Code Kemler : X423 : matière solide inflammable, réagissant dangereusement avec l'eau en dégageant des gaz inflammables) Numéro ONU : 1402 : CARBURE DE CALCIUM Classe : 4.3 Code de classification : W2 : Matières qui, au contact de l'eau, dégagent des gaz inflammables, sans risque subsidiaire, et objets contenant de telles matières : Solides; Étiquette : 4.3 : Matières qui, au contact de l'eau, dégagent des gaz inflammables Emballage : Groupe d'emballage I : matières très dangereuses ;
Code Kemler : 423 : matière solide réagissant avec l'eau en dégageant des gaz inflammables Numéro ONU : 1402 : CARBURE DE CALCIUM Classe : 4.3 Code de classification : W2 : Matières qui, au contact de l'eau, dégagent des gaz inflammables, sans risque subsidiaire, et objets contenant de telles matières : Solides; Étiquette : 4.3 : Matières qui, au contact de l'eau, dégagent des gaz inflammables Emballage : Groupe d'emballage II : matières moyennement dangereuses ;
Le carbure de calcium, de formule brute CaC2, se présente sous la forme de cailloux qui peuvent paraître naturels, bien qu'ils soient exclusivement produits de manière industrielle et instables en présence d'humidité.
Propriété et utilisation
Au contact de l'eau, il produit de l'acétylène (1 kg de carbure se combine avec 562,1 g d’eau pour dégager 347,2 l d’acétylène[5]). Cette réaction est exothermique :
Toujours utilisé pour la production industrielle de l'acétylène (par hydrolyse du carbure de calcium), sa production a beaucoup diminué maintenant que l'acétylène est produit par combustion partielle de méthane et par craquage des hydrocarbures. Le carbure de calcium était produit dans des fours électriques contenant un mélange de coke et de chaux. De cette manière, les Buna-Werke Schkopau en RDA produisaient plus d'un million de tonnes de carbure de calcium par an[6].
Il n'existe plus aucune production industrielle française de carbure de calcium depuis l'année 2003 avec la fermeture de l'usine SKW de Bellegarde-sur-Valserine (Ain)[7].
Il est encore utilisé aux Pays-Bas pour la tradition du canon à carbure.
Il l'est aussi en Afrique de façon artisanale pour produire de l’acétylène afin de faire de la brasure basse pression :
Bibliographie
Darne F., Limagne R., Marbach G. et Sanson E. (2001), « Du carbure de calcium à l'acétylène », « Spelunca no 83 (tiré à part en [PDF]) », sur École française de spéléologie (FFS) (consulté le ), FFS, Paris, p. 28-33
Nowak Ph. (1999), « La fabrication du carbure de calcium à l'usine de Bellegarde », « Le P'tit Usania no 9 », sur USAN (consulté le ) (ISSN1292-5950), USAN, Nancy, p. 1
↑« Carbure de calcium » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 25 avril 2009.
↑(de) Herbert Hübner, « Die naturale, humane und soziale Dimension der Technologie am Beispiel der Carbidproduktion », Sitzungsberichte der Leibniz-Sozietät der Wissenschaften zu Berlin, vol. 99, , p. 249–257 (lire en ligne)
↑« SKW Bellegarde ferme et laisse une centaine de salariés sur le carreau », Site internet, (lire en ligne, consulté le )