La famille de Brancas est une famille éteinte de la noblesse française, issue de la maison des Brancaccio de Naples, établie en France au XVe siècle, sous Charles VII.
Les Brancas de France ont formé deux lignes, dont l'aînée, éteinte en 1802, portait les noms de Brancas-Forcalquier et de Céreste, avec les titres de ducs et de grand d'Espagne.
L'un des fiefs des Brancas, le marquisat de Villars (Vaucluse), a été érigé en duché simple en 1627, et en duché-pairie en 1652.
La taxe Brancas[2],[3] (« aliénation de droit de souveraineté ») est connue pour avoir été une rente (20 000 livres) perçue par la famille de Brancas de la part des Juifs de Metz, de 1715 à 1791, et qui paupérisa cette communauté qui dut fortement s'endetter et, pour une partie, quitter la ville[4],[5]. La demande d'abolition de la taxe Brancas fut inscrite en premier chef dans le cahier de doléances des juifs de Metz présenté à l'Assemblée de 1789[4].
Membres notables
Les membres les plus distingués de cette famille furent :
Louis de Brancas, 5educ de Villars-Brancas, 2e duc de Lauraguais, lieutenant général des armées du Roi, gouverneur de Guise, chevalier de la Toison d'or, époux en deuxièmes noces de Diane Adélaïde de Mailly ;
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Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. VI. Bou-Bré., Evreux, imprimerie Charles Herisseys, (lire en ligne), p. 352-357, « Brancaccio di Ruffano et di Triggiano, à Naples et à Rome, et Brancas de Cëreste, de Vilalrs et de Lauragais (de) ».
Luc-Normand Tellier, Face aux Colbert : les Le Tellier, Vauban, Turgot-- et l'avènement du libéralisme, PUQ, 1987, 806 pages, [lire en ligne], p. 680
↑Documents d'époque in « La présence juive autrefois : entre tolérance et exclusion », lire en ligne.
↑ a et bJean-Bernard Lang, « L’émancipation des juifs à Metz, ombres et lumières », pp. 305-306, lire en ligne.
↑Gilbert Cahen, « La région lorraine », dans Histoire des juifs en France, dir. Bernard Blumenkranz, Privat, 1972, et J.-B. Lang - C. Rosenfeld, Histoire des juifs en Moselle, Éd. Serpenoise, Metz, 2001.