Frédéric LéonardFrédéric Léonard Portrait gravé par Gerard Edelinck d'après Hyacinthe Rigaud (avant 1707).
Frédéric Léonard est un imprimeur français, né à Bruxelles le , et mort à Paris le . Il fut imprimeur ordinaire du Roi (et du Dauphin) en 1667, de la Ville en 1673 et de la Police. BiographieAncien apprenti imprimeur-libraire chez Plantin Moretus à Anvers, il décide d'habiter à Paris en mai 1643 et commence son apprentissage chez Jean Billaine à partir de 1645[1]. Il travaille en association vers 1656 avec Sébastien II Huré, qui avait racheté le fonds d'Antoine Estienne en 1662. Puis Huré revend le fonds et la charge en 1667 à Léonard qui lui succède[1]. Il obtient d'Antoine Vitré la charge d'imprimeur et libraire du Clergé en 1670[1]. Imprimeur-libraire des ordres de Saint-Dominique, de Cîteaux et des Prémontrés et du Parlement, il est par ailleurs le seul imprimeur du Roi pour la guerre, les finances ainsi que la monnaie[1]. En 1669, il est contraint d'arrêter d'imprimer la Nouvelle Ordonnance sur le fait des Eaux et Forests à la suite d'un arrêt du conseil d'État[1]. Il fait construire en 1673 une grande maison, 7 rue Valette à Paris, l'imprimerie royale de musique où il installe son atelier. De 1653 jusqu'en 1696, sa librairie, située rue Saint-Jacques (dans le Collège Royal) avait pour enseigne À l'Écu de Venise[1]. Il est emprisonné 15 jours en 1661 pour avoir reçu des Elzevier, un ouvrage sur Jansénius. Il donne la direction de son imprimerie à François Le Cointe en 1679, qui meurt en décembre 1692, puis à Louis IV Sevestre jusqu'en 1694 et se retire définitivement en 1696[1], l'imprimerie restant sous la direction de ses fils Frédéric-Pierre (1665-1712) et François II, qui repris la direction de l'imprimerie Léonard après une affaire de faux billets en 1711 qui conduisit à l'exil son frère. Le fils de Frédéric-Pierre, Jean-Baptiste-Frédéric Léonard, fut ensuite nommé imprimeur du roi. L'imprimerie Léonard est encore active en 1733, sous la direction de Guillaume Desprez (1690-1753). Frédéric I Léonard eut également une fille, Marguerite. Notes et références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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