Carol Duval-LeroyCarol Duval-Leroy
Carol Duval-Leroy, née le à Bruxelles, est une entrepreneuse française d'origine belge. Elle est depuis 1991 la directrice de la maison de Champagne Duval-Leroy. BiographieNée le [1] à Bruxelles[2], elle est la fille d'un industriel[2],[3]flamand et d'une mère wallonne[4]. Elle rencontre Jean-Charles Duval, dans un rotary-club[2], à l'âge de 15 ans. Dans un premier temps, elle étudie l'économie, avant d’abandonner[2],[4]. Elle finit par vivre à Ibiza, puis par la suite au Congo. À cette époque, elle travaille dans l'immobilier[2]. Elle devient, par la suite, la seconde épouse de Jean-Charles Duval, propriétaire de la maison Duval[2]. Alors âgé de 39 ans, et, après 6 ans de mariage[1] ce dernier décède en 1991[1],[2],[3],[5],[6]. Elle reprend donc les rênes de l'établissement[1],[2],[3],[4],[5],[6]. En 2007, elle est la première femme à diriger l'Association viticole champenoise[2],[6], qu'elle préside jusqu'en 2010[6]. Depuis 1998, elle fait partie des 500 plus grandes fortunes de France[1]. Avec une fortune estimée à 400 millions d'euros, en 2019, elle occupe la 220e position[7]. Par-contre, en 2020, elle redescend en 240e place[1],[8], sa fortune ayant diminué de 25 millions[8]. Elle se positionne aussi, en 2020, en 11e place dans le secteur du vin[1]. À la tête de Duval-LeroyVeuve à 36 ans[3] et mère de trois enfants, elle commence à diriger l'entreprise[2],[3],[4],[5],[6]. Très vite, afin d'éviter une trop lourde imposition, elle investit dans le parc machine[2]. Trouvant le terme veuve « morbide », au bout d'un an, elle abandonne son utilisation, pour nommer ses cuvées[9]. En 1994, elle remplace son chef de cave avec qui elle ne s'entend pas, par Sandrine Logette, auparavant œnologue et responsable du contrôle qualité[3]. Ensemble, elles décident de durcir le cahier des charges[2],[3],[4], notamment de repousser à trois ans minimum le vieillissement d'un champagne brut classique, et à dix un champagne millésimé[3]. La même année, l'établissement devient la première maison de vin au monde[1]certifiée ISO 9002[1],[2]. Elles créent toutes deux la cuvée Femme de champagne[2],[3],[4], puis, en 2000, la cuvée MOF, en partenariat avec les Meilleurs Ouvriers de France sommeliers[3]. Elle développera aussi le Brut Nature 2002. Elle s'éloigne de la grande distribution afin de se tourner vers les cavistes et la grande restauration[10]. Elle développe la marque à l'international[2]où elle exporte, au milieu des années 2000, 60 % de sa production[5]. Elle fait publier un livre de cuisine[2],[11] en 2008 aux éditions Delicéo, nommé Femme de Champagne[11]. Dans le courant des années 2010, elle intègre ses trois fils à l'entreprise[3]. Le , interviewée par Europe 1, elle déclare que le mouvement de grève « pénalise fortement » la production et quantifie la baisse à « au moins 20 % » par rapport à l'année précédente. Sur le Brexit, elle déclare « Ça ne m'inquiète pas plus que ça [...]. L'anglais a toujours adoré le champagne. ». Elle qualifie les taxes américaines de « beaucoup plus graves » craignant que le champagne ne devienne la denrée d'« une élite »[12]. ReconnaissanceEn janvier 2008, elle devient chevalier de la Légion d'honneur[6]. Elle est promue, 2013, commandeur de l'ordre de Léopold II, à l'ambassade de Belgique en France[13]. Publications
Références
Voir aussiBibliographie
Article connexeLiens externes
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