Alexandre MaspoliAlexandre Maspoli, né le à Lausanne (Suisse) et mort le à Caluire-et-Cuire (métropole de Lyon), est un sculpteur et un athlète français, champion du monde d'haltérophilie. Le sportifAu championnat du monde de 1902 à Londres, Alexandre Maspoli remporte le titre et améliore les records existants et s’affirme supérieur aux Anglais[1]. Il remporte le championnat de France en 1905 avec, entre autres performances, 130 kilogrammes au jeté. Il remporte une médaille de bronze aux Jeux olympiques d'Athènes de 1906[2]. Il soulève 129,5 kg dans la catégorie poids lourd à deux bras. Lors de ces mêmes jeux, il termine quatrième dans la catégorie poids lourds à un bras et 18e du concours de saut en longueur sans élan. Du 5 au , il participe à la 34e fête fédérale de gymnastique à Troyes. Le sculpteurÀ la fin du XIXe siècle, le futur sculpteur est le modèle et l'élève du sculpteur français Auguste Rodin[3],[4]. Au début des années 1920, Alexandre Maspoli réalise le Monument aux morts d'Arcachon, ainsi que celui des Avenières (Isère), inauguré le . En 1922, assisté du sculpteur J. Lesage, Maspoli réalise le Monument aux morts de La Côte-Saint-André. La composition est riche en allégories[5] (coq, poilu, croix de guerre, palmes de la paix) et se distingue par une iconographie atypique qui rappelle le travail des femmes pendant la guerre[6]. En raison de son originalité, ce monument est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [7]. En 1933, à Sathonay-Camp, il réalise un bas-relief en bronze destiné au Monument du maréchal de Castellane, inauguré en 1934, et marquant l'entrée principale du camp fondé par Castellane[8]. La même année, il exécute Philippidès, l'une des quatre statues destinées au vélodrome du parc de la Tête d'Or à Lyon, dont un fragment sera exposé au salon d'automne de Lyon de 1933[9]. À Paris, en 1934, en collaboration avec l'architecte lyonnais Tony Garnier, il érige le Monument à Frantz Reichel, avenue de la Porte-Molitor à Paris. Les éléments en bronze ont été envoyés à la fonte sous le régime de Vichy, puis furent reconstitués en pierre d'après le modèle original en plâtre[10]. À Lyon, il est l'auteur du Monument à la gloire de la cavalerie et des cuirassiers, érigé dans la cour d'honneur de la caserne de la Part-Dieu, depuis déplacé rue du Lac à la destruction de celle-ci. On lui doit le buste de l'historien Félix Desvernay (Lyon, musée Gadagne, 1928), ainsi qu'un Monument à Julien Barbero (1938), ami du sculpteur, officier de la Légion d'honneur, député et conseiller général du Rhône, adjoint au maire de Lyon, à l'angle des rues Waldeck-Rousseau et Cuvier[11]. En 1941, il exécute le médaillon en bronze ornant le tombeau de Louis-Paul Mouterde (1907-1941) à Lyon au cimetière de Loyasse.
Récompenses et hommages
Notes et références
AnnexesBibliographie
Lien externe
|