Il naît en 1901 au Haras des Rouges-Terres, dans l'Orne chez l'éleveur Jacques Olry[1], qui était maire de la commune de Bémécourt, dans l'Eure.
Il effectue une très belle carrière sportive avec Léon Olry Roederer[1]. Au contraire d'autres étalons trotteurs de l'époque, son propriétaire refuse l'offre d'achat des Haras nationaux, et garde Bémécourt comme reproducteur dans son propre haras[1]. Il devient tête de liste des étalons trotteurs entre 1911 et 1920[1].
Il meurt d'une embolie le , après avoir sailli la jument Tunisie[1].
Description
Origines
La mère de Bémécourt, Ergoline, est officiellement une fille de l'étalon Écho, mais elle est officieusement issue de l'étalon chef de race Phaéton : le personnel des Haras manquait de cartes de saillie pour Phaéton, si bien qu'une carte d'Écho fut donnée pour la saillie de la mère d'Ergoline, Camélia[2]. La jument Camélia devait initialement être vendue comme remonte militaire, mais son propriétaire M. Friquet l'a gardée comme poulinière en raison d'un prix d'achat insuffisant[2].
↑ a et b« Le Haras des Rouges-Terres », Le Sport universel illustré, Paris, , p. 796 (lire en ligne).
Bibliographie
[Baume 1913] Louis Baume, Influence des courses au trot sur la production chevaline en France, Paris, , 90 p. (lire en ligne)
[Cauchois 1908] Louis Cauchois, Les familles de trotteurs : classification des trotteurs français en familles maternelles numéretées, tables généalogiques et historique des principales familles, Aux bureau de La France chevaline, (lire en ligne)
[Gallier 1908] Alfred Gallier, Le cheval de demi-sang, races françaises, Laveur, coll. « L'Agriculture au XXe siècle », , 332 p.
[Reynaldo 2015] Jean-Pierre Reynaldo, Le trotteur français : Histoire des courses au trot en France des origines à nos jours, Lavauzelle (maison d'édition), , 428 p. (ISBN2-7025-1638-6).