Chronologie des droits des femmes autres que le suffrage
La chronologie des droits des femmes autres que le suffrage souligne les événements majeurs de l'élaboration des droits des femmes concernant les inégalités par rapport aux droits autres que celui du droit de vote. Pour ce droit, voir la chronologie du suffrage des femmes.
Avant le XIXe siècle
1707
Palatinat du Rhin : Les efforts de Dorothea von Velen, maîtresse de Jean-Guillaume de Neubourg-Wittelsbach, mènent à l'abolition de la « coverture » en 1707, une figure de la première heure des droits des femmes. Le Palatinat est le premier État allemand à l'abolir, mais la coverture est brièvement réinstituée par Karl III Philipp, le successeur de Johann Wilhelm. Dorothea proteste de son exil à Amsterdam. Elle publie ses mémoires, A Life for Reform, très critiques par rapport au gouvernement de Karl III Philipp. Afin d'éviter le scandale, Karl III Philipp cède à ses demandes et la coverture est de nouveau abolie[1].
1718
Empire russe : la ségrégation par rapport au genre est bannie[2].
Suède : les femmes payant des taxes et membres de la corporation des villes peuvent voter et se présenter aux élections durant l'ère de la Liberté ; ce droit est banni (pour les élections locales) en 1758 et (pour les élections générales) en 1771[3].
Province de Pennsylvanie (maintenant l'État américain de la Pennsylvanie) : on permet aux femmes mariées de posséder et de gérer une propriété en leur propre nom si leur conjoint est incapacité[4].
1722
Empire russe : les mariages forcés sont bannis[2].
1753
Empire russe : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs avoirs[5].
Suède : Barnamordsplakatet(en) ; les femmes non mariées peuvent accoucher anonymement hors de leur ville et enregistrer la naissance anonymement. Elles peuvent refuser de répondre aux questions par rapport à la naissance et, si elles conservent la garde de l'enfant, leur statut de femme non mariée n'a pas à être mentionné dans les documents officiels, afin d'éviter tout embarras social.
1779
Espagne : les restrictions de guilde qui empêchaient les femmes de détenir certaines professions sont abolies[8].
1784
Espagne : par un décret royal, les femmes peuvent accepter n'importe quelle profession compatible avec leur « sexe, dignité et force »[8].
1786
Empire russe : écoles élémentaires et secondaires pour les filles[2].
1787
Massachusetts : la profession de commerçante est ouverte aux femmes non mariées[6].
1788
France : les femmes nobles ont voté aux États généraux de 1788-89 en l'absence de tout gardien de sexe masculin.
États-Unis d'Amérique : les citoyennes peuvent se présenter aux élections fédérales, bien qu'elles n'ont pas encore le droit de vote.
1789
La France est le premier pays en Europe où il est suggéré que les femmes fassent partie de l'Assemblée des États. Plusieurs exigent d'inclure les femmes dans les réformes sur le droit de vote.
France : le divorce est légalisé pour les hommes et les femmes[9] (aboli pour les femmes en 1804).
France : dans plusieurs villes, des unités locales féminines de défense armée sont fondées ; bien que l'armée française n'était pas officiellement ouverte aux femmes, environ 8 000 femmes ont servi dans des troupes locales (mais pas en champ de bataille) entre 1792 et 1794, mais elles sont officiellement bannies de l'armée en 1795[10].
1793
France : la question du droit de vote des femmes est discutée par le Parlement français ; ce droit est accordé en principe, mais est mis de côté avec l'explication que ce n'est pas un bon moment et est remis à plus tard[10].
XIXe siècle
1800-1860
1809
États-Unis, Connecticut : les femmes mariées peuvent être exécutrices testamentaires[6].
1810
Suède : le droit informel d'une femme célibataire d'être déclarée majeure par dispense royale est officiellement confirmé par le parlement[11].
1811
Autriche : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs avoirs et de choisir leur profession[12].
Suède : est accordé aux femmes d'affaires le droit de prendre des décisions dans leur travail sans l'assentiment de leur conjoint[13].
1821
États-Unis, Maine : on permet aux femmes mariées de posséder et de gérer une propriété en leur propre nom si leur conjoint est en incapacité[4].
1827
Brésil : ouverture des premières classes élémentaires pour filles et accès à la profession de maîtresse d'école[14].
1829
Inde : la Satī, la pratique des veuves de se jeter dans le bûcher crématoire de leur conjoint, est bannie.
Suède : les sages-femmes ont le droit d'utiliser des instruments de chirurgie, ce qui est unique en Europe à cette époque, et elles obtiennent le statut de chirurgiennes[15].
Empire ottoman : le travail en usine est ouvert aux deux sexes lorsque les premières femmes sont employées à l'usine textile de Bursa, en même temps qu'il leur est permis de se mêler, non voilée, aux hommes[34].
Empire ottoman : éducation primaire obligatoire pour les deux sexes[39].
Russie : les cours universitaires sont ouverts aux femmes, ce qui leur permet les professions d'enseignante, d'assistante légale et autres professions académiques de bas rang[12].
Suède : les femmes peuvent travailler au bureau des chemins de fer[45].
Mexique : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs avoirs[55].
Empire ottoman : on ouvre à Constantinople le Teachers College for Girls pour permettre aux femmes de devenir enseignantes, ce qui leur ouvre cette profession et améliore l'accès des filles à l'éducation[39].
Suède : les universités sont ouvertes aux femmes (aux mêmes termes que pour les hommes, en 1873)[23] ; la première femme étudiante est Betty Pettersson.
États-Unis, Géorgie : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs avoirs[56].
États-Unis, Caroline du Sud : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs avoirs[4].
États-Unis, Caroline du Sud : on accorde aux femmes mariées des permis de commerce[4].
États-Unis, Tennessee: on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs avoirs[4].
États-Unis, Iowa : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs revenus[4].
1871
Japon : on permet aux femmes d'étudier aux États-Unis, mais pas encore au Japon même[57].
Nouvelle-Zélande : les universités sont ouvertes aux femmes[58].
États-Unis, Mississippi : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs avoirs[4].
États-Unis, Mississippi : on accorde aux femmes mariées des permis de commerce[4].
États-Unis, Mississippi : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs revenus[4].
États-Unis, Arizona : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs avoirs[4].
États-Unis, Arizona : on accorde aux femmes mariées des permis de commerce[4].
1872
Autriche-Hongrie : les professions de poste et de télégraphie sont ouvertes aux femmes[12].
Canada : la Loi des terres fédérales accorde, entre autres aux mères non mariées, des terres familiales.
Japon : les geishas de même que les femmes prostituées sont libérées de leurs gardiens, la majorité légale leur est accordée et elles ont le droit de changer de profession[59].
Japon : éducation primaire obligatoire pour les deux sexes[60].
Suède : les femmes ont désormais le droit de choisir leur partenaire de mariage et les mariages arrangés sont bannis (les femmes nobles doivent attendre 1882 pour ce même droit)[61].
Suisse : les universités de Berne et Genève sont ouvertes aux femmes (celle de Lausanne suit en 1876 et celle de Bâle en 1890)[50].
États-Unis, Pennsylvanie : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs revenus[4]
États-Unis, Californie : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs avoirs[4].
États-Unis, Montana : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs avoirs[4].
États-Unis, Californie : on accorde aux femmes mariées des permis de commerce[4].
États-Unis, Californie : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs revenus[4].
États-Unis, Wisconsin : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs revenus[4].
Grande-Bretagne : les femmes peuvent se séparer de leur conjoint pour cause de cruauté, demander la garde de leurs enfants ainsi que le support de leur conjoint[69].
Grande-Bretagne : Lady Margaret Hall, le premier collège d'Oxford destiné aux jeunes filles est ouvert.
États-Unis, Virginie : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs avoirs[4].
1879
Brésil : les universités sont ouvertes aux femmes[14].
France : les collèges et l'éducation secondaire sont ouverts aux femmes[12].
Inde : le premier collège universitaire ouvert aux femmes, Bethune College.
États-Unis, Indiana : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs avoirs[4].
États-Unis, Indiana : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs revenus[4].
1880
Australie : les universités sont ouvertes aux femmes[70].
Belgique : l'université de Bruxelles est ouverte aux femmes[66].
Canada : les universités sont ouvertes aux femmes[71].
Danemark : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs revenus[72].
France : les universités sont ouvertes aux femmes[12].
États-Unis, Oregon : on accorde aux femmes mariées des permis de commerce[4].
États-Unis, Oregon : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs revenus[4].
1881
France : les femmes peuvent ouvrir un compte bancaire en leur propre nom[12].
Costa Rica : majorité légale pour les femmes mariées[55].
Costa Rica : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs avoirs[55].
Mexique : les universités sont ouvertes aux femmes[81].
États-Unis, Idaho : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs avoirs[4].
États-Unis, Idaho : on accorde aux femmes mariées des permis de commerce[4].
1888
Costa Rica : les femmes mariées peuvent détenir une garde légale ainsi qu'être exécutrices testamentaires[25].
Danemark : les pères doivent payer pour supporter leurs enfants illégitimes[72].
Serbie : les universités sont ouvertes aux femmes[82].
Espagne : on accorde aux femmes des diplômes universitaires par dispensation (les universités sont ouvertes aux femmes en 1910)[83].
Norvège : majorité légale pour les femmes mariées[28].
Monténégro : majorité légale pour les femmes non mariées[51].
1889
Suède : les femmes sont éligibles aux conseils d'autorité publique, tels les conseils scolaires publics, les conseils d'hôpitaux publics, l'inspection et les conseils d'aide aux pauvres[23].
États-Unis, État de Washington : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs avoirs[4].
États-Unis, État de Washington : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs revenus[4].
États-Unis, État de Washington : on accorde aux femmes mariées des permis de commerce[4].
Grèce : les universités sont ouvertes aux femmes[82].
1891
Allemagne : les femmes peuvent dorénavant prendre des cours universitaires, ce qui rend possible à des professeurs d'accepter des femmes étudiantes[68].
Portugal : le premier diplôme universitaire en médecine à une femme[84].
Suisse : les écoles secondaires sont ouvertes aux femmes[50].
Suisse : les associations de commerce sont ouvertes aux femmes[37].
États-Unis : Marie Owens est engagée comme officier de police à Chicago.
1893
France : majorité légale pour les femmes non mariées et séparées[79].
Grande-Bretagne : le Married Women's Property Act 1893 accorde aux femmes mariées la gestion de la propriété qu'elles ont acquise durant leur mariage.
États-Unis, Utah : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs avoirs[4].
États-Unis, État de Washington : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs revenus[4].
États-Unis, État de Washington : on accorde aux femmes mariées des permis de commerce[4].
1896
États-Unis : la profession d'avocat est ouverte aux deux sexes - mais déjà en 1869, un premier État américain permettait aux femmes de pratiquer le droit.
1897
France : toutes les femmes (mariées ou non) peuvent être témoins dans une cour civile et sont donc reconnues comme des personnes au sens juridique.
1898
France : les femmes sont éligibles aux conseils de charité publique[87].
Haïti : l'université médicale accepte les étudiantes en obstétrique[27].
1899
Danemark : majorité légale pour les femmes mariées[72].
Islande : majorité légale pour les femmes mariées[12].
XXe siècle
1900-1939
1900
Belgique : majorité légale pour les femmes non mariées[88].
Égypte : une école pour former des enseignantes est ouverte au Caire[89].
France : on permet aux femmes de pratiquer le droit[87].
Corée : la profession au bureau de poste est ouverte aux femmes et ouvre ainsi le marché du travail public aux femmes[90].
Tunisie : la première école élémentaire publique pour filles[89].
Belgique : les femmes peuvent être témoins en cour de justice[12].
Danemark : les professions juridiques de bas rang sont ouvertes aux femmes[36].
Danemark : les femmes non mariées sont dorénavant les gardiennes légales de leurs enfants[72].
Empire ottoman : les Jeunes-Turcs introduisent plusieurs réformes en faveur de l'égalité des sexes : les professions de docteur, avocat et fonctionnaire, de même que les lieux publics tels les restaurants, théâtres et salles de cours sont ouverts aux deux sexes[39].
Pérou : les universités sont ouvertes aux femmes[97].
Prusse, Alsace-Lorraine et Hesse, Allemagne : les universités sont ouvertes aux femmes[92].
1909
Suède : les femmes sont éligibles aux conseils municipaux[94].
Suède : The phrase "Swedish man" are removed from the application forms to public offices and women are thereby approved as applicants to most public professions[93].
Mecklenburg, Allemagne : les universités sont ouvertes aux femmes[92].
Nicaragua : Josefa Toledo de Aguerri est la première femme diplômée de l'université du pays[74].
Russie soviétique : la Constitution soviétique de 1918 déclare explicitement que les hommes et les femmes ont des droits égaux.
Thaïlande : les universités sont ouvertes aux femmes[103]
1919
Italie : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs avoirs[48].
Italie : la profession de fonctionnaire, pour les postes de bas rang, est ouverte aux femmes[48].
Grande-Bretagne : le Sex Disqualification (Removal) Act 1919 enlève des restrictions sur la participation des femmes à la vie civile : elles peuvent être magistrates, jurées et le fait de se marier n'est plus considéré comme les disqualifiant d'un travail.
1920
Chine : les femmes sont admises à l'université de Pékin et les autres universités chinoises suivent sous peu[104].
Haïti : la profession d'apothicaire est ouverte aux femmes[27].
Corée : la profession d'opératrice téléphonique de même que plusieurs autres, comme la vente en magasin, sont ouvertes aux femmes[90].
Portugal : les écoles secondaires sont ouvertes aux femmes[84].
Suède : majorité légale pour les femmes mariées et droits de mariage égaux[23].
Belgique : la position de maire, ainsi que plusieurs postes d'administration publique de plus bas niveau, tel que conseiller financier, sont ouverts aux femmes au niveau local[88].
Thaïlande : éducation élémentaire obligatoire pour les garçons et les filles[103].
1922
Belgique : la profession d'avocat est ouverte aux femmes[12].
Japon : les femmes peuvent former des meetings et des organisations politiques, et y participer[105].
1924
Danemark : la première femme ministre dans un gouvernement en Europe occidentale est Nina Bang, nommée ministre de l'Éducation par Thorvald Stauning.
1925
Chili : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs avoirs[55].
Chine : le nouveau Code civil accorde des droits d'héritage égaux, le droit pour les femmes de choisir leur partenaire de mariage, des droits égaux de divorce et le droit de gérer leur propre propriété après un divorce[33].
Espagne : majorité légale pour les femmes mariées (rescinded in 1939)[107].
Colombie : l'université nationale est ouverte aux femmes[111].
Iran : Reza Shah Pahlavi rend obligatoire le non-port du voile par les femmes, une politique très controversée qui a néanmoins été significative pour la déségrégation des femmes[110].
Pérou : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs avoirs[55].
Argentine : majorité légale pour les femmes mariées[55].
1969
Portugal : majorité légale pour les femmes mariées[98].
1970
Équateur : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs avoirs[55].
France : l'autorité paternelle du père sur sa famille prend fin en 1970 (auparavant, les responsabilités parentales étaient uniquement du domaine du père et c'était lui qui prenait toutes les décisions légales par rapport aux enfants)[116].
1971
Suisse : droit de vote et éligibilité aux élections au niveau fédéral[117].
États-Unis : il est interdit d'empêcher les femmes de pratiquer le droit[118].
1972
Bolivie : on accorde aux femmes mariées le droit de gérer leurs avoirs[55].
Bolivie : majorité légale pour les femmes mariées[55].
Espagne : abolition du permiso marital (qui exigeait des femmes mariées qu'elles aient le consentement de leur conjoint pour presque toutes les activités économiques, dont l'emploi, la propriété et voyager sur de longues distances)[119].
Autriche : les femmes mariées n'ont plus besoin du consentement de leur conjoint pour initier des procédures légales[120].
1978
Canada : les agentes de bord peuvent dorénavant continuer de travailler après s'être mariées et passé l'âge de 32 ans ; on ne peut plus renvoyer une femme pour cause de grossesse dans les industries obéissant aux lois fédérales (canadiennes)[112].
République dominicaine : les femmes mariées n'ont plus besoin du consentement de leur conjoint pour initier des procédures légales[121].
1979
Chili : majorité légale pour les femmes mariées[55].
1980
Suède : la discrimination par rapport au genre est illégale[47].
1981
Espagne : les femmes mariées n'ont plus besoin du consentement de leur conjoint pour initier des procédures légales[121].
1982
Zimbabwe : les femmes mariées n'ont plus besoin du consentement de leur conjoint pour initier des procédures légales[121].
1984
Pérou : majorité légale pour les femmes mariées[55].
Afrique du Sud : le Matrimonial Property Act abolit le potestas maritalis pour les mariages dont le contrat date d'après la loi, mais pas pour les Noirs sud-africains(en).
Suisse : les femmes mariées n'ont plus besoin du consentement de leur conjoint pour initier des procédures légales[121]
1985
France : une nouvelle réforme abolit le droit du père seul à administrer la propriété de ses enfants[116].
1987
Paraguay : les femmes mariées n'ont plus besoin du consentement de leur conjoint pour initier des procédures légales[121].
Afrique du Sud : le potestas maritalis est annulé pour les mariages civils, peu importe quand le contrat a été passé[113]. Le « pouvoir marital » persiste néanmoins dans le Transkei (qui est indépendant de 1976 à 1994) mais il est déclaré anticonstitutionnel par la Transkei High Court en 1999[113].
1996
Namibie : le potestas maritalis est aboli par le Married Persons Equality Act.
Angola : les femmes mariées n'ont plus besoin du consentement de leur conjoint pour initier des procédures légales[121].
France : la loi interdisant aux femmes de porter le pantalon est abrogée (l'ordonnance concernant le travestissement des femmes avait été mise en place en 1800 pour limiter l'accès à certains métiers)[124]. Elle n'était cependant plus appliquée depuis plusieurs décennies.
2017
Islande : égalité des salaires entre les hommes et les femmes[125]
Arabie Saoudite : les femmes obtiennent le droit de conduire un véhicule automobile[126].
2018
Arabie Saoudite : les femmes peuvent créer une entreprise sans consentement d'un « tuteur » masculin[127].
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