Ceux de la Libération est créé dès le 2 août 1940, par Maurice Ripoche, Maurice Nore et Yves Chabrol qui sont voisins dans le quartier Denfert-Rochereau (Paris XIVe). Le mouvement va tirer son nom des premières lignes du manifeste que Ripoche et ses amis rédigent dans les premières semaines : « Français, nous serons ceux de la Libération » (diffusé en octobre 1940).
À ce premier groupe se joignent rapidement Henri Pascal, Jacques Ballet, ainsi que Pierre Beuchon (officier de réserve dans les chars en 1940)
ainsi que René Leduc (alias Henri) qui est responsable du réseau évasion, permettant l'exfiltration des aviateurs et soldats alliés vers l'Espagne puis l'Angleterre Le mouvement comptera bientôt plusieurs milliers de membres en zone occupée.
Au début de 1942, Roger Coquoin (alias Lenormand) (1897 - 1943) rencontre Maurice Ripoche et étend CDLL à Paris et en Province (Normandie, Champagne, Bourgogne, Vendée).
Au printemps 1943, son nouveau chef, Roger Coquoin, convainc le journaliste Aymé Guerrin, fondateur du groupe Vercingetorix de rejoindre CDLL. En contrepartie, Aymé Guerrin devient le rédacteur en chef du nouveau journal clandestin du mouvement France Libre.
D'après Raymond Chanel[2], à la suite de la perte de leur contact avec l'I.S., qu'il nomme Bennett, l'Armée Volontaire se rapproche de CDLL peu avant l'arrestation de R. Chanel.
Just Saint-Ange Loiseau, zone de Troyes, arrêté par la gestapo le 12 mai 1944 , déporté dans "le convoi de la mort" arrivé à Dachau le 5 juillet 1944 et libéré par les américains le 5 avril 1945. Chevalier de la Légion d'honneur (promotion 1959), Croix de Guerre 39/45, Médaille de la Reconnaissance Française, Médaille de Combattant Volontaire, Médaille de la Déportation et de l'Internement pour faits de résistance. Félicitations officielles pour faits de résistance par le Général Dwight D. Eisenhower et le Général Arthur Tedder.
Les résistants du groupe René Gallais de Fougères rallié au CDLL en août 1941 :