À sa création, la FAI s'est donné comme objectif principal de cataloguer méthodiquement les diverses performances obtenues afin qu'elles soient connues de tous, de les identifier dans leurs éléments pour les rendre comparables et de les contrôler de façon à garantir la propriété indiscutable à leurs titulaires.
En 1995, la FAI comptait environ 80 pays membres actifs. Organisation internationale non gouvernementale à but non lucratif, la FAI a pour objectif principal le développement des activités aéronautiques et astronautiques dans le monde. Ses statuts actuels précisent les moyens pour y parvenir :
mettre en évidence l'esprit essentiellement international de l'aéronautique comme puissant instrument de rapprochement des peuples dans une compréhension mutuelle et une fraternité sans considérations politiques, raciales ou religieuses ; d'aide à l'émergence d'une bonne volonté internationale et à la construction d'un monde meilleur et plus pacifique ;
promouvoir les qualités physiques et morales, les connaissances et le savoir-faire techniques comme éléments fondamentaux pour les activités astronautiques et les sports aériens ;
rassembler les hommes et femmes pratiquant les sports aériens dans le monde au cours de compétitions internationales ;
éduquer les jeunes au travers du sport dans un esprit de compréhension mutuelle et de fraternité ;
coordonner les efforts séparés de ses membres pour favoriser l'aéronautique et l'astronautique à travers le monde ;
protéger et sauvegarder les intérêts de ses membres dans l'utilisation de l'espace aérien ;
être une tribune pour l'échange d'informations et permettre la discussion de problèmes communs avec d'autres organismes de l'aviation civile.
Elle réglemente toutes les compétitions du domaine aéronautique aussi bien pour les aéronefs pilotés que non pilotés.
Elle valide les records des aviateurs et, plus récemment, les différents exploits des astronautes.
Commissions
La FAI assure son rôle d'organisme international à travers différentes commissions[2] chargées de gérer une activité aéronautique particulière.
Le vol à voile, avec la Commission internationale de vol à voile (CIVV), renommée FAI Gliding Commission (IGC)[3]
La voltige aérienne à travers la Commission internationale de voltige aérienne – CIVA[4]
Le modélisme aérien à travers la Commission internationale d'aéromodélisme – CIAM[5]
Les aérostats avec la Commission internationale de l'aérostation – CIA[6]
Les enregistrements de records mondiaux avec la Commission générale de l'aviation – GAC[7]
Le vol libre avec la Commission Internationale du Vol Libre – CIVL[8]
Les hélicoptères et aéronefs à voilure tournante avec la Commission internationale de giraviation – CIG[12]
Pour chacune de ces commissions, la FAI maintient une nomenclature comprenant des subdivisions. Par exemple, la nomenclature de la Commission de giraviation comprend deux groupes, les moteurs à pistons ou rotatif à cycle 2 ou 4 temps d'un côté et les turbines de l'autre. S'y ajoutent trois classes : les hélicoptères, les autogires et les convertiplanes. Les aéronefs sont classés selon leur masse, allant d'une catégorie de masse inférieure à 500 kg jusqu'à la catégorie de 10000 kg à moins de 20000 kg. Les records applicables concernent l'altitude, la distance, la vitesse selon différents parcours avec ou sans charge, la plus grande charge transportée, etc.[13]
Distinctions
Depuis 1924, la médaille d'or de l'Air récompense ceux ayant permis le développement de l'aéronautique.
La médaille Lilienthal, décernée depuis 1938, et la médaille Pelagia Majewska, attribuée depuis 1989, récompensent les personnes qui se sont distinguées par leur performance ou leur implication notable dans le domaine du vol à voile. La médaille Majewska est réservée aux femmes.
En 1952, est créé le diplôme Paul Tissandier, qui récompense un exploit sportif aéronautique ou ayant servi la cause de l'aéronautique.