Arrosé par le ruisseau d'uvry[2], le territoire communal de 608 hectares comprenait, d'après les données Corine land Cover, en 2011, 60 % de prairies, 30 % de forêt et 10 % de zones agricoles[3].
Le ruisseau d'Uvry, d'une longueur de 13 km, prend sa source dans la commune de Crépey et se jette dans le Brénon à Vézelise, après avoir traversé sept communes[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 879 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey à 11 km à vol d'oiseau[8], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,4 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,1 °C, atteinte le [Note 2],[9],[10].
Au , Dolcourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,3 %), forêts (20,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), terres arables (1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
Dolecourt (1317) ; Doullecourt (1336) ; Dollecourt, Doulecourt (1487) ; sont les graphies recensées par le dictionnaire topographique de la Meurthe[18] dans les titres des seigneurs de Vaudémont.
L'abbé Grosse indique le nom de Dolosa Curia comme appellation latinisée du village[19], la forme Dolo curtis est aussi citée[20], reprenant le pouillé du père Benoit Picart.
Une carte des bois de Dolcourt a été dressée en 1726 qui mentionne des lieux-dits encore attestés sur le ban communal : Les Cantons de forbié (Sorbier) ; chaufourMaurice (Bois de Chauffour) ; fourneau de haye ; honveau[21].
Histoire
Les historiens indiquent que dès 1395, Ferry de Lorraine, comte de Vaudémont, et Marguerite de Joinville, sa femme, confirmèrent les franchises et privilèges des habitants de Dolcourt et Favières, et les dispensèrent de toutes rentes d'attelage et de rouage[18]. Toutefois Nicolas de Lorraine rétablit leur assujetissement dans un arrêt de 1556 conservé aux archives départementales.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2021, la commune comptait 145 habitants[Note 4], en évolution de +15,08 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lepage signale un moulin sur l'Uvry[18]. L'abbé Grosse consacre un article très court au village dans son ouvrage précisant l'activité purement agricole de l'époque :
Surface territ., 343 hect., dont 180 en terres labour., 100 en bois et 36 en près[19].
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[27]), la commune de Dolcourt était majoritairement orientée[Note 5] sur l'élevage d'herbivores[Note 6] (auparavant sur l'élevage de bovins) sur une surface agricole utilisée[Note 7] d'environ 56 hectares (en deçà de la surface cultivable communale) en forte baisse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 157 à 41 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 2 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 1 unité de travail[Note 8].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le monument aux morts se trouvant tout en haut du village.
Commune sans église paroissiale.
Chapelle rurale perchée Saint-Jean-de-Cotances, se trouve dans les hauts du village, dans les bois au-dessus du monument aux morts, remaniée XIXe, réemplois gothiques et la croix des Foudroyés dans les hauts du village en direction de Favières, cette chapelle est dessinée sur le plan de 1726[21]
Monument au morts.
Vue vers le mont d'Anon.
Saint-Hubert sur une façade.
Personnalités liées à la commune
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Héraldique, logotype et devise
Blason
Coupé d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent et de sinople à une chapelle d'argent[28].
Détails
Voir aussi
Bibliographie
G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
« Dolcourt », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
↑Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
↑Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Benoit de Toul, Benoit Picard, en religion le P., Pouillé ecclésiastique et civil du diocèse de Toul, s.n, (OCLC422280404, lire en ligne), p. 369 - Selaincourt
« Dolcourt. DolosaCuria Le Curé eft feul décimateur dans certains cantons dans les trois faifons, le refte de la dime eft partagé également entre le Curé & les Religieux de Saint Evre. »
.
↑ a et bHocquard (16..-17.. ; arpenteur)., Bois appartenans aux bans de Dolcourt. A. Le Canton de forbié ; B.Le chaufour maurice ; C. fourneau de haye ; D. honveau, (lire en ligne), Bibliothèque nationale de France, département Cartes et plans, GE D-14648.