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Annette von Droste-Hülshoff

Annette von Droste-Hülshoff
Titre de noblesse
Freifrau (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 51 ans)
Château de Meersburg (en) (Meersburg, grand-duché de Bade)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Friedhof Meersburg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Anna Elisabeth Franzisca Adolphina Wilhelmina Ludovica Freiin von Droste zu HülshoffVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Droste-Hülshoff (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Clemens-August II. von Droste zu Hülshoff (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Therese Luise von Droste-Hülshoff (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Jenny von Droste zu Hülshoff
Werner-Constantin von Droste zu Hülshoff (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Site web
Archives conservées par
Œuvres principales
Vue de la sépulture.

Annette von Droste-Hülshoff, de son nom complet Anna Elisabeth Franziska Adolphine Wilhelmine Louise Maria, baronne von Droste zu Hülshoff, née le au château Hülshoff en Westphalie et morte le à Meersburg au bord du lac de Constance[3], est l'une des écrivaines et compositrices allemandes les plus importantes du XIXe siècle.

Biographie

Le château Hülshoff à Havixbeck, Allemagne: lieu de naissance d'Annette von Droste-Hülshoff

Seconde de quatre enfants[4], Annette von Droste-Hülshoff (de) a une sœur aînée, Maria Anna (1795-1859) qui épouse Joseph von Lassberg et deux jeunes frères, Werner Konstantin (de) (1798-1867) et Ferdinand (1800-1829). Née prématurée d'un mois, elle ne doit sa survie qu'à l'intervention d'une infirmière ; elle sera cependant affligée toute sa vie durant de problèmes de santé, y compris des migraines et des problèmes de vue[5],[6]. Son père, Clemens-August II von Droste zu Hülstoff (de) (1760-1826), est un intellectuel féru d'histoire, langues, ornithologie, botanique, musique et de phénomènes surnaturels. Sa mère Therese-Louise (1772-1853) vient pour sa part d'une autre grande famille westphalienne, les barons von Haxthausen.

En 1825, un an avant la mort de son père, elle entreprit son premier grand voyage le long du Rhin à Cologne, à Bonn et à Coblence où elle se rendit plusieurs fois jusqu’en 1842 et où vivait son cousin Clemens-August von Droste zu Hülshoff (de). Elle se lia d’amitié avec Sibylle Mertens-Schaafhausen (de). C’est également à Bonn qu’elle rencontra August-Wilhelm Schlegel ainsi que Johanna et Adele Schopenhauer et Ottilie, la belle-fille de Goethe, qui comptaient parmi ses amis. Elle était amie avec Levin Schücking et lui procura une place de bibliothécaire au château de Meersburg. Elle entretenait aussi une correspondance avec d’autres intellectuels de son époque comme les frères Grimm.

La maison achetée par Annette von Droste-Hülshoff le 17 novembre 1843 près de Meersburg.

Sa famille était très importante pour elle et comme elle avait des problèmes de santé, elle ne s’en éloignait jamais. Il était hors de question de rompre le lien avec sa famille ou d’essayer de gagner sa vie avec ses manuscrits[7]. Mais elle se considérait comme poète. Sa mère l’ayant remarqué, elle soutint sa fille et envoya ses manuscrits à Christoph Bernhard Schlüter (de), ce qui fut un échec, car selon lui ce n’était pas suffisant pour être publié. Mais Annette von Droste Hülshoff était consciente de son talent et prenait son travail littéraire très au sérieux. Ses ballades devinrent célèbres, comme Der Knabe im Moor (de) (Le garçon dans les marais), ainsi que sa nouvelle Die Judenbuche (Le Hêtre aux Juifs). Son recueil de poésies, religieux et philosophique, Das geistliche Jahr (L' Année spirituelle) est aujourd’hui encore un document très important. Pendant vingt ans elle travailla sur cette œuvre qui est aujourd’hui considérée comme biographique. C’était l’époque du déchirement humain entre la conscience éclairée et la quête religieuse. Elle trouvait de l’inspiration en rendant visite à sa sœur Jenny et son époux le baron Joseph von Lassberg (« Sepp von Eppishusen ») au lac de Constance avec sa mère. À partir de 1841, elle habita chez eux dans le château de Meersburg.

Elle acheta le une maison (Little House, Meersburg (en)) surplombant le lac de Constance au milieu des vignes à Meersburg, aujoud'hui transformée en musée.

Elle décéda le dans l’après-midi d’une pneumonie. Sa tombe se situe dans le cimetière de Meersburg, près de l’ancienne chapelle.

Un portrait d'Annette von Droste Hülshoff, 1847

Musicienne et compositrice

Annette n’était pas uniquement une célèbre écrivaine mais aussi une musicienne et une compositrice. Ses compositions furent longtemps mises de côté ou oubliées, pourtant sa musique et ses poèmes entretiennent des liens étroits.

Ses parents étaient sensibles à la musique et son père était lui-même un violoniste. Son oncle Maximilian-Friedrich von Droste zu Hülshoff (de) était un compositeur et ami de Joseph Haydn. Il existe dans le château des Hülshoff une collection de partitions et de matériaux musicaux qui étaient indispensables dans le cadre familial. Les enfants se familiarisaient avec la musique de l’époque car leurs parents les emmenaient souvent à des concerts et à des évènements musicaux et théâtraux. Annette prit des cours de piano à partir de 1809. On lui demandait de jouer ou d’accompagner les autres au piano et ainsi elle perfectionna son talent au fur et à mesure. Sa mère Thérèse écrivait en 1812 que sa fille « s’était lancée dans la composition avec toute la vivacité de son caractère »[8].

Elle donna son premier concert de chant en public en 1820 à Höxter mais ce n’est que plus tard entre 1824 et 1831 qu’elle reçut des cours de chant. Elle donnait des cours de chant et de piano à d’autres membres de sa famille. On disait que sa voix avait « un bon timbre» mais qu'elle était «souvent trop forte et perçante.» «Mais elle descend dans les graves, et c’est là qu’elle est la plus agréable »[9]. À Cologne, on disait que sa voix était plus belle que celle d'Angelica Catalani (1780-1849), une des meilleures sopranos de l’époque. Grâce à son étude des musiques et des compositions contemporaines, elle commença à composer. Elle réalisa des livrets et des musiques plus ou moins aboutis pour quatre projets d’opéra. En 1836, pendant un séjour à Eppishausen (Thurgovie) (de), on lui fit découvrir le livre de chants de Lochamer (en) et on l’incita à le retravailler pour le chant et le piano. Elle composa en tout 74 lieder qui se référaient aux préceptes des écoles de lieder de cette époque.

Elle était en contact avec Clara et Robert Schumann par correspondance : Clara la célèbre pianiste demanda à Annette un livret pour que son mari puisse le transposer en musique. Il avait déjà mis en musique un poème d’Annette, Das Hirtenfeuer, op.59 (Le feu des bergers) qu’il aimait beaucoup et qui parut en 1844 dans un recueil de poèmes. Annette ne jouait jamais ses propres œuvres publiquement. Ce n'est qu'en 1877 qu'elle fut découverte en tant que compositrice, quand Christoph Bernhard Schlüter (de) (1801-1884) publia quelques-unes de ses œuvres : Lieder mit Pianoforte- Begleitung Componiert von Annette von Droste-Hülshoff (lieder avec accompagnement au piano forte, composés par Annette von Droste-Hülshoff). Dans son éloge funèbre, il fit ressortir son « grand talent pour le chant et la musique » et disait aussi qu’elle avait « un don très rare » de « traduire la poésie en musique et la musique en poésie »[8]. Ce ne fut qu’à partir du XXe siècle qu’on étudia vraiment sa musique.

Annette von Droste- Hülshoff possédait un talent musical exigeant, ce qui conduisait à un conflit avec ses ambitions littéraires : «… écrire des textes d’opéras est quelque chose de trop misérable et artisanal. »[8] Finalement elle s’est décidée pour la poésie, et la musique est restée en arrière-plan. Ses œuvres posthumes se trouvent aujourd’hui à la bibliothèque de l'Université de Münster.

Réception littéraire

Monument commémorant Annette von Droste-Hülshoff dans le jardin du château Hülshoff à Havixbeck, Allemagne

Sarah Kirsch[10] parle d’Annette Droste- Hülshoff dans son poème Der Droste würde ich gerne Wasser reichen (J’aimerais bien passer de l’eau à Droste)[11]. Elle « l’enfant tardive » exprime son admiration pour sa collègue et imagine une promenade avec Annette : « nous allons gargouillant par les marais ». Elle interprète aussi la relation entre Droste- Hülshoff et Levin Schücking (« Votre Levi, nous aimons toutes les deux cet homme audacieux»).

Karen Duve publia en 2018 un roman intitulé Fräulein Nettes kurzer Sommer (« Le court été de mademoiselle Nettes »)[12], où elle détaille l’entourage familial et le milieu des jeunes du romantisme tardif. Elle parle aussi d’Annette von Droste-Hülshoff lorsqu’elle avait 20 ans, une période marquante pour sa vie future.

Postérité

Les manuscrits de travail des œuvres de Droste Hülshoff et les copies au propre de la succession de Meersburg sont gardés et numérisés dans les archives de littérature de Westphalie, gérées par la région de Westfalen- Lippe (de) (LWL)[13].

La fondation Annette von Droste Hülshoff a été reconnue officiellement le . Cette fondation veut obtenir pour toujours la maison de naissance de la poétesse au château à Havixbeck pour une utilisation officielle. En dehors de cela, elle subventionne des manifestations littéraires, des expositions et des projets de recherches[14].

À partir de 1989, le billet de banque allemand de 20 deutschemarks comporte le portrait de Annette von Droste-Hülshoff.

Œuvre

Écrits littéraires

  • Poèmes. Aschendorffsche Buchhandlung, Münster 1838.
    • Hospiz auf dem großen Sankt Bernhard (Epos, 1828–1833)
    • Des Arztes Vermächtnis (Epos, 1834)
    • Die Schlacht vom Loener Bruch A. 1623 (Epos, 1837/38)
    • Der Säntis
    • Am Weiher
    • Der Graf von Thal
    • Fragment
  • Die Judenbuche. (novelle apparu dans une revue Morgenblatt für gebildete Leser.) 1842.
  • Gedichte. Cotta, Stuttgart/Tübingen 1844. (numérisé et texte complet dans les archives allemandes; éditée à Liechtensteinverlag, Vaduz 1948 auf Gutenberg-DE)
    • Zeitbilder (1841–1843)
    • Haidebilder (1842)
      • Der Knabe im Moor (ballade, 1842)
    • Fels, Wald und See (1841–1843)
      • Am Thurme
      • Das öde Haus
      • Im Moose
    • Poèmes divers
      • Die Taxuswand (1841)
      • Das Spiegelbild (1842)
      • Alten Pfarrers Woche
      • Das Eselein
      • Die beste Politik
    • Scherz und Ernst
    • Ballades (1840–1842)
      • Die Vergeltung
      • Die Vendetta
      • Der Fundator
      • Die Schwestern
      • Der Tod des Erzbischofs Engelbert von Köln
      • Das Fegefeuer des westfälischen Adels
      • Die Stiftung Cappenbergs
      • Kurt von Spiegel
      • Das Fräulein von Rodenschild
      • Der Spiritus des Roßtäuschers
  • Mondesaufgang (poème, 1844)
  • Im Grase (poème, 1844)
  • Westfälische Schilderungen. (1845)
  • Das geistliche Jahr. (cycle de poèmes), 1818–1820/1839–1840 (gutenberg.spiegel.de).
    • Am letzten Tag des Jahres (Silvestre)
  • Letzte Gaben. Nachgelassene Blätter. Édité par Levin Schücking. Rümpler; Grimpe, Hannover 1860. (Digitalisé et texte complet dans les archives allemandes; Éditée à Liechtensteinverlag, Vaduz 1948 auf Gutenberg-DE)
  • Joseph. Eine Kriminalgeschichte. Fragment, écrit en 1845, publiè en 1886.
  • Bei uns zu Lande auf dem Lande. (Fragment, succession), 1862.
  • Briefe von Annette von Droste-Hülshoff und Philipp W..
  • Winfried Woesler (Hrsg.): Historisch-kritische Ausgabe. Werke, Briefwechsel. 13 Bände in 25 Teilbänden. Niemeyer, Tübingen 1978–2000.

Œuvre musicale

  • 15 Lieder für Singstimme und Klavier (jusqu'en automne 1838)
  • Minnelieder, 5 Lieder für dasselbe (avant 1834)
  • 8 Einzellieder für dass
  • 4 Liedfragmente für dass
  • 4 mehrstimmige Lieder
  • Lochamer Liederbuch für Singstimme und Klavier (1836)
  • Matthias Bonitz: Was bleibt für Sopran, Cello Klavier (U.A. 2015 Münster)
  • Matthias Bonitz: Der Weiher für Mezzosopran und Celloquartett (U.A. 2014, Droste Tage Burg Hülshoff)
  • Matthias Bonitz: Mondesaufgang für Mezzosopran, Violine, Cello, Harfe (U.A. 2015, Droste Tage Burg Hülshoff)
  • Matthias Bonitz: Durchwachte Nacht für Mezzosopran, Violine, Cello, Harfe (U.A. 2016, Droste Tage Burg Hülshoff)
  • Babilon (nach Babylon von Friedrich de la Motte Fouqué), 3 Idyllen aus dem Frauentaschenbuch für das Jahr 1820, S. 1–38 (entre 1820 et 1837), Vorspiel und Musik für 6 Textpassagen als Orchester- und/oder Klavierfassung
  • Der blaue Cherub (nach Der blaue Cherub, Singspiel von Adam Oehlenschläger, dt. Kassel 1823, 1828) (zwischen 1823 und 1837), commentaires pour la composition planifié, Verzeichnis der Stimmlagen für die handelnden Personen erhalten; Arie für Singst. und Kl. Einst zogs mich nach Südlands Auen
  • Der Galeerensklave (nach Der Galeeren-Sklav von M. Fernouillot de Falbaire, dt. Münster 1777) (1820er Jahre), Libretto als Prosa-Entwurf, sans musique
  • Die Wiedertäufer (entre 1837 et 1839), seulement des thèmes musicaux

Annexes

Bibliographie

  • (de) Winfried Freund, Annette von Droste-Hülshoff, Deutscher Taschenbuch Verlag, coll. « DTV Portrait », , 2e éd., 159 p. (ISBN 9783423310024)
  • (en) John Guthrie, Annette Von Droste-Hülshoff : A German Poet Between Romanticism and Realism, Berg Publishers, coll. « Women's Series », , 128 p. (ISBN 9780854961740)
  • Wilderich von Droste zu Hülshoff: Annette von Droste-Hülshoff im Spannungsfeld ihrer Familie. Band XI. der Reihe Aus dem deutschen Adelsarchiv. C. A. Starke Verlag, Limburg (Lahn) 1997, (ISBN 3-7980-0683-0)
  • Wilderich von Droste zu Hülshoff: 900 Jahre Droste zu Hülshoff. Verlag LpV Hortense von Gelmini, Horben 2018, (ISBN 978-3-936509-16-8)
  • Karen Duve: Fräulein Nettes kurzer Sommer. Roman. Galiani, Berlin 2018, (ISBN 978-3-86971-138-6)
  • Cornelia Blasberg, Jochen Grywatsch (Hrsg.): Annette von Droste-Hülshoff Handbuch. de Gruyter, Berlin 2018, (ISBN 978-3-11-035194-1)
  • Peter Berglar (de): Annette von Droste-Hülshoff in Selbstzeugnissen und Bilddokumenten. Rowohlt, Reinbek 1967.
  • Angelika Jakob: Muss wandeln ohne Leuchte. Annette von Droste-Hülshoff – eine poetische Biographie. Siegen 1997 (Paderborn 1994), (ISBN 3-927104-66-3)
  • Barbara Beuys: Blamieren mag ich mich nicht. Das Leben der Annette von Droste-Hülshoff. München 1999, (ISBN 3-44-619751-6).
  • Clemens Heselhaus (de): Annette von Droste-Hülshoff. Bagel, Düsseldorf 1971, (ISBN 978-3-513-02119-9).
  • Wilhelm Kreiten (de): Anna Elisabeth Freiin von Droste-Hülshoff. Ein Charakterbild als Einleitung in ihre Werke. Paderborn 1886, 2. Auflage 1900.
  • Herbert Kraft (de): Annette von Droste-Hülshoff. 4. Auflage. Reinbek bei Hamburg 1998.
  • Ronald Schneider: Annette von Droste-Hülshoff. 2. vollständig neu bearbeitete Auflage. Stuttgart 1995.
  • Walter Gödden (de): „Sehnsucht in die Ferne“ – Reisen durch die Biedermeierzeit. Düsseldorf 1996.
  • Herbert Kraft: Annette von Droste-Hülshoff. Ein Gesellschaftsbild. 1996.
  • Doris Maurer: Annette von Droste-Hülshoff. Turm-Verlag, 1996, (ISBN 3-929874-01-6).
  • Ursula Koch: Nur ein Leuchten dann und wann. Brunnen Verlag, Gießen 2001, (ISBN 3-7655-1685-6).
  • Ortrun Niethammer (Hrsg.): Transformationen. Texte und Kontexte zum Abschluss der Historisch-kritischen Droste-Ausgabe. Festakt und Tagung in Münster am 6. Juli und am 13./14. Juli 2001. Aisthesis-Verlag, Bielefeld 2002, (ISBN 3-89528-381-9) (= Veröffentlichungen der Literaturkommission für Westfalen. 6).
  • Gert Oberempt: Die Dichter und die Droste. Produktive Lektüre in der klassischen Moderne. Bielefeld 2002 (= Veröffentlichungen der Literaturkommission für Westfalen. 7).
  • Dieter Borchmeyer (de): Des Grauens Süße. Annette von Droste-Hülshoff. Hanser, München 1997.
    • Überarb. Neuaufl.: Annette von Droste-Hülshoff. Darf nur heimlich lösen mein Haar. Deutscher Taschenbuch Verlag, München 2003.
  • Winfried Woesler, Ulrich Wollheim (Hrsg.): Droste-Jahrbuch 5 (1999–2004). Münster 2004.
  • Ilse Pohl: Miniaturen – Über Cornelia Goethe, Adele Schopenhauer, Clara Schumann und Annette von Droste-Hülshoff. Verlag der Cornelia Goethe Akademie, 2005, (ISBN 3-933800-06-4).
  • Monika Ditz, Doris Maurer: Annette von Droste-Hülshoff und ihre Freundinnen. Turm-Verlag, 2006, (ISBN 3-929874-05-9).
  • Heiko Postma: „Und darf nur heimlich lösen mein Haar…“ Über die Dichterin Annette von Droste-Hülshoff. jmb-Verlag, 2008, (ISBN 978-3-940970-08-4).
  • Jochen Grywatsch, Winfried Woesler (Hrsg.): Droste-Jahrbuch 6, 2005/2006. Hannover 2007, (ISBN 978-3-86525-066-7).
  • Aribert von Ostrowski: Droste (Second sight). Eine Ausstellung im Museum für Westfälische Literatur – Kulturgut Haus Nottbeck in Oelde. Hrsg. v. Jochen Grywatsch, Bielefeld 2007, (ISBN 978-3-89528-608-7).
  • Renate Böschenstein: Idylle, Todesraum und Aggression. Beiträge zur Droste-Forschung. Hrsg. von Ortrun Niethammer. Bielefeld 2007.
  • Claudia Liebrand: Kreative Refakturen. Annette von Droste-Hülshoffs Texte. Freiburg 2008.
  • Jochen Grywatsch (Hrsg.): Raum. Ort. Topographien der Annette von Droste-Hülshoff. Droste-Jahrbuch 7, 2007/2008. Hannover 2009, (ISBN 978-3-86525-117-6).
  • Claudia Liebrand, Irmtraud Hnilica, Thomas Wortmann (Hrsg.): Redigierte Tradition. Literaturhistorische Positionierungen Annette von Droste-Hülshoffs. Ferdinand Schoeningh, Paderborn 2010.
  • Günther Butkus, Frank Göhre (Hrsg.): So wie du mir. 19 Variationen über Die Judenbuche von Annette von Droste-Hülshoff. Bielefeld 2010, (ISBN 978-3-86532-200-5).
  • Jochen Grywatsch (Hrsg.): Zimmer frei. Zehn museale Entwürfe für Annette von Droste-Hülshoff. Neue Wege der Literaturausstellung. Bielefeld 2011, (ISBN 978-3-89528-869-2).
  • Jochen Grywatsch, Winfried Woesler (Hrsg.): Droste-Jahrbuch 8, 2009/2010. Hannover 2011, (ISBN 978-3-86525-234-0).
  • John Meier (de), Erich Seemann (de): Volksliedaufzeichnungen der Dichterin Annette von Droste-Hülshoff. In: Jahrbuch für Volksliedforschung. 1, 1928.
  • Karl Gustav Fellerer (de): Das Lochamer Liederbuch in der Bearbeitung der Annette von Droste-Hülshoff. In: Musikforschung. 5, 1952.
  • Karl Gustav Fellerer: Annette von Droste-Hülshoff als Musikerin. In: Archiv für Musikwissenschaft. 10, 1953.
  • Anna Focher: Annette von Droste-Hülshoff, poetessa e musicista. In: Nouvelle Rivista Musicale Italiana. 20, 1986.
  • Bodo Plachta (de): Annette von Droste-Hülshoff. In: Ludwig Finscher (Hrsg.): Musik in Geschichte und Gegenwart. 2. Aufl., Kassel/Basel 2001, Personenteil, Bd. 5, Sp. 1436 ff.
  • Winfried Woesler: Modellfall der Rezeptionsforschung. Droste-Rezeption im 19. Jahrhundert. Dokumentation, Analysen, Bibliographie. Erstellt in Zusammenarbeit mit A. Haverbush, L. Jordan, 2 Bde., Frankfurt am Main / Bern / Cirencester 1980.
  • Bodo Plachta, Winfried Woesler (Hrsg.): Annette von Droste-Hülshoff. Sämtliche Werke in zwei Bänden. Frankfurt am Main 1994 (in Bd. 2 die Libretti). (ISBN 978-3-618-62000-6).
  • Bodo Plachta (Hrsg.): Annette von Droste-Hülshoff (1797–1848). „aber nach hundert Jahren möchte ich gelesen werden“. Ausstellungskatalog, Wiesbaden 1997. (ISBN 978-3-88226-898-0).
  • Ernst Alker (de): Droste zu Hülshoff, Anna Elisabeth Franziska Adolphine Wilhelmine Louise Maria Freiin von. In: Neue Deutsche Biographie (NDB). Band 4, Duncker & Humblot, Berlin 1959, (ISBN 3-428-00185-0), S. 129–132 (Digitalisat).
  • Kindlers Literatur Lexikon. Hrsg. von Heinz Ludwig Arnold. 3., völlig neu bearbeitete Auflage, 18 Bde., Metzler, Stuttgart 2009, (ISBN 978-3-476-04000-8). Bd. 3, S. 781–786.
  • Gedichte und Interpretationen. Bd. 4: Vom Biedermeier zum Bürgerlichen Realismus. Hrsg. von Günter Häntzschel. Reclam, Stuttgart 2000 [zuerst 1983]. S. 145–167 [Interpretation zu Am letzten Tage des Jahres (Silvester) von Winfried Woesler und Im Grase von Heinz Rölleke]. (ISBN 978-3-15-007893-8)
Publications universitaires
  • Wilhelm Gössmann (de): Das Schuldproblem im Werk Annettes von Droste-Hülshoff. Tokio 1956, DNB 480160392 (Dissertation Universität München, Philosophische Fakultät, 11. Juni 1956, 164 copies, 4, écritures à la machine).
  • Rüdiger Nutt-Kofoth: Letzte Gaben von Annette von Droste-Hülshoff: (1860); zum editionsphilologischen Umgang mit einer frühen Nachlaßedition; eine exemplarische Untersuchung (= Arbeiten zur Editionswissenschaft, Band 5), Lang, Bern u. a. 1996, (ISBN 3-906763-46-3) (Dissertation Universität Osnabrück 1996, Band 1: Untersuchungen. 602 page, 23 cm; Tom2: Beigabe: Faksimiliendruck der Ausgabe, Droste, Münster 1860, 292 pages, 22 cm).

Supports musicaux

  • Audio-Book: Annette von Droste-Hülshoff. HörVerlag, München 1997 (Inhalt: Walter Gödden, Nachtwandlungen. Hörspiel – Penny S. Michel lit des poèmes de Droste).
  • „Levin, lieber Junge“. Annette von Droste-Hülshoffs Briefwechsel mit Levin Schücking. Ardey, Köln/Münster 2000, (ISBN 3-87023-119-X) [Edition Nyland. deux Audio CDs].
  • Annette von Droste-Hülshoff: Ledwina. Ein Hörfeature von Walter Gödden. Gelesen von Sabine Negulescu. Aschendorff, Münster 2007, (ISBN 978-3-402-00435-7).
  • Allein mit meinem Zauberwort, Annette von Droste-Hülshoff am Bodensee. VHS-Video, SWR Landesschau 2000, SWR Media, Baden-Baden.
  • Annette Droste. Gedichte – Prosa – Briefe – Musik. 3 CDs mit vollständigem Text. Lutz Görner. Am Flügel: Annekatrin Sonn, Naxos Hörbücher – Putzbrunn/München/Kirchheim bei München 2002, (ISBN 978-3-89816-110-7).
  • „Wenn ich träume…“ Droste-Musik aus dem Fürstenhäusle in Meersburg. Annette und Maximilian von Droste-Hülshoff. WETO-Verlag, CD 98029, 1998.
  • Allein mit meinem Zauberwort. Annette von Droste-Hülshoff. Ihr Leben in Briefen, Gedichten, Prosa und Musik. De Georg Brintrup. Soirée des SWR avec Marianne Kehlau, Ludwig Thiesen, Armas Sten Fühler, Friedrich von Bülow, Gisela Zoch-Westphal, Gert Westphal u. a. Erstsendung le 10. (160 Minutes).

Notes et références

  1. « http://www.ulb.uni-muenster.de/sammlungen/nachlaesse/sammlung-droste-huelshoff.html »
  2. « http://www.ulb.uni-muenster.de/sammlungen/nachlaesse/nachlass-droste-huelshoff.html »
  3. « Annette von Droste zu Hülshoff › Burg Hülshoff | Museum u. Geburtsort der Annette von Droste zu Hülshoff », sur web.archive.org, (consulté le )
  4. « 5. Arbeitskämpfe beim Eisenbahnbau in den 1840er Jahren », dans Protest und Repression im Vormärz, Vandenhoeck & Ruprecht, (ISBN 9783525357125, lire en ligne), p. 163–170
  5. Freund pages 11-13
  6. Dates pour les enfants dérivées de Heselhaus Werke, page 786
  7. Droste zu Hülshoff, Wilderich, Freiherr, 1948-, Annette v. Droste-Hülshoff im Spannungsfeld ihrer Familie, C.A. Starke, (ISBN 978-3-7980-0683-6 et 9783798006836, OCLC 39649615, lire en ligne)
  8. a b et c Hartwig Schultz, « Annette von Droste-Hülshoff. Historisch-kritische Ausgabe. Werke. Briefwechsel. Hg. von Winfried Woesler. Bd. I,1: Gedichte zu Lebzeiten. Text. Bearb. von Winfried Theiss. Bd. III, : Epen. », Arbitrium, vol. 6, no 2,‎ (ISSN 0723-2977 et 1865-8849, DOI 10.1515/arbi.1988.6.2.200, lire en ligne, consulté le )
  9. Friedrich Sengle, « Annette von Droste-Hülshoff (1797–1848) », dans Biedermeierzeit, J.B. Metzler, (ISBN 9783476004383, lire en ligne), p. 592–639
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  11. Jerry Glenn et Sarah Kirsch, « Zaubersprüche », Books Abroad, vol. 48, no 2,‎ , p. 367 (ISSN 0006-7431, DOI 10.2307/40128564, lire en ligne, consulté le )
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