Le Grand martyre de Nagasaki est l'exécution de cinquante-deux chrétiens, hommes, femmes et enfants, Japonais et missionnaires étrangers, religieux, et laïcs, jeunes et vieux, mis à mort le , à Nagasaki au Japon. Vingt-deux d’entre eux furent brûlés vifs et les autres décapités[1].
14-20. Gonsalve Fusai, Antoine Chiuni, Pierre Sampo, Michel Xumpo, Jean Ciongocu, Jean Acafosci et Louis Cavara, novices jésuites japonais qui firent leurs premiers vœux avant de monter sur le bucher.
21. Léon de Satzuma, laïc japonais, catéchiste du Père Richard de Sainte-Anne.
22. Lucie de Freitas, 80 ans, veuve japonaise d’un catholique portugais, qui recevait chez elles les prêtres qui vivaient dans la clandestinité.
23-24. Antoine et Madeleine Sanga, Japonais.
25-28. Antoine et Marie Coray, couple de Japonais et leurs enfants Jean (12 ans) et Pierre (3 ans).
29-31. Paul et Thècle Nagasci, couple japonais, et leur enfant Pierre (7 ans).
32-33. Paul et Marie Tanaca, couple japonais.
34-35. Isabelle Fernandez (épouse de Dominique Giorgi) et leur fils Ignace (4 ans).
36. Apollonie, veuve.
37-38. Dominique et Clara Xamada, couple japonais.
39. Marie (épouse de André Tocuan), Japonaise.
40. Agnès (épouse de Côme Takeya Sozaburō), Japonaise (également connue comme Inès Takeya, née vers 1587, épouse d'un Japonais converti au christianisme).
41. Dominique Nacao.
42. Barthélemy Xichiemon, japonais.
43-44. Damien Jamichi et son fils Michel (5 ans).
45-46. Thomas Xiquiro (70 ans), et Rufus Iscimola, Japonais.
47. Marie (épouse de Jean Xoum), Japonaise.
48-49. Clément Vom, et son fils Antoine, Japonais.
50-52. Dominique Ongata, Catherine, et Marie Tanaura, laïques japonaises.
Source
Joseph Broeckaert, Vie du B. Charles Spinola et notice sur les autres martyrs du Japon, Bruxelles, H. Goemaere (Libraire-Éditeur), 1868.