La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le ruisseau de Saint-calixte et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Marque Deûle ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 120 km2 de superficie, délimité par les bassins versants de la Marque et de la Deûle, formant une vaste cuvette sédimentaire de 40 km de long et de 25 km de large, où la pente est très faible. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la Métropole européenne de Lille[2].
Au , Camphin-en-Pévèle est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[3].
Elle appartient à l'unité urbaine de Camphin-en-Pévèle[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[4],[5]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[5]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (73 %), zones urbanisées (18,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[8]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
Du latin Confinium, de confinis avec le suffixe -ium, (« Contigu, voisin »).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2022, la commune comptait 2 506 habitants[Note 4], en évolution de +6,05 % par rapport à 2016 (Nord : +0,51 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 225 hommes pour 1 268 femmes, soit un taux de 50,86 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[22]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,3
90 ou +
0,7
3,1
75-89 ans
5,8
12,5
60-74 ans
11,7
22,7
45-59 ans
21,8
21,6
30-44 ans
22,0
15,7
15-29 ans
14,7
24,2
0-14 ans
23,3
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[23]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,3
75-89 ans
8,1
14,8
60-74 ans
16,2
19,1
45-59 ans
18,4
19,5
30-44 ans
18,7
20,7
15-29 ans
19,1
20,2
0-14 ans
18
Culture locale et patrimoine
Personnalités liées à la commune
Les armoiries des seigneurs de Roques se retrouvent sur la porte du presbytère de Camphin-en-Pévèle avec la devise : « E rupe salus »[24].
Les comtes de Brigode, maires de la commune de Camphin-en-Pévèle de 1815 à 1905.
Héraldique
Les armes de Camphin-en-Pévèle se blasonnent ainsi :"D'azur à sept besans d'or, 3, 3 et 1".
Le domaine de Luchin, aujourd'hui propriété du LOSC, remonte au IXe siècle et fut un temps propriété des comtes de la Hamaide Belgique et de succession en succession, ou de cession, revient aux comtes de Brigode qui furent maire de la commune de Camphin-en-Pévèle de 1815 à 1905.
On retrouve dans le chœur de l'église quatre vitraux qui furent offerts par la famille de Brigode.
Le secteur pavé du Carrefour de l'Arbre (ou Pavé de Luchin) se situe aussi à cheval sur le territoire de la commune et de la commune voisine de Gruson.
Le Pavé de la Justice est un secteur pavé de la course cycliste Paris-Roubaix situé à Camphin-en-Pévèle avec une difficulté actuellement classée quatre étoiles[25].
Pour approfondir
Bibliographie
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Alain Plateaux et Fabien Éloire, Le Domaine de Luchin, à Camphin-en-Pévèle, de Charlemagne au LOSC, Société historique du Pévèle, Templeuve-en-Pévèle, 2009.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
« Selon Grégoire de Tours, Clodion, auquel il donne le titre de roi, résidait avant son incursion en Belgique II « dans la forteresse de Dispargum, dans le pays des Thuringiens », pays identifié au petit royaume des Warnes voisin de celui des Thuringiens du bas Rhin, car Dispargum si situerait aux confins de la Hollande et de la Belgique actuelles. »
↑« Maire de 1981 à 2001, André Hoyaux est décédé lundi : André Hoyaux est décédé à 87 ans en début de semaine, à la maison de retraite de Dottignies », La Voix du Nord, (lire en ligne).
↑.« Ascq sous la féodalité », « Le fief d'Ascq », Part. 1, Chap. 3, , pages 19 à 23, Essai de l'histoire d'Ascq et de ses environs, Pierre Delebart, Imprimerie R. Boulonnais, Ascq, 1952.