Son père Henri Brochet (1898-1952), élève du peintre fauve Victor Dupont (1873-1941), fut collaborateur d'Henri Ghéon. Il était peintre et metteur en scène de théâtre[2],[3].
Il est l'élève de Denis Fernand Py[4]. A Auxerre, il apprend avec lui le dessin, la sculpture sur bois et la polychromie[5].
François Brochet est soldat durant la Guerre d'Indochine dont il revient en 1946[7].
En 1981, il fait don de plus de cent sculptures à la ville d'Auxerre, dont l'ensemble Massacre des Innocents[6].
Il est particulièrement connu pour trois sculptures ornant les rues d'Auxerre : le Monument à Cadet Rousselle, le Monument à Restif de la Bretonne et le Monument à Marie Noël (1977)[8],[9]. Plusieurs dizaines de ses œuvres sont exposées dans le musée de la chapelle des Visitandines qui lui est largement consacré[8],[6]. À Auxerre se trouve également un buste qu'il a réalisé de l'ancien maire Jean Moreau.
↑Bernard Berthod, Elisabeth Hardouin-Fugier, Gaël Favier (préf. Alain Erlande-Brandenburg), Dictionnaire des arts liturgiques, Frémur éditions, , 512 p. (ISBN979-10-92137-05-7), p. 143.
François Brochet, sculptures polychromes, bronzes, gravures, tapisseries, peintures. Palais des arts et de la culture, Brest, 3 mars-29 avril 1974, [lire en ligne]