Alexandre Moitte

Biographie
Naissance	15 septembre 1750; Paris
Décès	15 février 1828 (à 77 ans); Paris
Nationalité	française
Formation	Académie royale de peinture et de sculpture (à partir de 1768)
Activités	Peintre, professeur d'art, dessinateur, lithographe, peintre sur porcelaine
Père	Pierre-Etienne Moitte
Fratrie	Jean Guillaume Moitte
Propriétaire de	Manufacture de porcelaine de Clignancourt (28 juillet 1792 - 23 août 1800)
Membre de	Institut de France (1809-1816); Académie des beaux-arts (1816-1828)
Maîtres	Pierre-Etienne Moitte, Joseph-Marie Vien
Genres artistiques	Scène de genre, portrait, paysage

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Alexandre Moitte, né le 15 septembre 1750 à Paris, où il est mort le 15 février 1828, est un peintre français.

Biographie

Alexandre Moitte est le fils de Pierre-Étienne Moitte (1722-1780), graveur du Roi et peintre, et de Marie Vitray.

Il grandit parmi une famille d'artiste. Outre le père qui est déjà renommé, ses trois frères et deux sœurs se feront connaitre : Jean Guillaume (1746-1810) en sculpture, Jules Philibert (1754-1808) en architecture, François Auguste (1744-?), Angélique-Rose (1745-1820) et Élisabeth-Mélanie (1749-1825) en gravure^[1].

Admis en 1768 à l'académie royale de peinture, il obtient une deuxième médaille et prend part en 1772 au concours du prix de Rome. Il obtient plus tard la première médaille, puis se lance dans la composition de décoration de pièces en porcelaine.

En 1776, il collabore avec Pierre Deruelle (1727-?), architecte et propriétaire de la manufacture, à Clignancourt. Il est directeur artistique^[2] et propose alors des projets de décoration des pièces de porcelaine. La fabrique prend pour marque^[3] un moulin, puis sous le patronage de Monsieur un M surmonté d'une couronne^[4]^,^[5]. La manufacture de Clignancourt est accusée en 1783, d'imiter les manufactures de Sèvres et de la concurrencer de façon déloyale.

Le 14 avril 1788, il épouse la fille de Pierre Deruelle, Charlotte Deruelle (1766-1847), plusieurs enfants viennent au monde : Antoine Guillaume Alexandre (1789-?), Auguste Pierre Charles (1791-1875)^[6], Flore (1794-1863) et Adrien Jules Philibert (1798-?).

En 1792, il acquiert la manufacture de porcelaine. Il cède, après plusieurs années d'activité, l'entreprise en 1799 et quitte Clignancourt pour le Cloître Saint-Germain-l'Auxerrois^[7].

Il devient professeur de dessin et cartes à l'école spéciale impériale militaire (école de cavalerie de Saint-Germain-en-Laye). Il occupe ce poste durant vingt années.

Outre la peinture^[8], il réalise de nombreux dessins^[9].

Publication

Cours complet de topographie, Paris, T. Barrois, 1806 (lire en ligne).

Notes et références

↑ The New York Herald, du 19 janvier 1908 : L'œuvre et la vie d'Alexandre Moitte.
↑ Le Vieux Montmartre, du 7 décembre 1928.
↑ Musée céramique de Sèvres : Marques de Clignancourt.
↑ La Céramique enseignée par la reproduction et la vue de ses différents produits.
↑ Régine de Plinval de Guillebon, Faïence et porcelaine de Paris XVIII^e – XIX^e siècles, Dijon, Faton, 1995 (ISBN 978-2-87844-022-5, lire en ligne), p. 406-407.
↑ Capitaine au 6e régiment de la garde royale.
↑ Le Vieux Montmartre : Pierre Deruelle et Alexandre Moitte.
↑ « Pour la vente Henri Lavedan, le portrait de Louis XVII est adjugé à 75.100 francs », Le Figaro,‎ 3 décembre 1941 (lire en ligne).
↑ « Lors de la vente de la collection de Camille Groult, un dessin de Moitte représentant un Portrait de jeune femme est vendu 710.500 francs », Ce soir,‎ 23 mars 1952 (lire en ligne).

Voir aussi

Bibliographie

Régine de Plinval de Guillebon, La porcelaine à Paris sous le Consulat et l'Empire : fabrication, commerce, étude topographique des immeubles ayant abrité des manufactures de porcelaine, Librairie Droz, 1985, 239 p. (ISBN 978-2-600-04619-0, lire en ligne), p. 86-88.
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 9 (Maganza - Muller-Zschoppach), Paris, Gründ, 1999, 957 p. (ISBN 978-2-7000-3010-5, lire en ligne), p. 708.
Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'école française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours, t. II, Paris, Librairie Renouard, 1882, 733 p. (lire en ligne), p. 104-105.
Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne, t. 28, Paris, chez M^me C. Desplaces, 1843, 661 p. (lire en ligne), p. 506.
(de) Ulrich Thieme, Felix Becker et Hans Vollmer, Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, vol. 25 (Moehring-Olivié), Leipzig, E.A. Seemann, 1931, 600 p. (lire en ligne), p. 24.

Liens externes

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Ressource relative à la recherche :
- La France savante
Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- Pologne

[1] The New York Herald, du 19 janvier 1908 : L'œuvre et la vie d'Alexandre Moitte.

[2] Le Vieux Montmartre, du 7 décembre 1928.

[3] Musée céramique de Sèvres : Marques de Clignancourt.

[4] La Céramique enseignée par la reproduction et la vue de ses différents produits.

[5] Régine de Plinval de Guillebon, Faïence et porcelaine de Paris XVIII^e – XIX^e siècles, Dijon, Faton, 1995 (ISBN 978-2-87844-022-5, lire en ligne), p. 406-407.

[6] Capitaine au 6e régiment de la garde royale.

[7] Le Vieux Montmartre : Pierre Deruelle et Alexandre Moitte.

[8] « Pour la vente Henri Lavedan, le portrait de Louis XVII est adjugé à 75.100 francs », Le Figaro,‎ 3 décembre 1941 (lire en ligne).

[9] « Lors de la vente de la collection de Camille Groult, un dessin de Moitte représentant un Portrait de jeune femme est vendu 710.500 francs », Ce soir,‎ 23 mars 1952 (lire en ligne).

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