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Brigitte Chamak a une double formation : une première formation en biochimie et neurobiologie (doctorat en Neurobiologie, 1989) et une deuxième formation en sociologie, épistémologie et histoire des sciences et des techniques (doctorat en 1997)[2], Ses recherches en neurobiologie étaient axées sur le développement du système nerveux central, le rôle de la matrice extracellulaire[3] et des cellules microgliales (sous la direction de Michel Mallat)[4], dans le laboratoire du Pr Glowinski au Collège de France de 1984 à 1994.
Ses recherches en sociologie et histoire des sciences, de 1994 à 2019 ont porté, jusqu’en 2002, sur l’émergence des sciences cognitives en France[5], les encéphalopathies spongiformes[6], la cancérologie entre les deux guerres et le rôle d’Antoine Lacassagne. Après 2002, dans le laboratoire dirigé par Alain Ehrenberg, elle a débuté des recherches en sociologie sur les transformations des représentations de l’autisme et de ses modes d’accompagnement, la dynamique historique des associations de parents d’enfants autistes et d’associations de personnes autistes[7], et l’émergence du concept de la neurodiversité[8].
De 2009 à 2013, elle a été responsable scientifique du projet « Vie sociale des neurosciences : le rôle des associations de patients » de l’Agence nationale de la recherche, elle est connue pour ses travaux qui portent notamment sur les neurosciences et le domaine de l'autisme[9],.
Publications (liste sélective)
Brigitte Chamak a publié de nombreux articles de revues[10] ainsi que des ouvrages :
Le Groupe des Dix ou les avatars des rapports entre science et politique, Paris, Les Éditions du Rocher, , 351 p.[11],[12]
Étude de la construction d'un nouveau domaine : les sciences cognitives : le cas français, Paris,
Cent Ans de recherches en cancérologie : le rôle d'Antoine Lacassagne (1884-1971), Paris, Glyphe, [13]
Brigitte Chamak (dir.) et Baptiste Moutaud, Neurosciences et société : enjeux des savoirs et pratiques sur le cerveau, Paris, Éditions Armand Colin,
↑A. Autillo-Touati, B. Chamak, D. Araud et J. Vuillet, « Region-specifi neuro-astroglial interactions: Ultrastructural study of the in vitro expression of neuronal polarity », Journal of Neuroscience Research, vol. 19, no 3, , p. 326–342 (ISSN0360-4012 et 1097-4547, DOI10.1002/jnr.490190308, lire en ligne, consulté le )
↑B. Chamak, V. Morandi et M. Mallat, « Brain macrophages stimulate neurite growth and regeneration by secreting thrombospondin », Journal of Neuroscience Research, vol. 38, no 2, , p. 221–233 (ISSN0360-4012 et 1097-4547, DOI10.1002/jnr.490380213, lire en ligne, consulté le )
↑Brigitte Chamak, « Prion Research and the Public Sphere in France », dans Infectious Processes, Palgrave Macmillan UK, (ISBN978-1-349-51588-2, lire en ligne), p. 135–160
↑Brigitte Chamak, « Autism and social movements: French parents’ associations and international autistic individuals’ organisations », Sociology of Health & Illness, vol. 30, no 1, , p. 76–96 (ISSN0141-9889 et 1467-9566, DOI10.1111/j.1467-9566.2007.01053.x, lire en ligne, consulté le )
↑« Publications », sur autisme.neowordpress.fr (consulté le )
↑« Cermes3 », sur www.cermes3.cnrs.fr (consulté le )
↑Pierre Drouin, « L'alliance incertaine de la science et du politique », Le Monde, (lire en ligne)
↑Bernard Cassen, « Le Groupe des dix », Le Monde diplomatique, , p. 30
↑Olivier Munoz, « CHAMAK Brigitte, Cent ans de recherches en cancérologie. Le rôle d’Antoine Lacassagne (1884-1971). Paris, Éd. Glyphe, 2011 », Histoire, médecine et santé, no 1, , p. 151–153 (ISSN2263-8911, lire en ligne, consulté le )