Depuis que le fisc a ordonné de nouveaux impôts, tous les commerçants sont tourmentés. Seul Torquato Pezzella, un riche marchand de vêtements, ne cède pas au désespoir général. Pour échapper aux contributions, il s'est offert un conseiller fiscal, le très respectable Ettore Curto, qui n'est en réalité qu'un ignorant en la matière. Mais Pezzella a tant bien que mal réussi jusqu'ici à éviter les impositions grâce à sa chance. Jusqu'au jour où un inspecteur de la brigade polyvalente, le redoutable Fabio Topponi, décide de vérifier lui-même la comptabilité de cet individu qui s'enrichit à vue d'œil et ne déclare rien à l'État. La note est difficile à digérer ; la maison Pezzella doit plus de quinze millions aux contributions.
Comme souvent dans les coproductions de l'époque, Louis de Funès a intégralement donné la réplique à ses partenaires italiens en énonçant un texte français.
Plus courte que la version originale italienne d'une douzaine de minutes, la copie destinée au circuit français inclut par ailleurs un certain nombre de séquences alternatives et additionnelles avec Louis de Funès, comme celles illustrant son séjour en prison où il croise Jacques Dufilho, totalement absentes de la copie italienne. De ce fait, les deux versions totalisent à peine plus de 70 minutes de métrage en commun.