le rhéteur Arnobe et son disciple Lactance se convertissent au christianisme en Afrique. Arnobe rédige un traité contre les païens (Adversus nationes)[1].
Aphilas, roi d’Aksoum (Éthiopie)[2]. Vers la fin du IIIe siècle, le royaume Sabéen du Yémen est aux mains de Sciamir-Youhar’irsh (Shammir Yuharish), qui oppresse la fraction des Habachat restée sur son territoire. Les princes Aksoumites, sans doute le roi Afilas, interviennent contre Saba et Raïdân et y établissent leur suzeraineté. Ils prennent alors le titre de rois d’Aksoum, d’Himyar, de Saba, de Raïdân et de Salbên[3].
309-311 : le César Maximin II Daïa relance la persécution des chrétiens en Orient[15]. En Égypte, beaucoup se réfugient dans le désert et grossissent les rangs des anachorètes (ceux qui se mettent à l’écart) et des cénobites (ceux qui vivent en communauté), qui répandront par la suite la vie monastique dans tout le monde chrétien[16]. Dans ces monastères se développe l’écriture copte qui favorise la propagation des textes chrétiens[17].
↑Thomas Hobbes et Franck Lessay, De la liberté et de la nécessité : suivi de Réponse à la capture de Léviathan (controverse avec Bramhall I), Vrin, , 294 p. (ISBN978-2-7116-2123-1, présentation en ligne)
↑Jean Doresse, Au pays de la reine de Saba : l'Éthiopie, antique et moderne, A. Guillot, (présentation en ligne)
↑Francesca Prescendi, Youri Volokhine, Dans le laboratoire de l'historien des religions : mélanges offerts à Philippe Borgeaud, Labor et Fides, (ISBN9782830914283, présentation en ligne)
↑ a et bJean-Marie Mayeur, Luce Pietri, André Vauchez, Marc Venard, Naissance d'une chrétienté (250-430) : Histoire du christianisme, vol. 2, Fleurus (ISBN9782718907260, présentation en ligne)
↑Karl Joseph von Hefele, Isidore Goechler, Oden Jean Marie Delarc, Histoire des conciles d'après les documents originaux, A. Le Clère, (présentation en ligne)