Alpha Yaya Diallo

Biographie
Naissance	1830
Décès	10 octobre 1912; Nouadhibou
Nationalité	guinéenne
Activité	Homme politique
Distinction	Alpha

Alpha Yaya Diallo (1830 - 10 octobre 1912) est un guerrier peul connu sous le nom de « roi » de Labé, l'une des provinces du Fouta-Djalon.

Biographie

Il accroît son pouvoir sur une grande partie de la confédération islamique du Fouta en s'entendant avec les français qui progressent en Afrique de l'Ouest.

À son retour d'exil forcé (1905-1910) au Dahomey (actuel Bénin) sous l'accusation de fomenter un soulèvement contre l'autorité coloniale française, il fut à nouveau arrêté à Conakry et condamné à la déportation définitive et incarcéré au bagne sec de Port-Étienne (aujourd'hui Nouadhibou, Mauritanie), où il mourut en 1912.

Hommages

L'hymne national de la République de Guinée est une adaptation d'un chant composé en son honneur par un griot vers 1903^[1].
Son nom a été donné au principal camp militaire de Guinée, le camp Alpha Yaya Diallo.
Statue de Alpha yaya Diallo juste en face de la préfecture de Labé
Son portrait (de prisonnier) figurait sur les billets de banque (coupures de cinquante francs) de la monnaie guinéenne à la création de celle-ci le 1^er mars 1960.

Notes et références

↑ Mamba Sano, « De la mélodie populaire Alpha Yaya à l'hymne national Liberté », Recherches africaines, n^os 2-3, avril-septembre 1963, p. 28-32

Voir aussi

Liens internes

Bibliographie

Sur les autres projets Wikimedia :

Alpha Yaya Diallo, sur Wikimedia Commons

El Hadj Thierno Mamadou Bah, Histoire du Fouta-Djallon, Paris, Harmattan, 2008, 106 p., 2 vol. (ISBN 978-2-296-07660-0 et 978-2-296-07661-7, lire en ligne).
(en) Mohamed Saliou Camara, Thomas E. O'Toole et Janice E. Baker, Historical dictionary of Guinea, Lanham, Maryland, Scarecrow Press, Inc, coll. « Historical dictionaries of Africa », 2014, 4^e éd., 446 p. (ISBN 978-0-8108-7969-0, lire en ligne), p. 111

Liens externes

[1] Mamba Sano, « De la mélodie populaire Alpha Yaya à l'hymne national Liberté », Recherches africaines, n^os 2-3, avril-septembre 1963, p. 28-32

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