Ashfaq KayaniAshfaq Kayani Le général Ashfaq Kayani sur le pont de l'USS Abraham Lincoln.
Le général Ashfaq Parvez Kayani (ourdou : اشفاق پرویز کیانی), né en à Gujar Khan, dans le Pendjab, est un militaire pakistanais, à la tête des Forces armées de son pays de 2007 à 2013. Il succède à Pervez Musharraf en tant que chef des armées le et occupe ce poste jusqu'au . Kayani a précédemment été à la tête des services de renseignement pakistanais (ISI) de 2004 à 2007. En , le Time l'inclut dans sa liste des cent personnes les plus influentes au monde[1], et le considère ainsi comme l'homme le plus puissant du Pakistan, devant le président et le Premier ministre. Carrière militaireChef de l'ISIAprès avoir été promus au rang de Lieutenant-général par le président et chef de l'armée Pervez Musharraf en 2003, il est ensuite nommé en octobre 2004 chef de l'Inter-Services Intelligence, les services de renseignement liés à l'armée. Il devient alors de fait l'un des plus importants membres de l'armée. À ce poste, il est confronté à de nombreuses difficultés, dont notamment à l'insurrection islamiste dans le Nord-Ouest qui prend de l'ampleur et à la multiplication des attentats-suicide. Dans les derniers jours, il s'occupe de dialoguer avec Benazir Bhutto (dirigeante du PPP) pour un éventuel partage du pouvoir avec Pervez Musharraf. Chef de l'arméeLe , il est promu au grade de chef de l'armée pakistanaise en remplacement de Pervez Musharraf qui abandonne officiellement son poste pour se consacrer à sa fonction de Président de la République. Quelques mois après sa prise de fonction, le président Pervez Musharraf démissionne alors qu'un nouveau gouvernement démocratique, non lié à l'armée et hostile à Musharraf, émerge des élections législatives de 2008. Depuis, le Premier ministre Youssouf Raza Gilani a prolongé la fonction de Kayani pour trois ans au-delà de sa durée normale puisqu'il a atteint l'âge de la retraite. À la fin de l'année 2011, le gouvernement civil est déstabilisé par l'affaire du « memogate » alors que le gouvernement, et plus particulièrement le président Asif Ali Zardari sont accusés d'avoir cherché le soutien des États-Unis pour prévenir un coup d'État militaire en échange d'un changement de politique sécuritaire qui inclurait le départ des dirigeants de l'armée. Raheel Sharif lui succède le [2]. Notes et références
Sources
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