Deux Rémi, deuxDeux Rémi, Deux
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Deux Rémi, deux est une comédie française réalisée par Pierre Léon, sortie en 2016[1]. Le film est présenté au Festival de Locarno dans la sélection « Signs of Life[2] », en compétition au festival du film de Saas-Fee[3] et au Festival International de Cinéma de Mar del Plata[4], puis présenté au Festival international du film de Vienne 2016 [5]. SynopsisRémi vit avec son frère intellectuel Philippe à Bordeaux et travaille dans une petite entreprise. Il est amoureux de Delphine, la fille de son patron. Une nuit, il rencontre son « double » qui entre chez lui boire un verre et entonne une chanson misérabiliste, puis dort dans le salon. Le lendemain, son double travaille à son emplacement de bureau sans que ses collègues ne s'en émeuvent. Ce double, beaucoup plus sûr de lui, s'immisce peu à peu dans sa vie et cela ne choque jamais personne. Lequel des deux arrivera à surmonter toutes les épreuves[2] ? Le premier Rémi à la simplicité enfantine et « à côté de ses pompes » ou son double enjôleur, sociable et plein d'assurance ? Fiche technique
Distribution
Accueil critiqueLuc Chessel de Libération souligne : « Deux Rémi, deux serait un film sur le burn-out, nom récent de la souffrance au travail, et vérité explosive de l’aliénation en société capitaliste. La vieille formule de l’aliénation dit que, rendu étranger au produit de son travail, l’homme est rendu étranger à l’homme. Quoi de plus drôle ? C’est la formule d’une bonne comédie. »[6], ainsi qu'Isabelle Régnier du Monde pour qui le film est « une fantaisie féline délicate »[7] et loue Pierre Léon pour sa« manière de teinter le naturalisme plat de son film d'une forme de comique aux accents surréalistes mêlé d'une inquiétante étrangeté, qui fait le charme de ce joli petit conte philosophique. »[7]. Un peu moins enthousiaste, Romain Le Vern de [TF1] avoue que cette « adaptation très libre du Double de Dostoïevski transmuée en douce fantaisie se moque de l'esprit de sérieux comme de l'esprit d'entreprise, qui dit deux trois choses sur nos vies virtuelles »[8]. Plus radical, Laurent Dijan de Studio Ciné Live parle d'« une fable existentielle dont le minimalisme décalé ne convainc pas »[9] Enfin, Jacque Morice de Télérama y voit « du cinéma minimaliste, malicieux, matois »[10] et loue ce « genre de comédie pince-sans-rire, une divagation instruite mais s'amusant de l'esprit de sérieux, et servie par une bande piquante de comédiens excentriques. »[10]. DistinctionsSélections
Notes et références
Liens externes
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