Le nom de Gozée trouve son origine dans une formation toponymique gallo-romaine ou médiévale Gold-s-(i)-acum signifiant « habitation de Goldso », Goldso étant un anthroponyme germanique.
Évolution démographique
Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.
Géographie
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Histoire
Des traces d'occupation néolithique ont été découvertes, notablement la « Pierre de Zeupire », mégalithe qui se trouve sur la route de Beaumont.
En 868, Gozée était une possession de l'abbaye de Lobbes. Gozée et Marbaix ont été dans la même seigneurie au XIVe siècle, elles faisaient partie de la châtellenie de Thuin.
Un fait divers macabre a marqué Gozée dans la nuit du 5 au . Des truands de la bande noire agressent une dame de 62 ans, lui cassent volontairement le bras et la brutalisent. Elle décède quelques jours plus tard de ses blessures. En 1862, ce crime est jugé lors du procès de la bande. Deux des inculpés sont condamnés à mort et guillotinés.
Lors de la Première Guerre mondiale, des combats violents faisant partie de la bataille de Charleroi se sont déroulés du 21 au 23 août 1914, sur le territoire de Gozée[2]. Elle a opposé les troupes allemandes de la IIe armée allemande du général von Bülow à la Ve armée française du général Lanzerac. Ils se sont terminés par la retraite des Français, le nombre de tués s'élevant à 574 Allemands et 474 Français[3].
Patrimoine
Civils
La pierre de Zeupire, monument mégalithique en grès rose pesant 20 tonnes, se trouve sur la route de Beaumont. À l'origine d'une série de trois menhirs en grès Landénien en forme trapézoïdale avoir été érigés au IIIe millénaire avant notre ère, d'après de récentes hypothèses[4].
Ferme de la Jonquière. Construite à la fin du XVIIIe et du XIXe siècle[5]. Elle se situe au lieu-dit de la Jonquière.
Ferme de Marbisœul. Ancienne propriété de l'abbaye d'Aulne, dont les terres furent achetée par l'abbé Jean de Filfort à Oste de Rianwelz, avoué de Marchienne en 1276, et reconstruite en 1786 et 1789 par l'Abbé Gerard et en 1797, la ferme fut mise à vente[5].
Ferme de Baudribu. Ancienne résidence des trois abbés de l'abbaye d'Aulne : E. de Noville qui s'y aménager un quartier, B. Louant qui reconstruit l'ensemble J. L. Scrippe qui l'agrandit et l'embellit et qui était la propriété de l'abbaye dès le XIIe siècle et pillée en 1793 et en 1794[6].
Ferme de l'abbaye d'Aulne. Construit en 1775 par Dom Scrippe[7]. Aujourd'hui le site est utilisée pour des événements culturels.
Porte de Landelies. Remontant peut-être au XVIIIe siècle et partiellement reconstruite entre 1935 et 1940[8]. Elle se situe sur le site de l'abbaye d'Aulne.
Religieux
Église Saint-Géry. Construite en 1861 et 1862 et reconstruite en 1950 à la suite de l'incendie en 1940 par l'architecte Leborgne[6].
L'ancienne abbaye d'Aulne. Fondée par Landelin qui est située dans la vallée de la Sambre et détruite en 1794[9].
Église Saint-Joseph (désacralisée). Construite de 1869 à 1873 en style néo-gothique par les plans des architectes D. Charon et A. Froment de Mons[10]. Elle se situe sur le site de l'abbaye d'Aulne.
Enseignement
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Marc De Burges (1922-1998), écrivain belge de langue wallonne.
Notes et références
↑Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne).
↑cf. RENARD, J., Le Cahier gozéen de la Grande Guerre, Archives générales du Royaume et Centre d'histoire et d'art de la Thudinie, Bruxelles, 2009 (coll. Études sur la Première Guerre mondiale, no 15).
Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, t. 1 et 2 : Province de Hainaut, Arrondissement de Thuin, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 447 p. (ISBN2-8021-0045-9)
Emmanuel Laurent, La Bande noire de l’entre-Sambre-et-Meuse Coecke et Goethals étaient-ils innocents ?, Print Express Bruxelles
Philippe Wille, L'affaire oubliées de Charleroi Gozée, Août 1914, Éditions du Basson, (ISBN978-2-930582-17-7)
Joël Mulatin, Il était une fois l'entité de Thuin, Jumet, iph éditions, , 134 p. (ISBN2-930336-79-X)