, il est dissous en 1997 dans le mouvement de professionnalisation des armées. Il a été remplacé par le Régiment de marche du Tchad au quartier Berniquet de Noyon.
Insignes
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Paul Cœuré, père de l'actrice Marie-Paule Cœuré dite Paulette Noizeux y était capitaine adjudant major en 1887[16].
Le sous-lieutenantPaul Dubrulle, né à Isbergues le . Ayant eu la carrière de soldat avant guerre, et devenu prêtre jésuite. En 1914 il est affecté au 8e régiment d'infanterie où il devient sergent fourrier. Il est envoyé à Verdun lors du début de l'offensive allemande le . Sa compagnie résiste aux attaques allemandes du jusqu'au , puis elle est affectée sur le front de la Somme en juillet 1916 lors de l'offensive allemande. Le , début de l'offensive du chemin des Dames, il meurt au combat. Cité à l'ordre du 8e RI, il reçoit la Légion d'Honneur, et il est fait sous-lieutenant à titre posthume. Il est une référence dans le monde littéraire pour les mémoires de soldat de 1914-1918, en sa qualité d'écrivain pour avoir écrit Mon régiment dans la Fournaise de Verdun et dans la Bataille de la Somme, préfacé par Henry Bordeaux.
Le général de brigade Michel Monier-Vinard (1937-2013) a été le chef de corps du 8e RI de 1983 à 1985 avec le grade de colonel. Saint-Cyrien de la promotion "Maréchal Bugeaud” (1958-60), cet officier supérieur a ensuite commandé le détachement de l'opération Daguet lors de la guerre du Golfe et assuré la réouverture de l'ambassade de France à Koweit City, en février 1991. Ayant occupé après à l'Ecole Militaire, à Paris, le poste d'adjoint au général directeur de l'enseignement militaire supérieur de l'armée de terre et commandant l'Ecole supérieure de guerre, le général Michel Monier-Vinard était commandeur de l'Ordre national du mérite, officier de la Légion d'Honneur, titulaire de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures avec citation à l’ordre de l’armée (palme), de la Croix de la valeur militaire avec deux citations, et d'autres décorations étrangères.
Paul Neuville (1896-1975), résistant français, Compagnon de la Libération.
↑Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie