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Certificat d'aptitude à l'enseignement dans les collèges

Dans l'enseignement français, le certificat d'aptitude à l'enseignement dans les collèges (CAEC) est un concours de recrutement de professeurs créé en 1941 et remplacé en 1950[1] par le CAPES.

Historique

En 1941, lors de la fermeture de l'enseignement primaire supérieur, il a fallu créer un certificat permettant de recruter des professeurs bivalents, se présentant comme un certificat intermédiaire à l'agrégation et destiné à remplacer le recrutement opéré initialement par les écoles normales d'instituteurs et les écoles primaires supérieures. Il était ouvert aux licenciés, alors que le diplôme d'études supérieures[2] était exigé pour accéder au concours de l'agrégation.

Le ministre Jérôme Carcopino est donc à l'origine de la création de ce corps qui comportait six sections :

  • Lettres-philosophie,
  • Lettres (classiques et modernes),
  • Histoire-géographie,
  • Langue vivante,
  • Mathématiques-sciences physique,
  • Sciences physiques et naturelles[3].

En 1950, l'afflux d'élèves vers les collèges et la possibilité pour les professeurs de collège d'enseigner dans les lycées a conduit à la transformation de ce certificat en un certificat monovalent : le CAPES.

Notes et références

  1. Décret du premier avril 1950 (voir Le recrutement des professeurs de mathématiques : de l’agrégation aux certificats d’aptitude) sur le site de l'APMEP.
  2. Le diplôme d'études supérieures (DES) était obtenu en un an après la licence et incluant la soutenance d'un mémoire. Exigé d'abord à la demande d'Ernest Lavisse, il fut progressivement exigé pour l'accès aux agrégations de lettres et sciences humaines, puis pour les agrégations scientifiques. Le DES devint la maîtrise dans les années 1960. Il correspond actuellement mutatis mutandis au niveau master 1.
  3. Antoine Prost, L'épopée du collège , - La réforme.

Sources

Voir aussi

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