Comme les autres villages, le village de Héron compte des hameaux : Boingt et Forseilles et des lieux-dits : Bas de village, Bois planté, Lonu et Malheurs.
La commune possède des armoiries qui lui ont été octroyées le . Les armoiries sont divisées en quatre pour symboliser les quatre anciennes communes fusionnées en 1977. Elles sont inspirées des armoiries de l'ancien Comté de Moha auquel la région appartenait historiquement. Les armoiries de Moha représentaient un canton libre rouge en argent. Le quatrième quartier a été ajouté pour symboliser l'importance de l'agriculture et de l'exploitation minière dans la commune.
Blasonnement :Écartelé au 1 de gueules, aux 2 et 3 d'argent, au 4 d'azur chargé d'un pic de mineur et d'une faux d'or passés en sautoir.
La première mention de la localité remonte au 1083, mais le site pourrait être peuplé depuis l'époque belgo-romaine. En 1136, l'église de Héron devient fief du monastère de chanoines réguliers de Saint-Gilles à Liège.
En 1321, le village fut brûlé par le comte de Namur. À la suite des guerres du XVIIe siècle, les registres paroissiaux furent détruits en 1692[4].
Dès le XIVe siècle, Héron était un site d'extraction de plomb et d'argent. Dès le XIXe siècle, on y exploitait des mines de fer et des carrières de pierre à bâtir et de pierre de taille. Ces industries ont amené une forte immigration vers la commune[4].
En 2012, parmi les 589 communes belges, elle se situait à la 300e place par rapport au revenu moyen net par habitant le plus élevé et à la 459e place par rapport aux prix des terrains à bâtir les plus chers[6].
↑ a et bHervé Hasquin, Raymond Van Uytven et Jean-Marie Duvosquel, Communes de Belgique: Dictionnaire d'histoire et de géographie administrative. 3-4, Flandre, Bruxelles, Crédit communal de Belgique - La Renaissance du Livre, (lire en ligne)