František TůmaFrantišek Tůma
František Tůma, né à Kostelec nad Orlicí, près de Hradec Králové en Bohême, le et mort à Vienne d'une pneumonie le , est un compositeur de musique baroque. BiographieNé d'une famille de tradition musicale (son père était maître de chant et organiste), il fait ses études à Prague, au Clementinum, prestigieuse université jésuite où étudia, entre autres, Jan Dismas Zelenka. Il chante comme ténor à l'église de Saint-Jacques des Minorites sous la direction du compositeur, pédagogue et réputé maître de chapelle, Bohuslav Matěj Černohorský qui y exerce ses fonctions et enseigne le contrepoint. Il aurait en 1723, à l'âge de 19 ans, tenu la partie de théorbe aux côtés du célèbre luthiste Sylvius Leopold Weiss et de son aîné, le violoniste Zelenka, à l'occasion de la représentation, à Prague, de l'opéra Costanza e fortezza, de Johann Joseph Fux, donné pour le comte Philippe Joseph Kinský, alors haut-chancelier de Bohême qui l'encourage à travailler le contrepoint avec Johann Joseph Fux. Le comte Kinský le nomme maître de chapelle de sa propre cour, entraînant une longue amitié qui perdurera tout au long de leur vie. Le comte devient le parrain des trois enfants du compositeur et l'encourage, à la mort de Johann Cristoph Gayer en 1734, à déposer sa candidature en tant que maître de chapelle de la cathédrale Saint-Guy de Prague. Mais celle-ci arrive trop tard. Tůma reste donc au service des Kinský jusqu'à la mort du comte en 1741. En mars de cette même année, la veuve de Charles VI, Élisabeth-Christine, fonde sa propre chapelle musicale. Elle nomme Tůma à sa tête en lui attribuant un salaire de 800 ducats, pension qui augmentera à la mort de la veuve (1750). Il se met ensuite en retrait, mais non sans activité, puis se retire en 1768 au monastère des Prémontrés de Geras (de) (Basse-Autriche). Il y forme des musiciens comme Thomas Frieberth. Après six ans, il revient à Vienne et s'installe chez les "Frères de la Charité", mais meurt peu après, en automne 1774. Ses compositions (messes, motets, etc.) pour l'église, étaient très appréciées, mais n'ont jamais été publiées de son vivant. On remarque notamment un "Miserere" composé sur ordre de Marie-Thérèse d'Autriche et les Matines pour les défunts[1]. ŒuvreCompositions instrumentales
Musique sacrée
Pièces pour orgue
Discographie (sélection)
RéférencesLiens externes
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