Amorey, ferme d'Allofroy, ferme de Crilley, ferme de la Borde et La Forge.
Hydrographie
La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les régions hydrographiques « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » et le bassin versant de la Saône au sein respectivement du bassin Seine-Normandie et du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par l'Aube, l'Aujon, la Germainelle, le ruisseau d'Acquenove, le ruisseau du Gorgeot, la Combe du Maître, le Fossé 01 de la Thuilière, l'Aube, le ruisseau de Belvau, le ruisseau de la Treue, le ruisseau de Rossin, le ruisseau de Vivey, le ruisseau du Val Clavin et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].
L'Aube, d'une longueur de 249 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Seine à Marcilly-sur-Seine, après avoir traversé 82 communes[2]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Aube sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 0,603 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 20,2 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 24,5 m3/s, atteint le [3].
La Germainelle, d'une longueur de 11 km, prend sa source dans la commune de Vivey et se jette dans l'Aube à Aulnoy-sur-Aube, après avoir traversé cinq communes[5].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : les étangs (1,3 ha) et l'étang des Arts (0,4 ha)[Carte 1],[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 950 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 9,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 943,1 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22,6 °C, atteinte le [Note 3],[9],[10].
Statistiques 1991-2020 et records AUBERIVE_SAPC (52) - alt : 349m, lat : 47°46'58"N, lon : 5°03'12"E Records établis sur la période du 01-12-1991 au 04-01-2024
Au , Auberive est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (78,1 %), prairies (10,2 %), terres arables (9,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %), zones urbanisées (0,4 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
Dans le département voisin de la Marne se trouve la commune d'Aubérive, de même étymologie : alba ripa, la "blanche rive".
Histoire
Le village s'est créé autour de son abbaye cistercienne fondée en 1135 au bord de l'Aube aux frontières de la Champagne et de la Bourgogne.
Les moines de l'abbaye exploitaient les massifs forestiers environnants jusqu'à la Révolution.
Les forêts sont passées sous l'autorité de l'État et donc gérées par l'ONF. La commune ne dispose quasiment pas de domaine forestier.
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2022, la commune comptait 156 habitants[Note 4], en évolution de −13,81 % par rapport à 2016 (Haute-Marne : −4,62 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Louise Michel, la « vierge rouge » de la Commune de Paris, a été incarcérée à l'abbaye d'Auberive, alors prison pour femmes, avant sa déportation en Nouvelle-Calédonie[23] ;
André Theuriet (1833-1907), romancier, poète et académicien, fut receveur des impôts à Auberive de 1856 à 1859[24].Il y situe l'action de plusieurs de ses romans ;
Abel Boulineau (1839-1934), peintre naturaliste et photographe, sociétaire des artistes français, est né à Auberive.
Vladimir Ghika prélat roumain issu d'une famille princière (1873-1954). Il fonda la Maison Saint Jean dans les murs de l'abbaye d'Auberive destinée à soulager toute détresse. Il mourra en martyr dans les geôles communistes roumaines. Il a été béatifié en 2013.
Émile Jolibois, La Haute-Marne ancienne et moderne. Dictionnaire géographique, statistique, historique et biographique de ce département, Chaumont, 1858. Réédité. Disponible en ligne :La Haute-Marne ancienne et moderne
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 284 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/09/2000 au 01/04/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Viard Georges. Auberive et Monsieur de Vandeul. In: Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, numéro 10, 1991. p. 127 et suivantes.Consulté le 12 septembre 2011