De retour au Québec, en 1955, il n'arrête pas de travailler. Au petit écran, il incarne le père Alexandre dans Les Plouffe, mais c’est au grand écran qu’il rencontre pour la première fois le personnage qui le rend si cher aux Québécois, l’Alexis de Claude-Henri Grignon. En 1949, il est du premier long métrage d’Un Homme et son péché. Au petit écran cependant, c’est Gabriel Gascon qui hérite d’abord du rôle d’Alexis dans Les Belles Histoires des pays d'en haut. Un rôle qui revient plus tard à Guy Provost, qui reprend tout naturellement les gestes du bel Alexis.
Guy Provost aura été l’un des acteurs québécois les plus prolifiques. Au petit écran, de 1970 à 1975, il joue le personnage central, celui d'un riche propriétaire, dans le téléroman Mont-Joye. Puis, de 1978 à 1984, aux côtés de Jean Duceppe, il tient un rôle important dans la série Terre humaine. De 1993 à 1997, on le voit dans Sous un ciel variable, série grâce à laquelle il remporte deux fois le trophée Gémeau du meilleur acteur pour un téléroman. Le dernier rôle de Guy Provost à la télévision sera celui d'un vieil anarchiste dans Mon meilleur ennemi. Guy Provost tient également des rôles de moindre importance dans des séries comme Symphorien, Duplessis ou Le Paradis terrestre.
Le comédien aura aussi touché à l’animation, d’abord à la barre de La Vie qui bat, pendant dix ans, puis à la radio, avec Place aux femmes, qu’il a coanimé avec Lise Payette pendant sept ans.
La carrière de Guy Provost a été couronnée par de nombreux prix.
Guy Provost succombe à une pneumonie, à l’hôpital Sacré-Cœur de Montréal, le [5],[6].
Prix Gémeaux 1997 : meilleur premier rôle masculin dans un téléroman
Nominations
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Notes et références
↑Les détails sur le nom à la naissance et les noms des parents sont tirés de l'acte de baptême (baptême 212, registre de la paroisse de Notre-Dame-de-Grâce-de-Hull pour l'année 1925)