Elle soutient en 2001 sa thèse de doctorat en science politique rédigée sous la direction de Dominique Colas : Nationalisme et démocratie à la fin de l'URSS : les fronts populaires d'Ukraine et de Biélorussie (1988-1991)[1].
Alexandra Goujon est maîtresse de conférences à l'université de Bourgogne[1],[2]. Elle assure entre autres les cours consacrés à l'Europe et ses institutions, aux études des partis politiques et aux analyses des politiques nationales.
Pour l'universitaire Anna Colin Lebedev, l'ouvrage d'Alexandra Goujon, Révolutions politiques et identitaires en Ukraine et Biélorussie donne « une présentation complète et précise de l’évolution institutionnelle et politique de l’Ukraine et de la Biélorussie à partir des dernières années de l’URSS ». Elle compare notamment l'évolution politique des deux pays, frontaliers et culturellement proches[7]. L'universitaire lituanien Andrei Stsiapanau indique qu'Alexandra Goujon utilise des ouvrages sur l’URSS et ses satellites de grandes importances et ce pour des périodes peu abordées par les chercheurs[8],[9].
↑Anna Colin Lebedev, « Alexandra Goujon, Révolutions politiques et identitaires en Ukraine et Biélorussie (1998-2008) », Cahiers du monde russe, vol. 50, no 4, , p. 899-902 (lire en ligne).
↑Andrei Stsiapanau, « Révolution politiques et identitaires en Ukraine et Biélorussie », Revue d’études comparatives Est-Ouest, vol. 42, no 01, , p. 238 - 254 (lire en ligne).
↑« Alexandra Goujon. “En Ukraine et ailleurs, le séparatisme est l’instrument de la politique russe” », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le ).
↑Andrei Stsiapanau/Stépanov, « Alexandra Goujon, Révolution politiques et identitaires en Ukraine et Biélorussie, Bruxelles : Éditions de l’Université de Bruxelles, 2010, 226 pages. » (Revue d'études comparatives Est-Ouest, volume 42, , p. 237-254) : « Soulignons à cet égard que l'ouvrage d'Alexandra Goujon représente incontestablement l'une des rares recherches comparatives sur les pays postsoviétiques publiées en français : elle réanime et réintroduit la problématique des pays postsoviétiques dans la littérature scientifique française. En somme cette publication ouvre une “fenêtre d'opportunité” qui invite les étudiants et les chercheurs à relancer le débat scientifique. »