Né le à Paris, de parents comédiens[1], Christian Grenier est plongé dès son enfance dans le théâtre et souhaitait devenir acteur. Ses parents s'y opposant, il choisit de suivre des études de lettres[1], qui l'amèneront finalement à la profession d'enseignant (professeur de français)[1],[2]. C'est dans un collège parisien qu'il animera des clubs d'astronomie, de science-fiction, et de théâtre[2], passions qu'il a découvertes très jeune — ce sont les progrès dans le domaine de la conquête de l'espace, depuis la fin des années 1950, qui le poussent à explorer ces univers qu'il transformera en science-fiction.
Il obtient le prix O.R.T.F. (Prix de la radio et de la télévision) en 1972 grâce à son troisième ouvrage La Machination, ce qui marque le réel début de sa carrière d'écrivain[2].
En 1975, Christian Grenier est cofondateur avec son ami écrivain Robert Bigot, de la Charte des auteurs et illustrateurs pour la jeunesse[3].
Mis à contribution par les éditeurs, notamment dans les rôles de lecteur, correcteur et rewriter[1], il n'exerce finalement plus qu'en temps partiel, avant de quitter définitivement l'enseignement (et Paris par la même occasion), en 1990[2], pour se consacrer à l'écriture dans le Périgord[1] (Dordogne) ainsi qu'à sa femme et à ses deux enfants, nés en 1968 et 1970[1].
Œuvres
Christian Grenier a écrit la série de romans policiers Les Enquêtes de Logicielle, ainsi que des romans de science-fiction pour la jeunesse.
Aux éditions G.P.
La Machination, 1973 (Grand Prix de Littérature pour la Jeunesse de la CRPLF et Sélection JLP : Jeunes, Lectures, Promotion)
Le Satellite venu d'ailleurs, coll. Grand Angle, 1974
Cheyennes 6112, en collaboration avec William Camus, coll. Grand Angle, 1974 (Sélection J.L.P. : Jeunes, Lectures, Promotion)
Une squaw dans les étoiles, en collaboration avec William Camus, coll. Spirale, 1975 (réédité chez Gallimard Jeunesse, coll. Folio junior science-fiction, 1990)
Les Fleurs de l'espace, coll. Spirale, 1976, illustré par J.-J. Vayssières
Le Soleil va mourir, coll. Grand Angle, 1977 (réédité chez Pocket, coll. pocket junior roman, 2002)
Fleur de monstre, coll. La Bibliothèque Rouge et Or, 1990, illustré par Yves Beaujard
Le Montreur d'étincelles, Robert Laffont, 1978 (réédité sous le titre Le seigneur des neuf soleils chez Milan ; en effet l'ouvrage a été épuisé et il n'a plus été au catalogue dès 1981, et Robert Laffont ne l'a jamais réédité)