Créée en sous le nom de Délégation générale à la langue française (DGLF)[α], elle est devenue en la Délégation générale à la langue française et aux langues de France afin de prendre en compte les langues régionales[β].
Elle avait succédé au Commissariat général à la langue française (aussi appelé Haut Commissariat à la langue française), créé en [γ] en remplacement du Haut Comité pour la défense et l'expansion de la langue française, lui-même créé en par le général de Gaulle[2] et renommé Haut Comité de la langue française en [δ].
Elle participe aux programmes d'enseignement du français aux migrants. Elle soutient l'utilisation des langues régionales dans les médias et les spectacles. Elle a notamment piloté en 2014 une expérimentation rendant accessible la base Joconde du ministère de la Culture en quatorze langues dont quatre langues régionales : le breton, le basque, l'occitan et le catalan[3].
Elle organise chaque année la Semaine de la langue française et de la francophonie au mois de mars. Elle est partenaire des Conférences TALN qui permettent à la communauté scientifique du traitement automatique des langues de se retrouver et d’échanger sur de nombreuses problématiques (analyse syntaxique, traitement de la parole, extraction de connaissances, sémantique de corpus…)[4].
Dans le cadre du plan ministériel pour l'outre-mer, la délégation générale de la langue française et aux langues de France / ministère de la Culture et de la Communication, a organisé, à Cayenne, du au , les états généraux du multilinguisme dans les outre-mer (EGM-OM)[5],[6]. Cette manifestation a rassemblé quelque 250 participants venus non seulement de Guyane, mais aussi de l'ensemble de la France d'outre-mer, de métropole et de pays voisins, avec pour objectifs de formuler des recommandations générales pour la mise en œuvre d'une politique des langues en outre-mer[7]. La DGLFLF a choisi de rédiger les actes des EGM-OM sur Wikibooks.
La DGLFLF est partenaire de l'association Wikimédia France[8] et conduit avec elle un projet visant à documenter et valoriser les langues régionales de France sur les projets Wikimédia et internet en général[9]. Le projet a notamment mené à la création de la plateforme Lingua Libre en [10].
Liste des délégués généraux
Les délégués généraux à la langue française, puis à la langue française et aux langues de France, ont été successivement :
↑Xavier North, « Des langues qui peuvent tout dire, des langues qui parlent à tous », Culture et Recherche, no 125 « Pour des états généraux du multilinguisme en outre-mer », (lire en ligne).
↑Ministère de la Culture, « Enquête sur les langues de France et les projets collaboratifs 2017 Wikimédia France/ DGLFLF », Langues et recherche, , p. 20 (lire en ligne).
Bernard Beaulieu et Michèle Dardy, Histoire administrative du ministère de la Culture, 1959-2002 : Les services de l'administration centrale, Paris, Comité d'histoire du ministère de la Culture / La Documentation française, coll. « Travaux et documents », , 207 p. (ISBN2-11-005282-1), « Délégation générale à la langue française et aux langues de France », p. 122–124