Corps caverneux du clitoris

Détails
Système	Clitoris
Nom latin	corpus cavernosum clitoridis
TA98	A09.2.02.005
TA2	3569
FMA	20172

Cet article est une ébauche concernant la sexualité ou la sexologie, l’anatomie et les femmes ou le féminisme.

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Les corps caverneux du clitoris (corpus cavernosum clitoridis en latin) désignent les tissus composant le corps du clitoris ou ses piliers. Il s'agit d'un tissu spongieux qui se gorge de sang lors de l'excitation sexuelle, provoquant ainsi une érection. Il est homologue au corps caverneux du pénis.

Anatomie

Les deux corps caverneux sont des tissus érectiles extensibles du clitoris^[1]^,^[2]. Ils sont reliés entre médialement par un septum fibreux incomplet^[3]. Chaque corps caverneux est relié aux branches du pubis et de l'ischion par une tige clitoridienne^[1]^,^[4]. Ils communiquent avec le muscle ischio-caverneux^[3]. Chacun peut mesurer jusqu'à 7 cm de long chez un adulte^[1]. Histologiquement, le corps caverneux est constitué d’un tissu semblable à une éponge. Il contient des espaces irréguliers remplis de sang, bordés d'un endothélium et séparés par des septa de tissu conjonctif.

Embryogénèse

Le corps caverneux est homologue au corps caverneux du pénis chez l'homme. Il se développe à partir du tubercule génital de l'embryon^[1].

Le clitoris possède également deux bulbes vestibulaires au sein des petites lèvres (à l'entrée du vagin), qui s'élargissent en même temps que le gland du clitoris pour coiffer les extrémités des corps caverneux^[5].

Fonction

Les corps caverneux se gorgent de sang lors de l'érection clitoridienne, doublant voire tripant de volume^[1]. Sous l'influence du système nerveux parasympathique, les artères du clitoris se dilatent, augmentant le flux sanguin vers les corps caverneux. La turgescence ainsi induite est stabilisée par l'appareil suspenseur du clitoris et la contraction des muscles ischio-caverneux qui compriment les veines efférentes^[6]. Cela conduit également à l’érection du gland du clitoris et à une sensibilité accrue au contact physique.

Pathologie

Les corps caverneux peuvent diminuer de taille pendant la ménopause. Cela peut altérer la fonction sexuelle chez certaines femmes^[1].

Articles connexe

Notes et références

↑ ^{a b c d e et f} (en) Alessandra Graziottin et Dania Gambini, Handbook of Clinical Neurology, vol. 130, Elsevier, 2015, 39–60 p. (ISBN 978-0-444-63247-0, ISSN 0072-9752, PMID 26003238, DOI 10.1016/B978-0-444-63247-0.00004-3), « 4 - Anatomy and physiology of genital organs – women »
↑ (en) Irwin Goldstein, Cindy M. Meston, Susan Davis et Abdulmaged Traish, Women's Sexual Function and Dysfunction: Study, Diagnosis and Treatment, CRC Press, 17 novembre 2005 (ISBN 978-1-84214-263-9, lire en ligne).
↑ ^{a et b} (en) James S. Lowe et Peter G. Anderson, Stevens & Lowe's Human Histology, 4th, 2015, 337–362 p. (ISBN 978-0-7234-3502-0, DOI 10.1016/B978-0-7234-3502-0.00017-6), « 17 - Female Reproductive System »
↑ Henry Gray, Atlas of the Human Body, Lea & Febiger, 1918
↑ (en) Lindsey A. Jackson, Adam M. Hare, Kelley S. Carrick et Denise M. O. Ramirez, « Anatomy, histology, and nerve density of clitoris and associated structures: clinical applications to vulvar surgery », American Journal of Obstetrics & Gynecology, vol. 221, n^o 5,‎ 1^er novembre 2019, p. 519.e1–519.e9 (ISSN 0002-9378 et 1097-6868, PMID 31254525, DOI 10.1016/j.ajog.2019.06.048, lire en ligne, consulté le 13 janvier 2025)
↑ Netgen, « La réponse sexuelle périphérique…de l’urogynécologie à la sexologie », sur Revue Médicale Suisse (consulté le 8 novembre 2020).

Bibliographie

A. Toesca, V. M. Stolfi et D. Cocchia, « Immunohistochemical study of the corpora cavernosa of the human clitoris », Journal of Anatomy, vol. 188 ( Pt 3),‎ juin 1996, p. 513–520 (ISSN 0021-8782, PMID 8763468, PMCID 1167479, lire en ligne, consulté le 26 août 2022)

[:0-1] {a b c d e et f} (en) Alessandra Graziottin et Dania Gambini, Handbook of Clinical Neurology, vol. 130, Elsevier, 2015, 39–60 p. (ISBN 978-0-444-63247-0, ISSN 0072-9752, PMID 26003238, DOI 10.1016/B978-0-444-63247-0.00004-3), « 4 - Anatomy and physiology of genital organs – women »

[2] (en) Irwin Goldstein, Cindy M. Meston, Susan Davis et Abdulmaged Traish, Women's Sexual Function and Dysfunction: Study, Diagnosis and Treatment, CRC Press, 17 novembre 2005 (ISBN 978-1-84214-263-9, lire en ligne).

[:1-3] {a et b} (en) James S. Lowe et Peter G. Anderson, Stevens & Lowe's Human Histology, 4th, 2015, 337–362 p. (ISBN 978-0-7234-3502-0, DOI 10.1016/B978-0-7234-3502-0.00017-6), « 17 - Female Reproductive System »

[4] Henry Gray, Atlas of the Human Body, Lea & Febiger, 1918

[5] (en) Lindsey A. Jackson, Adam M. Hare, Kelley S. Carrick et Denise M. O. Ramirez, « Anatomy, histology, and nerve density of clitoris and associated structures: clinical applications to vulvar surgery », American Journal of Obstetrics & Gynecology, vol. 221, n^o 5,‎ 1^er novembre 2019, p. 519.e1–519.e9 (ISSN 0002-9378 et 1097-6868, PMID 31254525, DOI 10.1016/j.ajog.2019.06.048, lire en ligne, consulté le 13 janvier 2025)

[6] Netgen, « La réponse sexuelle périphérique…de l’urogynécologie à la sexologie », sur Revue Médicale Suisse (consulté le 8 novembre 2020).

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