Food and Chemical Toxicology
Food and Chemical Toxicology est une revue scientifique américaine à comité de lecture qui publie des articles dans le domaine de la toxicologie. DescriptionDe 1963 à 1981, le journal portait le nom de Food and Cosmetics Toxicology[1]. La revue publie des recherches originales, des articles et des rapports de cas sur des intoxications humaines ou animales[2][source insuffisante]. D'après le Journal Citation Reports, le facteur d'impact de ce journal était de 2,895 en 2014. L'actuel directeur de publication est José L. Domingo[3]. Conflit d'intérêtsLa revue Food and Chemical Toxicology est décrite comme étant proche des intérêts industriels[4]. Les revues Critical Reviews in Toxicology et Regulatory Toxicology and Pharmacology sont dans la même situation[4]. Il est possible de citer la présence d'Andrew Wallace Hayes au sein du board[5]. Cet ancien rédacteur en chef a été payé par l'industrie du tabac avant d'accéder à ces responsabilités[6]. Retrait d'un article sur les OGMCe journal a publié en 2012 un article liant les cancers aux OGM écrit par Séralini et al.[7]. La validité scientifique de cet article, vivement mise en cause, a occasionné un scandale connu sous le nom d'affaire Séralini, ce qui a abouti au retrait de l'article par la revue en novembre 2013. Les réfutations scientifiques, que l'on peut lire sur PubPeer[8], portent sur de nombreux aspects de l'article, par exemple : la conceptualisation des hypothèses et l'élaboration des revendications[pas clair] ; une configuration expérimentale et un choix du matériel biologique inadéquats ; la manipulation d'images ; une analyse statistique invalide (cherry-picking) ; un décalage entre les preuves expérimentales réelles et les conclusions de l'article ; un défaut de fourniture des données expérimentales[réf. nécessaire] ; l'absence de relecture par les pairs[9]... Le traitement médiatique de l'affaire a également fait l'objet de critiques[réf. nécessaire]. Vaccins Covid-19 et relai de fausses informationsEn 2022, après un appel du rédacteur en chef pour des articles sur les effets indésirables présumés des vaccins contre le covid-19[10], Stephanie Seneff, déjà connue pour diffuser de fausses nouvelles sur le covid-19, a publié un article alléguant divers mécanismes pour diverses maladies qu'elle et ses co-auteurs ont l'intention de lier à la vaccination anti-covid-19[11]. Plusieurs scientifiques ont alerté sur les biais et les lacunes que cet article contenait[12]. Après avoir mis en doute la compétence de ces scientifiques, ce qu'il ne semblait pas avoir fait à propos de l'article (rédigé par une informaticienne, un oncologue naturopathe et un cardiologue), le rédacteur en chef a conclu que ces allégations non étayées par des faits faisaient partie de l'analyse scientifique et du débat et a refusé toute communication qui pourrait limiter les dégâts de ce papier sur la santé publique[13]. Ce papier a fait l'objet de critiques par Jacques Robert[14], professeur émérite à l'université de Bordeaux, et David Gorski, un autre éminent spécialiste de la fraude scientifique[15]. Au terme d'une lutte difficile[16], des scientifiques, parmi lesquels Jacques Robert, ont réussi à publier les problèmes recensés dans cette étude[17], dont ils demandent la rétractation, malgré le silence de l'éditeur en chef[16]. Notes et références
Liens externes
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