« le grand témoin de la grande crise de sa génération, quand on ne pouvait même pas croire à la vie, sauf sous cette forme sublime qu'on appelle art »
— Gabriel Bounoure, Marelles sur le parvis, Plon, 1958.
Biographie
Famille, formation, débuts
Né à Marseille, l'écrivain a pour père Alfred Jacob Abraham Suarès, un négociant juif de Gênes, et pour mère, Aimée Cohen, issue de la bourgeoisie israélite du comtat Venaissin. Il perd sa mère à 7 ans avant de voir son père sombrer dans une longue agonie. Scolarisé au lycée Thiers de Marseille[1], il engrange les prix d'excellence et obtient le premier prix du concours général de français ; il est alors remarqué par Anatole France, qui lui consacre une chronique dans le quotidienLe Temps.
Reçu troisième à l'École normale supérieure, il devient, rue d'Ulm, le compagnon de thurne de Romain Rolland. Il échoue trois ans plus tard à l'agrégation d'histoire. Ruiné, sans ressources après la mort de son père, il vit en reclus à Marseille jusqu'en 1895. Il surmonte ce naufrage grâce à la sollicitude de son frère Abraham[2], officier de marine, qui meurt accidentellement en 1903, de sa sœur Esther, de ses oncles maternels, les Cohen, et de Maurice Pottecher, fondateur du théâtre du Peuple. Il entre alors dans une intense période de création et ne cesse de publier, en tout genre, parfois grâce à l'appui de mécènes fidèles, dont la comtesse Thérèse Murat, l'industriel Édouard Latil et le patron de La Samaritaine, Gabriel Cognacq.
Le Voyage du condottière
De juin à , André Suarès fait à pied son premier voyage en Italie. Il y retournera de septembre à , de mai à , en 1913, et enfin en 1928. De ces voyages, il retirera la matière de son œuvre majeure Le Voyage du condottière, publié en plusieurs fois : la première en 1910 (Vers Venise, Ed. Cornély) ; les deux volumes suivant paraîtront en 1932 ( II. Fiorenza ; III. Sienne la bien-aimée). La première édition complète du Voyage du condottière sera publiée chez Émile-Paul, éditeur des deux derniers volumes, en 1950[3].
« Pour le voyageur qui veut connaître de l'Italie, de son art, de son âme, autre chose que l'apparence la plus superficielle, le Voyage du condottière sera un guide incomparable. De Bâle et Milan, à Venise à Florence, à Sienne, en passant par toutes les petites villes de l'Italie du Nord, pleines de chefs-d'œuvre, de souvenirs et de couleurs, Suarès nous entraîne avec un bonheur un peu rude où la profondeur se mêle au brillant et à la subtilité. De tous, des artistes comme des villes, il parle avec violence et parfois avec injustice, toujours sans fadeur et sans le moindre lieu commun. »
Il collabore à La Nouvelle Revue française à deux reprises : de 1912 à 1914, puis de 1926 à 1940. Jean Paulhan a été l'artisan de son retour au sein de la revue, d'où il avait été « banni » par Jacques Rivière, avec lequel il entretenait des rapports difficiles, même si celui-ci l'avait défini comme l'un des cinq plus grands écrivains du début du XXe siècle, au même rang qu'André Gide, Paul Claudel, Charles Péguy et Charles-Louis Philippe.
Dans son Journal, en décembre 1944, André Gide écrit : « Valéry, Claudel, Suarès et moi, tous quatre piliers de La Nouvelle Revue française ; tous quatre peu férus de “succès”, ayant en grande horreur battage et réclame et chacun soucieux de ne devoir qu'à sa propre valeur les lauriers. »
Suarès et la Bretagne
Le premier voyage en Bretagne de Suarès date de 1886 ou 1887 lors d'une visite à son frère. Durant ce séjour, André Suarès demeure principalement dans le Finistère-Sud, il s'est très peu éloigné de Bénodet dont il a exploré les environs. Il visite la Bretagne sur terre et sur mer accompagné de Crozon. Il semblerait que Suarès n'ait pas eu assez d'argent pour visiter la région comme l'indiquera Marcel Dietschy : « Il y est tranquille, y passe des jours heureux, dans la contemplation et la méditation, ne regrettant que de manquer d'argent pour visiter le pays[4]. »
De prétendues origines celtiques
André Suarès nourrissait le fantasme d'origines celtiques. Celui qui nia durant de longues années ses origines juives aurait préféré appartenir au peuple breton. Dans une lettre envoyée à Yves Le Febvre, il affirme « Dès lors, j'ai été breton. » Suarès ne se contente pas du sentiment d'attachement à la Bretagne, il cherche une ascendance bretonne qu'il aurait déclaré existante du côté de sa mère qui selon ses dires était « la fille d'une humble paysanne du Finistère et d'un marin breton »[5]. Plus, dans la lettre du , adressée à Yves Le Febvre, il écrit :
« Je vous dirai peut-être un jour ce qui fit mon orgueil et mon tourment. J'ai retrouvé mes origines bretonnes : elles m'ont été livrées par l'institutrice de ma mère. Mais il y a là une histoire douloureuse, un mystère de famille cruel et plein de deuil. Ma mère était fille naturelle. Souffrez pour l'instant que je n'en dise plus. Laissez donc ma naissance dans l'obscurité où elle a été tenue. C'est un voile qu'il ne faut pas tirer encore ; il cache peut-être bien des larmes et du sang. Faites seulement entendre, si vous le voulez bien, que je viens d'une part du pays de Cornouailles et qu'il y a derrière moi une longue suite de pauvres, pêcheurs et paysans, têtes folles autant que j'ai pu savoir, êtres plus simples que je suis et cœurs libres[6]. »
Isaac-Félix André Suarès naît en 1868. Longtemps, on crut qu'il s'appelait André-Yves Scantrel, preuve que Suarès avait réussi à semer le doute sur ses origines à tel point que ses concitoyens finirent par le croire d'ascendance bretonne. Bernard Duchatelet le qualifie même de « vrai faux breton »[7].
Le Livre de l'Émeraude
Publié en 1902, Le Livre de l'Émeraude demeure un chant, un hymne à la Bretagne.
« Le Livre de l'Émeraude n'était ni un recueil de nouvelles ni un récit de voyage. C'était une suite d'eaux-fortes, tracées sur le motif et ciselées par l'artiste. Suarès passait de l'âpreté tragique aux pastels des paysages mouillés. Il avait également composé des portraits d'hommes, de femmes, d'enfants, liés à la terre et à la mer, à la vie et à la mort[8]. »
Pour écrire Le Livre de l'Émeraude, Suarès s'inspire de l'estampe japonaise, l'ukiyô-e — « image du monde flottant » —, nom d'une école picturale qui domine l'art de l'estampe à l'époque d'Edo (1603-1868). L'expression de « monde flottant », ukiyo, apparaît au Moyen Âge dans le vocabulaire bouddhique pour désigner le monde de douleur qu'est la vie humaine avec tout ce qu'elle a de transitoire et d'impersonnel.
Le parallèle entre l'écriture de Suarès et les estampes se confirme à la lecture du chapitre XLIX, qui est d'ailleurs intitulé « Estampe dans le goût du Japon » : l'écrivain accorde une grande importance non seulement aux couleurs mais aussi aux matières. Ce sont ces descriptions empreintes de sensibilité qui font du Livre de l'Émeraude un bijou de poésie[réf. nécessaire].
La rencontre de Doucet avec Suarès en marque le début d’une correspondance régulière, par laquelle l’écrivain est chargé d’informer le « magicien » comme il se plaisait à l’appeler, et de le guider dans ses choix artistiques et littéraires. Cet échange épistolaire constitue une source de première importance, qui apporte un éclairage précieux sur les circonstances de la naissance et l’élaboration de la bibliothèque de 1916 à 1929. La place éminente qu’y a tenue André Suarès se mesure au nombre et à la qualité des ouvrages dédicacés, des manuscrits, et des lettres qui constituent le fonds de la collection de Jacques Doucet[9].
Dans les années 1920, Suarès connaît des problèmes financiers graves et il est expulsé de son appartement. Il reçoit alors le soutien de la comtesse Martine de Béhague qui lui permet d'abriter son mobilier et ses livres dans l'hôtel de Sully, acquis par elle pour le sauver[10].
En , quelques jours avant l'arrivée des Allemands, Suarès quitte Paris pour Bonnat, dans la Creuse, aidé par Mme Audoux-Desmaisons, la directrice du cours Maintenon. Il y reste plus d'un an. Ses œuvres sont placées sur la « liste Otto ». Il se réfugie ensuite à Antibes, où un couple de résistants, les Girard, l'aide à vivre. Se sachant recherché, il trouve refuge chez son ami le poète Pierre de Massot (qui le fera passer pour son père), à Pontcharra-sur-Turdine près de Lyon[11].
Œuvre
À sa mort, André Suarès laisse 20 000 pages inédites et un manuscrit inachevé dans lequel se dessine l’unité de son œuvre, Le Paraclet.
Poète en tous écrits, prophète par vocation, André Suarès n'a cessé de chercher la réalisation intérieure. Écartelé entre le désir d'accomplir son moi et le souci d'intervenir dans les affaires du monde, il a mené une quête fervente de la grandeur. Condottière de la beauté, il a aimé l'Europe dans la diversité de ses génies. Son écriture, brûlant d'un feu souterrain, manifeste une exubérance maîtrisée. Dans ses derniers livres, il pratique une esthétique du discontinu d'une étonnante modernité. Quatre-vingts livres édités de son vivant et une trentaine d’œuvres posthumes — son œuvre est une énorme nébuleuse d’où émergent plusieurs cycles.
À quoi s'ajoutent des récits de voyages, tels Le Voyage du condottière et des portraits de villes, tels Marsiho ou Cité, nef de Paris, mais encore des études sur les grands musiciens, tels Bach, Beethoven, Wagner ou Debussy, ou des tragédies inspirées de l’antique, La Tragédie d'Elektre ou Hélène chez Archimède.
Enfin, Suarès a écrit des pensées et des aphorismes comme Voici l'Homme, Sur la vie, Remarques, Variables, Valeurs et des pamphlets où il prend la défense du capitaine Alfred Dreyfus, combat l’impérialisme prussien et dénonce, dès 1933, les dangers mortels du nazisme et du fascisme dans Vues sur l'Europe.
Anthologies
Âmes et visages, De Joinville à Sade, préface et notes de Michel Drouin, Gallimard, 1989
Portraits et préférences, De Benjamin Constant à Arthur Rimbaud, préface et notes de Michel Drouin, Gallimard 1991
Idées et visions, préface et notes de Robert Parienté, T.I, Laffont, coll. « Bouquins », 2002 lire en ligne sur Gallica
Valeurs, préface et notes de Robert Parienté, T.II, Laffont, coll. « Bouquins », 2002
Miroir du temps, préface et notes de Stéphane Barsacq, Bartillat, 2019
Vues sur l'Antiquité, édition établie, présentée et annotée par Antoine de Rosny, Honoré Champion, 2020
Poèmes de Rosalinde sur l’eau, Les Cahiers du Confluent, 1984
Théâtre
Les pèlerins d’Emmaüs, Vanier, 1893
La Tragédie d’Elektre et Oreste, Cahiers de la Quinzaine, 1905
Les bourdons sont en fleur, Emile-Paul, 1917
Polyxène, Claude Aveline, les Cahiers de Paris, 1925
Minos et Pasiphaé, avec un portrait de Georges Rouault, Table Ronde, 1950
Ellys et Thanatos, présentation d’Yves-Alain Favre, Rougerie, 1978
Don Juan, présentation d’Yves-Alain Favre, Rougerie, 1987
Récits de voyages
Le Livre de l’Émeraude, Calmann-Lévy, 1902 ; avec une préface de Bernard Duchatelet, Christian Pirot, 1991
Le Voyage du condottière (I. Vers Venise, Cornély, 1910 ; Emile-Paul, 1914, 1922 ; illustré par Louis Jou, Devambez, 1930. II Fiorenza, Emile-Paul, 1932. III Sienne la bien-aimée), 1932 ; édition collective : Emile-Paul, 1954 ; Granit, 1985 ; avec une présentation de Linda Lê et une postface d’Yves-Alain Favre, Le Livre de poche, 1996
Temples grecs, maisons des dieux, illustré par Pierre Matossy, Dantan, 1937 ; avec une préface de Jean de Bosschère et une postface d’Yves-Alain Favre, Granit, 1980
Croquis de Provence, Les Francs Bibliophiles, 1952
Landes et Marines, Christian Pirot, 1991
Provence, présentation de Robert Parienté, illustrations d’André Hambourg, Edisud, 1993
Rome, présentation de Robert Parienté, Calmann-Lévy, 1998
Ports et rivages, édition établie, présentée et annotée par Antoine de Rosny, Gallimard, 2021 (ISBN9782072950971)
Essais
Lettre d’André de Seipse, solitaire sur les anarchistes, Librairie de l’Art indépendant, 1894 ; réédition Fata Morgana, Lettre sur les anarchistes, 2023
Wagner, Revue d’Art dramatique, 1899 ; réédition Classiques Garnier, coll. « Bibliothèque de littérature du XXe siècle », 2022
Tolstoï, Union pour la morale, 1899
Pensées d’un inconnu, Ollendorff, 1899
Lettres d’un solitaire sur les maux du temps, par André de Seipse
I. Barrès, Ollendorff, 1899
II. Jules Lemaître. Ollendorff, 1899
III. Lettre sur la soi-disant Ligue de la patrie, Librairie de l’Art indépendant, 1899
VI. ?
V. Que le véritable Honneur est dans la Vérité. Ollendorf, 1900.
Chroniques du lieutenant X, Berger-Levrault, 1900
Sur la mort de mon frère, Hébert, 1904 ; Emile-Paul, 1917
Voici l’Homme, L’Occident, 1906 ; extraits, Stock, 1922 ; avec une préface inédite de l’auteur, Albin Michel, 1948
Le portrait d’Ibsen, Cahiers de la Quinzaine, 1908
Sur la vie (trois volumes), Grande Revue, Cornély, Emile-Paul, 1909, 1910, 1912 ; éditions collective, Emile-Paul, 1925, 1928
Visites à Pascal, Cahiers de la Quinzaine, 1909
Dostoievski, Cahiers de la Quinzaine, 1911
Tolstoï vivant, Cahiers de la Quinzaine, 1911
De Napoléon, Cahiers de la Quinzaine, 1912
Idées et visions, Emile-Paul, 193 ; réédition : 1920
Art du livre, 1928 ; Fondation Louis-Jou, 1992 ; réédition Fata Morgana, L’art du livre, 2022
Martyre de saint Augustin, Le Balancier, 1929
Variables, Emile-Paul, 1929
Portrait de Daragnès, Manuel Bucker, 1929
Musiciens, édition ornée et illustrée par Louis Jou, 1931 ; Éditions du Pavois, 1945 ; avec une préface de Michel Drouin, Granit, 1986
Cirque, aquatintes originales de Georges Rouault, Ambroise Vollard, 1932
Goethe le grand européen, Emile-Paul, 1932 ; Klincksieck, 1991
Vues sur Napoléon, Grasset, 1933 ; Allia, 1988
Cité nef de Paris, avec des gravures de Jean-Gabriel Daragnès, Les Bibliophiles du Palais, 1933 ; Grasset, 1934
Le Petit Enfer du Palais, Les Bibliophiles du Palais, 1933
La Samar du Pont Neuf, illustré par Louis Jou, 1934
Portraits sans modèles, Grasset, 1935
Valeurs, Grasset, 1936
Vues sur l’Europe, Hors commerce, 1936 ; Grasset, 1939 ; avec une préface de Robert Parienté, 1991
Trois grands vivants. Cervantès, Tolstoï, Baudelaire, Grasset, 1937
Paris, vue de la cité, illustré par les gravures de Henri Matisse et Henri Vergé-Sarrat, dans l'ouvrage collectif Paris 1937, imprimeries Daragnès pour la ville de Paris, 1937
En marge d’un livre, Hors commerce, 1939
Pages, Éditions du Pavois, 1948
Paris, illustré par Albert Decaris, Creuzevault, 1949
Correspondance avec Jean Paulhan. I. 1925-1940. Présentation d’Yves-Alain Favre, Gallimard, 1987 ; II. 1940-1948. Présentation d’Yves-Alain Favre, Rougerie, 1992
Le Condottière et le Magicien, Correspondance avec Jacques Doucet, préface de François Chapon, Julliard, 1994
Correspondance 1917-1948, Louis Jou et André Suarès, éditions Fondation Louis Jou, Jean-Claude Corbillon, 2010
Correspondance 1913-1948, Gabriel Bounoure et André Suarès (dir. Édouard Chalamet-Denis), Paris, Gallimard, coll. « Les Cahiers de la NRF », 360 p., 2023 (ISBN978-2073005144)
« Comme nous parlions de La Nouvelle Revue française, qu'il me demandait ce qui m'est arrivé, et que je lui disais que j'ai vu se lever contre moi récemment tous les Juifs de la maison, il a eu ce mot : “Vous avez un voisin !… Suarès !…” avec l'expression d'un mépris ! » (). Suarès a lui-même écrit en toute clarté ce qu'il pensait de Valéry dans une lettre à Gabriel Bounoure, le critique responsable de la poésie, dès le : « On ne peut mettre plus de talent à exprimer d'une façon non commune les idées de l'homme commun, ni plus de faux génie à sentir comme tout le monde, sans mystère, sans aucune profondeur, sans musique. »
La réalisatrice Françoise Gallo lui a consacré un portrait filmé présenté et projeté lors d'hommages et d'expositions, notamment à Marseille (2013)
La bibliothèque littéraire Jacques-Doucet lui a consacré une exposition virtuelle, « Suarès ou le complexe d’“Hélène chez Archimède” »[12] composée de deux parties : « Avoir raison avec… André Suarès ? » et « Habent Sua(s)Res Libelli ».
↑Yves-Alain Favre, « Précisions sur l'historique du Voyage du condottière », postface à l'édition du Livre de poche, 1984, p. 565-568.
↑Marcel Dietschy, Le Cas André Suarès, Neuchâtel, La Baconnière, 1957, p. 59. Cité par Bernard Duchatelet dans « André Suarès, la Bretagne et Le Livre de l'Émeraude. Extraits de la correspondance avec Romain Rolland. »
↑Cité par Bernard Duchatelet dans Le Livre de l'Émeraude, Christian Pirot, 1991, p. 9.
↑Cité par Yves Le Febvre dans André Suarès en Bretagne.
↑« Suarès et la Bretagne » in Études sur la Bretagne et les Pays Celtiques, KREIZ2, Brest : Université de Bretagne, 1993, p. 45-79.
↑Robert Parienté, André Suarès l'insurgé, Robert Laffont, 1991, p. 130.
Olivier Boura, Dictionnaire des écrivains marseillais, Marseille, Gaussen, 2017
François Chapon, C’était Jacques Doucet, Fayard, 2006
Marcel Dietschy, Le Cas André Suarès, La Baconnière, 1967
Yves-Alain Favre, Recherche de la grandeur dans l’œuvre de Suarès, Klincksieck, 1978
Yves-Alain Favre, André Suarès en pleine lumière, édition d'Antoine de Rosny, Paris, éditions Classiques Garnier, 2022.
Frédéric Gagneux, André Suarès et le wagnérisme, éditions Classiques Garnier, Paris, 2008
Bruno Geneste et Paul Sanda, Les Pensées bleues d'André Suarès, Sémaphore, coll. « Champs magnétiques », 2019
Michel Murat et Antoine de Rosny (dir.), André Suarès, écrivain de la Méditerranée, Paris, Classiques Garnier, 2023.
Robert Parienté, André Suarès, l’insurgé, Laffont, 1999
Antoine de Rosny, La Culture classique d'André Suarès, éditions Classiques Garnier, Paris, 2019
André Suarès, Le Condottière (dir. C. Irles et R. Parienté), Actes Sud, 1998
Filmographie
André Suarès, l'Insurgé, documentaire écrit et réalisé par Françoise Gallo, auteur-réalisatrice du film pour « Un siècle d'écrivains », collection dirigée par Bernard Rapp, France 3, 1997 ; d'après André Suarès l'insurgé, de Robert Parienté« Ce film (…) bénéficie d'une réalisation très soignée images, musique, lectures et commentaire s'ajustent parfaitement, sans gratuité ni redondances » (Télérama, no 2523 - ).