Henri François Lambert
Henri-François Lambert, né le à Haraucourt (Meurthe-et-Moselle), mort le à Neustadt (Électorat de Bavière), est un général de brigade de la Révolution française. EnfanceNé dans une famille modeste composée de son père Antoine et de sa mère Magdeleine Mangin tous deux au service du puissant seigneur du village, le comte de Chatenay. L'acte de baptême indique que l'enfant a pour parrain le comte Henri François de Chatenay et pour marraine Anne Françoise, comtesse du Hautoy. Ces parrainages n'ont rien d'exceptionnel. Il était fréquent que les nobles parrainent officiellement les enfants de leurs subordonnés[1]. États de serviceIl entre en service le comme volontaire au régiment d'Artois. En 1783, il fait la campagne de Gibraltar. Il est nommé caporal le , et fourrier le . Il est congédié à Caen le . En 1786, il s'était marié avec Simone Angélique Fischer originaire de Gray, fille du chef de musique de son régiment. Après son congé, Il rentre dans sa belle famille fixée à Dijon[2]. Le , il est élu lieutenant-colonel en second du 1er bataillon de volontaires de la Côte-d’Or, et il sert en 1792 et 1793 à l’armée du Nord. Il devient chef de bataillon le . Il est envoyé à l'armée du Nord et fait la campagne 1792-1793. Il prend part au siège de Valenciennes. Il est ensuite affecté à l'armée des Alpes et concourt au siège de Lyon[1]. Il est promu général de brigade le , à l’armée du Rhin, et le , il passe à l’armée de Rhin-et-Moselle. Il se distingue en particulier lors de la reprise de Kaiserlautern[1]. Le , il a un cheval tué sous lui à la bataille d'Ettlingen (en), et le , il est tué par une bombe lors d’une reconnaissance devant Neustadt. Il est inhumé le lendemain dans le village de Rottenegg (en).
Sources
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