Albert KammererAlbert Kammerer
Frédéric Albert Kammerer, né le à Paris 9e et mort le dans la même ville 7e [2], est un diplomate, géographe et historien français. Spécialiste de l'Orient, ses intérêts sont cependant éclectiques. BiographieJeunesse et étudesAlbert Kammerer est d'origine alsacienne et strasbourgeoise, d'une famille protestante. Il effectue ses études secondaires au lycée Charlemagne, avant de suivre des études de droit et d'obtenir un doctorat en droit ; il obtient la médaille d'or des thèses de doctorat de l'université de Paris en 1897. Il est diplômé de l'École libre des sciences politiques[3]. Il épouse Élisabeth Marguerite Hosemann à Neuilly-sur-Seine le 14 mai 1908[2] dont il aura trois enfants. Carrière d'ambassadeurAlbert Kammerer est consul de 1ère classe en 1911, consul général en 1916, sous-directeur d'Asie, il devient ministre plénipotentiaire de 2e classe le . Le il est secrétaire général de la délégation française à la conférence de Washington. Il est missionné en Égypte en 1922. Ministre plénipotentiaire de 1ère classe en 1925, le il est ministre plénipotentiaire à La Haye, le ambassadeur à Buenos Aires, le à Ankara et le à Tokyo. Durant l'occupation, Albert Kammerer s'engage dans la Résistance. En 1943, il publie clandestinement une plaquette, Le Crime de l'Armistice, éditée à quarante mille exemplaires dans laquelle il conteste la loi du 19 juillet 1940 et du serment imposé par le maréchal Pétain. Il prolonge son travail par plusieurs ouvrages, notamment sur le désarmement de la flotte à Mers El Kébir, prévu par l'article 8 de la convention d'armistice. Il collabore à un journal clandestin à Lyon, La France Intérieure, publié par Georges Oudart, qui édite son étude la tragédie de Mers El Kébir reprise en volume. Son engagement est suivi par son fils, Jean Kammerer, délégué militaire régional des forces combattantes pour la Normandie et la Bretagne, qui est capturé en juin 1944 alors qu'il soutient de l'intérieur le débarquement allié, et meurt au camp de Dachau en janvier 1945. Carrière littéraireLes ouvrages d'Albert Kammerer peuvent être rangés dans deux thèmes principaux: l'Orient et la Résistance. DécorationsCommandeur de la Légion d'honneur (1929 ; officier en 1920 et chevalier en 1913)[4]. Publications
Notes et références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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