Giovanni Bianconi

Données clés
Naissance	22 mars 1891 ; Minusio
Décès	7 mars 1981 (à 89 ans) ; Quinto
Activité principale	xylographe, poète, ethnologue
Langue d’écriture	tessinois
Genres	poésie

Giovanni Bianconi, né le 22 mars 1891 à Minusio et mort le 7 mars 1981 dans la même commune, est un xylographe, poète en dialecte tessinois et ethnologue suisse.

Biographie

Origines et famille

Giovanni Bianconi naît le 22 mars 1891 à Minusio, dans le canton du Tessin. Il est originaire de Mergoscia, dans le même district^[1].

Son père, prénommé Alessandro, émigre aux États-Unis avant de revenir au Tessin où il est agriculteur ; sa mère est née Margherita Rusconi^[1].

L'écrivain et enseignant Piero Bianconi est son frère cadet^[1].

Il épouse Rita Planzi^[1]. Ils ont un fils^[2].

Études et parcours professionnel et artistique

Après avoir abandonné le séminaire^[2], il est l'étudiant d'August Wanner à l'école des arts décoratifs de Saint-Gall en 1920 et 1921, puis étudie pendant deux ans à l'académie des beaux-arts de Stuttgart^[1]^,^[3].

Professeur de dessin, Giovanni Bianconi a travaillé dans trois domaines : la xylographie jusqu'à la fin des années 1950, la poésie en dialecte et l'ethnographie^[1]^,^[2].

On lui doit quelque cinq cents xylographies (un tiers de portraits, deux tiers de paysages), marquées par l'expressionnisme allemand, des poèmes, de tendance réaliste, privilégiant des thèmes comme la mort et le passage de la civilisation paysanne à l'industrialisation, et d'importantes et nombreuses études ethnographiques^[1].

Il illustre très souvent les ouvrages de son frère cadet Piero Bianconi^[4].

Mort et funérailles

Il meurt sans signe précurseur dans la nuit du 7 mars 1981 à Minusio, dans le canton du Tessin^[3], à l'âge de 89 ans.

Ses funérailles ont lieu le 9 mars 1981 à Mergoscia, dans l'intimité familiale^[5].

Distinction

1950 : deuxième^[6] prix Charles Veillon^[2]

Publications

(it) Valle Verzasca, Locarno, Armano Dadò (de), 1977 (1966), 2^e éd., 167 p.
(it) Ticino rurale : Màchin, intrècan, arnés, Muralto, Società ticinese per la conservazione delle bellezze naturali ed artistiche, 1971, 91 p.
(it) Legni e versi : 73 stampe su legno e 15 poesie, Locarno, Armano Dadò (de), 1978^[7]
(it) Raccolti autunnali : uva, castagne, noci, Locarno, Armano Dadò (de), 1981, 2^e éd., 63 p.^[8]
(it) Costruzioni contadine ticinesi, Locarno, A.Dadò, 1982, 162 p.
(it) Renato Martinoni (dir.) et Sandro Bianconi (dir.), Un güst da pan da segra : tutte le poesie in dialetto con 121 legni, Locarno, Armano Dadò (de), 1986, 296 p. (posthume)^[9]

Exposition

1995 : Pinacoteca Casa Rusca, Locarno^[10]

Note et références

Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page « Giovanni Bianconi, version du 11 mai 2004 » de Renato Martinoni (trad. : Ludmilla Thévenaz) sur le site Dictionnaire historique de la Suisse, le texte ayant été placé par l’auteur ou le responsable de publication sous la licence Creative Commons paternité partage à l'identique ou une licence compatible.

↑ ^{a b c d e f et g} Renato Martinoni (trad. Ludmilla Thévenaz), « Giovanni Bianconi » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du 11 mai 2004.
↑ ^{a b c et d} (it) Simone Soldini, « Giovanni Bianconi », sur SIKART Dictionnaire sur l'art en Suisse, 2004.
↑ ^{a et b} (de) Walter Vogel, « Bianconi unerwartet gestorben », Neue Zürcher Nachrichten (de), vol. 76, n^o 63,‎ 17 mars 1981, p. 3 (lire en ligne)
↑ V. Cavalleris, « Les frères Bianconi » (avec illustration), L'Hebdo, n^o 1,‎ 6 janvier 1944, p. 13 (lire en ligne)
↑ (de) We., « Zeitlose Vergangenheit », Neue Zürcher Zeitung, n^o 57,‎ 10 mars 1981, p. 38 (lire en ligne)
↑ « Le prix Charles Veillon pour le Tessin » (brève), Gazette de Lausanne,‎ 25 mars 1950, p. 5 (lire en ligne)
↑ (de) We., « Das Tessin von Giovanni Bianconi », Neue Zürcher Zeitung, n^o 33,‎ 9 février 1979 (lire en ligne)
↑ « Les moissons d'antan », Gazette de Lausanne - Spécial Gastronomie,‎ 28 novembre 1983, p. II (lire en ligne)
↑ Christian Viredaz, « Une saison d'édition tessinoise », Journal de Genève - Samedi littéraire,‎ 27 juin 1987, p. III (lire en ligne)
↑ sg, « Donation Bianconi », L'Impartial,‎ 27 février 1995, p. 27 (lire en ligne)

Bibliographie

(de) We., « Giovanni Bianconi oder die Welt des Überschaubaren », Neue Zürcher Zeitung, n^o 185,‎ 12 août 1982, p. 21 (lire en ligne)

Liens externes

Ressource relative à la littérature :
- Académie française (lauréats)
Ressource relative aux beaux-arts :
- SIKART
Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Dictionnaire historique de la Suisse
Notices d'autorité :
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[:0-1] {a b c d e f et g} Renato Martinoni (trad. Ludmilla Thévenaz), « Giovanni Bianconi » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du 11 mai 2004.

[:1-2] {a b c et d} (it) Simone Soldini, « Giovanni Bianconi », sur SIKART Dictionnaire sur l'art en Suisse, 2004.

[:2-3] {a et b} (de) Walter Vogel, « Bianconi unerwartet gestorben », Neue Zürcher Nachrichten (de), vol. 76, n^o 63,‎ 17 mars 1981, p. 3 (lire en ligne)

[4] V. Cavalleris, « Les frères Bianconi » (avec illustration), L'Hebdo, n^o 1,‎ 6 janvier 1944, p. 13 (lire en ligne)

[5] (de) We., « Zeitlose Vergangenheit », Neue Zürcher Zeitung, n^o 57,‎ 10 mars 1981, p. 38 (lire en ligne)

[6] « Le prix Charles Veillon pour le Tessin » (brève), Gazette de Lausanne,‎ 25 mars 1950, p. 5 (lire en ligne)

[7] (de) We., « Das Tessin von Giovanni Bianconi », Neue Zürcher Zeitung, n^o 33,‎ 9 février 1979 (lire en ligne)

[8] « Les moissons d'antan », Gazette de Lausanne - Spécial Gastronomie,‎ 28 novembre 1983, p. II (lire en ligne)

[9] Christian Viredaz, « Une saison d'édition tessinoise », Journal de Genève - Samedi littéraire,‎ 27 juin 1987, p. III (lire en ligne)

[10] sg, « Donation Bianconi », L'Impartial,‎ 27 février 1995, p. 27 (lire en ligne)

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