Le terme de Cinquième Suisse désigne le groupe des « Suisses de l'étranger ». Il est notamment utilisé lors de commentaires après des votations ou des élections.
Les Suisses de l'étranger peuvent voter depuis le . Ils ont la possibilité de voter par correspondance sur le plan fédéral et dans certains cantons il est même possible de le faire au plan cantonal et communal.
Plus de 788 000 expatriés[1] (2022) sont recensés dont 143 000 sont inscrits dans les registres électoraux[2]. Parmi ceux-ci, 70 % ont la double nationalité[3].
En 2012, ce chiffre s'élevait à 716 000 Suisses vivant à l'étranger[4] et en 2013, à 732 183, soit à peu près 10 % de la population suisse et l'équivalent du troisième canton le plus peuplé de Suisse, celui de Vaud[5].
En 2014, les chiffres sont encore en augmentation avec une hausse de 2 %, le nombre s'établit à 746 885[6].
Étymologie
À partir de la Première Guerre mondiale, la Nouvelle Société helvétique postule l'existence d'une « Quatrième Suisse » désignant les Suisses de l'étranger[7]. À la suite de la reconnaissance du romanche comme quatrième langue nationale en 1938, l'expression désignant les Suisses de l'étranger est devenue la « Cinquième Suisse »[7].
Statistiques
Selon le continent
Répartitions des suisses établis à l'étranger selon le continent et leurs subdivisions géographiques[8]