Gérard BordesGérard Bordes
Gérard Bordes, né le à Blois et mort le à Saint-Cloud[1], est un théoricien politique et journaliste français. Dans les années 1960, il crée et dirige le journal du mouvement transnational Jeune Europe[2]. Il est jusqu'en 1981 directeur aux éditions Atlas. BiographieGérard Bordes naît le 27 juin 1936 à Blois. Son père, Alexandre-Fernand Bordes est administrateur de sociétés, et son grand-père Alexandre Bordes est un armateur connu. Proche de l'OAS durant la guerre d'Algérie, il rejoint le mouvement d'extrême-droite Jeunes de l'Esprit public, caractérisé par son anti-gaullisme et un certain nationalisme pan-européen. Il popularise dans le milieu étudiant les idées de l'écrivain Jean Mabire. En novembre 1963, il est nommé par Jean Thiriart directeur du journal Europe combattante, organe du parti Jeune Europe[3],[4]. Il signe en octobre 1965 un « appel aux Européens » à lutter contre l'impérialisme américain[5]. Il représente alors le parti en France. En février 1966, il est poursuivi en justice pour avoir continué la diffusion du journal, interdite en France[6]. D'août à septembre 1968, il accompagne Jean Thiriart au Moyen-Orient : il y tente de créer un mouvement anti-sioniste réunissant Tiers-monde et Europe. Les négociations personnelles de Gérard Bordes avec le gouvernement algérien à l'automne 1967 ont échoué[7] : seuls l'Irak, l'Égypte et la Jordanie accueillent les représentants de Jeune Europe. Cependant, aucune application concrète n'ayant été décidée, la portée du mouvement diminue peu à peu jusqu'à sa dissolution en 1969. Parallèlement à son activité politique, il occupe le poste de directeur aux éditions Atlas. Il mène ainsi la publication de la grande encyclopédie pratique des sciences et techniques[8],[9]. Gérard Bordes meurt à Saint-Cloud le 3 septembre 1981. Notes et références
Voir aussiArticles connexesBibliographie
Liens externes
. |