1590-1641 : apogée des bandeiras au Brésil, grandes expéditions qui vont à l’intérieur chercher l’or et les Indiens pour les réduire en esclavage[2]. La base des Bandeirante est São Paulo, petite bourgade à 760 mètres d’altitude dans le massif cristallin côtier à la hauteur de São Vicente.
1593 : rupture de la paix entre le Saint-Empire et les Ottomans (fin en 1606) ; une guerre d’escarmouche pour le contrôle de la Transylvanie n’aboutit à rien, sinon à libérer l’empereur de l’obligation du don annuel[14].
1595-1599 : piraterie des Uscoques de Segna et de Fiume dans l’Adriatique[18] ; un millier d’hommes, à bord d’embarcations légères, protégés par l’empereur, s’attaquent depuis le milieu du siècle aux galères et aux convois vénitiens, turcs et ragusains. Ils vendent leurs prises à Trieste.
↑Michel Bertrand, Jean-Michel Blanquer, Antoine Coppolani, Isabelle Vagnoux, Les Amériques - Du Précolombien à 1830, vol. 1, Robert Laffont, (ISBN9782221197912, présentation en ligne)
↑Robert Cornevin, Histoire de L'Afrique - Du tournant du XVIe au tournant du XXe, avec la collaboration de M. Cornevin, vol. 2, Payot, (ISBN9782228114707, présentation en ligne)
↑Lucien Bély, L'art de la paix en Europe : Naissance de la diplomatie moderne, XVIe – XVIIIe siècle, Presses universitaires de France, (ISBN9782130738961, présentation en ligne)
↑David Do Paço, Mathilde Monge, Laurent Tatarenko, Des religions dans la ville : Ressorts et stratégies de coexistence dans l'Europe des XVIe – XVIIIe siècles, Presses universitaires de Rennes, (ISBN9782753567436, présentation en ligne)